Le goût voluptueux de nos langues entremêlées me laisse entrapercevoir, derrière mon bandeau de voile noir, une rivière de plaisirs annoncés d’où surgira le torrent de volupté tant rêvé.
Je sens son corps me frôler, son cœur palpiter contre mes seins, l’odeur de sa peau irriguer mes narines...
Dans une douceur presque perverse, je me sens enchaînée à la pudeur indécente de ses caresses. La découverte de nos deux corps perdus dans l’obscurité de la pièce relève d’une délicatesse épicée par la recherche de notre intimité.
Ses mains parcourent mes seins ronds, s’attardent sur leur pointe, ses doigts décrivent des cercles réguliers autour de mes mamelons. Je sens une bouche les effleurer, l’humidité de ses lèvres me fait frissonner d’émotion. J’attends de lui qu’il m’effeuille, fasse glisser avec dévotion le satin de ma jupe, qu’il me libère du tissu pour faire de ma nudité féminine une offrande à sa tactile virilité
Je n’en dis rien, me laisse guider, désorientée par la douceur de ses caresses. Tous mes sens en éveil sont démultipliés. Puis sur mon ventre il pose ses lèvres, j’entends ses gestes, je le devine s’accroupir, je sens son souffle sur ma peau...
Ne parle pas, écoute mes gestes, respire les, j’aime sentir ton ventre palpiter sous les recherches de ta peau à ma peau.
Il sollicite les effluves de mon épiderme, en décode la sensualité et le degré de mon désir. Mon corps frissonne, ma peau gémit, cela suffit !
Je glisse mes doigts dans ses cheveux, une crinière généreuse, des mèches rudes en rébellion. Moi d’habitude si câline dans mes approches, je m’autorise des caresses plus audacieuses, plus étonnantes. Mes doigts sensuellement peignent la chevelure nerveuse, s’imbriquent presque cruellement, jusqu’à la nuque que je griffe doucement, jauge la carrure de ses épaules. Des éclairs traversent mon esprit, entre désirs et décryptage de l’inconnue.
Est-il brun, blond, de quelle couleur sont ses yeux ?
Je le vois, je le devine sans mes yeux, avec mes mains, ma bouche, mes oreilles et tout mon corps à son écoute.
Tu es si désirable, je veux te le dire ce soir, je t’ai si souvent désirée...
Imperceptiblement et d’une main aventureuse mais très sure, il cherche à relever ma jupe pour découvrir cette inconnue qui sommeille entre mes cuisses
Non, pas maintenant, pas déjà, découvrons nous, palpitons à l’unisson de nos deux corps entremêlés
-Pourquoi ? C’est la nuit, le noir le plus obscur, plus de temps, plus de décor, laisse toi aller à mes désirs, vivons l’instant comme un fantasme aveugle, donnons nous la possibilité d’avoir l’impression d’avoir rêvé. Demain, plus tard nous fermerons les yeux pour revivre l’intensité de ces moments, mais rien n’aura existé vraiment ! Etre la maîtresse d’une ombre n’est-il pas des plus excitants ? Laisse moi découvrir, effleurer ton sexe...
-Non, je veux que tu l’écoutes !
-L’ecouter ?
-Ne voulais- tu pas jouer ?
-Oui mais...
Assise sur le rebord du lit, j’écarte mes cuisses lentement, puis avec autant de douceur les referme et les rouvre encore engendrant un léger déplacement d’air qui renvoie des effluves d’amour aux narines attentives de mon bel amant de l’ombre.
Mes lèvres mouillées de désir émettent un léger murmure affolant, comme deux ailes tentatrices qui de joignent et se disjoignent dans un mouvement cadencé empreint de sensualité.
C’est terriblement bandant, laisse-moi te voir !
-Ah non sûrement pas ....
- Toucher alors...
Sans même avoir eu mon approbation, je sens son souffle se rapprocher de ma faille brûlante, je sens sa bouche sur elle, en elle, je m’abandonne à mes émois... me délecte de sa langue amoureuse attentive à mes désirs de jouissance préliminaire...
A suivre...
C'est terriblement bandant, laisse moi te voir....des larmes coulent sur mon visage et sortent de mon sexe bandé
Rédigé par : Drouant-2007 | 26 juillet 2007 à 23:08
waouwwww !!!! hyper excitant....vivement la suite. Bisous
Rédigé par : papillon | 27 juillet 2007 à 06:52