« Je t’attendrais les yeux bandés...mais, toi, juste vêtue de ta robe se soie rose poudré et une touche de ton parfum, sur le diamant de mes désirs »
Il me donne une dernière chance d’abandonner, de me soustraire à son invitation d’une troublante sensualité.
Vais-je céder à ses caprices ? Pas question d’abdiquer !
Il tisse magistralement sa toile, pour m’attirer, me capturer, me déguster comme une proie.
Un prédateur au masculin pour un mystère au féminin...la parfaite composition pour une rencontre sur un terrain inconnu.
J’enfile ma robe de soie, érotise ma silhouette sous la légèreté du tissu qui enrobe mes courbes les irisant, les satinant dans la mouvance de mes gestes.
Comment sait-il, qui est-il pour me surprendre jusqu’en de le choix de ma toilette ?
Quelle divine prouesse que de m’obliger à m’abandonner à ses prières, quelle divination que de me sentir désirée ainsi offerte, il a su, comme un mauvais garçon, me dépouiller de ma rébellion, féminine dissuasion.
Je te désire bel inconnu, je te sens si proche et si loin à la fois, qu’as-tu fait de ma latine attitude ?
Mais sauras –tu me captiver sous tes caresses d’amant parfait, tout en douceur, tout en faiblesses, tout en ardeur et en tendresse.
Je suis gourmande de tes étreintes, de tes baisers, je suis déjà en manque de toi alors que je ne te connais même pas.
Tiendras-tu tes promesses d’abuser de moi, de mes capacités à te combler de mes charnelles attitudes ?
Les hommes ne tiennent jamais leurs promesses.....
Pas question de porter ma robe de soie, cette délicieuse jupe de satin aura raison de ton audace, vas-tu m’aimer ainsi sous les reflets de tes paupières par le bandeau entravé.
Aimeras –tu ma peau satin sous le soyeux des plis du tissu, je te mets au défi !
Juste une goutte de parfum sur le bijou de tes désirs, mais j’y adjoins comme un luxe et un affront, cette délicieuse dentelle juste de lien nouée.
Mais je rêve, je suis déjà toute mouillée !
« Pas de réponse, un abandon ? 22 heures rue Paradis, hôtel Paradis, réservation au nom de Mademoiselle Mystérieuse, pas de faux bon autorisé, la vengeance sera cruelle, je te désire soumise à toutes mes volontés »
J’aime son autorité, je vais t’aimer ....au Paradis
A suivre...
Au Paradis tu viendras m'aimer et là que tu le veuilles ou non je t'entraînerai dans une spirale sans fin , la spirale du désir d'où tu ne pourras sortir qu'après avoir goûté à un Plaisir sans fin, sans retenue aucune, un de ces plaisirs que tu aimes tant et qui te fait hurler:"Chéri ce n'est pas le Paradis que je cherche....Emmène moi en Enfer....
A suivre
Baisers
Rédigé par : Peter Pan | 05 juillet 2007 à 09:19
Ah non, pas d'abandon hein ! Il n'a pas le droit.
Rédigé par : euqinorev | 06 juillet 2007 à 16:02