Armand, comme n’importe quel homme à cet instant précis aurait pu l’espérer, s’attendait à ce que une fois son sexe libéré du pantalon, Léa l’engloutisse entre ses lèvres jusqu’au fin fond de sa gorge. Mais en garce qu’elle avait décidé d’être, elle avait pris tout son temps pour défaire un a un les boutons métallisés du jeans, ressentant à chacune de ses approches un soubresaut significatif sous la toile du jeans. A sa plus grande surprise elle avait découvert avec délectation que son amant d’un soir avait négligemment omis de se pourvoir d’un caleçon.
Aurait-il donc prévu une quelconque conquête improvisée. Sans un instant de réflexion, elle avait décidé dans l’urgence qu’elle allait lui faire payer sa bévue...
Alors même qu’il avait les yeux encore clos, dans l’attente d’une tendresse coquine sur son membre maintenant dressé, elle avait laissé courir ses doigts fins et bienveillants sur cet obélisque démoniaque, oubliant de négliger ses bourses d’amour tendues de désir, infligeant à l’improviste de nouvelles saccades sur la queue délicieusement gourmande de chair et de salive...Un vrai plaisir que de la voir ainsi se promener, puis se balancer entre ses mains à la vitesse d’un métronome.
Elle l’avait abandonné, sans prévenir, avait repris son verre de Bordeaux, et s’était affalée les jupons relevés, les jambes écartées et le sexe à peine visible sur le sofa de velours pourpre, face à Armand.
Il n’avait pas compris de suite, Léa étant tellement imprévisible...Elle ne prononçait jamais un mot, mais agissait à sa guise le tenant à sa merci.
Rouvrant les yeux, il avait découvert la scène ...Léa en véritable gourgandine, buvait son verre, de la malice dans le regard, les yeux rivés sur le sexe d’Armand, les cuisses ouvertes.
Son attitude était d’une simplicité biblique, à n’en pas douter, elle avait cherché à humilier sa virilité incandescente avec un aplomb dévergondé.la réaction d’Armand avait été immédiate, il avait débandé dans l’instant. Elle avait souri même ri, il avait crié détache moi, elle avait posé son verre et avait bouché ses oreilles, juste pour lui murmurer
Regarde Armand, regarde-moi jouir et jouis avec moi
Ce disant, elle avait adjoint le geste à la parole, glissant ses mains entres ses cuisses, lui dévoilant son sexe brillant, les lèvres offertes à des caresses. Cambrant ses reins sur la méridienne, ses cuisses en V provocatrice, ses doigts s’étaient mis à la fouiller, torturant sa fente, titillant son bouton, le cul à peine posé sur le bord du sofa. Son fourreau s’était fait rivière sous ses soupirs jusqu’à tremper le pourpre velours de l’assise. De plaintes en gémissements, de prières en lamentations elle avait atteint l’orgasme sous le regard émerveillé d’Armand, qui avait deviné, sous les jupons de dentelles, deux doigts engloutis par un sexe affamé de jouissance.
La vision du délictueux plaisir dont Armand venait de se délecter, lui avait rendu toute sa virilité évanouie.
Elle lui avait souri, le regard braqué sur sa queue tendue, les yeux encore envahis d’une brillance consécutive à une extase évanescente
« Viens me prendre, maintenant, lui avait-elle murmuré en libérant ses poignets de l’étoffe de soie le retenant au fauteuil, j’ai tellement envie de toi en moi »
A suivre...
Pfffffffff!!! très chaud et belle écriture...Mystérieuse est en plus Merveilleuse quand elle écrit ainsi
bises
JM
Rédigé par : peter pan | 12 septembre 2007 à 09:14