Lorsqu’ils avaient atteint la charmante petite maison de Rémy, perdue au milieu de la verdure, leurs esprits s’étaient déjà envolés vers un monde teinté de lubrique.
Alors même qu’il cherchait à ouvrir la porte d’entrée, Justine l’avait enlacé plus que raison, glissant ses mains sous son t-shirt pour retrouver le contact de sa peau sous ses doigts égarés et empreints de sensualité. Ses clés étaient tombées et se saisissant de cette opportuité, elle l’avait enrobé de ses lèvres, luire donnant un baiser à lui couper le souffle.
Saisissant les mains de Rémy, elle les avait accompagnées sous son t-shirt. Il avait découvert deux seins lourds et fermes, une peau de pêche, deux fruits murs et gouteux prêts à être dévorés.
Il en avait oublié les clefs, la porte avait cédé sous l’empressement de Justine à ses égarements érotiques
D’un seul geste, elle avait ôté son débardeur .La bouche de Rémy n’avait su résister à cet affront. Dévorant ses tétons gourmands de morsures suaves, il l’avait titillée avec déléctation, tout en poursuivant son entrée dans le hall de la maison. La plaquant contre la bibliothèque de l’entrée, ses pulsions avaient pris de l’arrogance.
Elle avait jeté ses chaussures dans l’urgence, défait le lacet de son pantalon.
Elle s’en était débarrassé presque par magie, dévoilant un string dentelle qui camouflait à peine son sexe, ce maléfique petit triangle d’amour qui ne quémandait que du plaisir.
Il avait glissé sa main entre le satin de sa lingerie et de sa peau et découvert une fente délicieusement offerte et un bouton impudiquement gonflé prêts à toutes les audaces de doigts et de langue entreprenante
Il l’avait emportée dans ses bras jusque dans la chambre voisine....
Non lui avait-elle dit, pas maintenant !
Otant la ceinture de son pantalon, elle l’avait, son regard rempli de désir, invité à se débarrasser de la toile de coton.
Oh délice, sous le vêtement léger se cachait une queue bien à l’étroit sous le coton de son caleçon !
Y promenant sa main avec délice, elle en avait jaugé ses envies jusqu’au débordement.
Tu veux me rendre folle !
Buvons, buvons à nous, nous avons tout le temps ! Champagne !
Rémy s’était exécuté !
Il était revenu avec un seau à glace garni d’une bouteille de champagne et de deux coupes
Buvons ma chérie !
Le bouchon avait sauté, le champagne avait coulé, le temps avait passé !
Face à la magie du paysage grandiose qui s’offrait à eux, ils s’étaient embrassés, caressés beaucoup caressés.
Ils avaient bu, beaucoup bu...
Justine avait dansé sensuelle, très sensuelle sous le clair de lune, sublime complice de leurs retrouvailles.
Enivrée de désir et d’effluve de champagne, ensorceleuse d’une nuit d’été, elle laissait ses mains se promener sur son corps, de plus en plus diaboliquement belle dans toute sa nudité.
Lorsque ses caresses s’étaient faites plus mutines entre ses cuisses, sur ce sexe désorienté par le regard de Rémy, elle s’était mise à tournoyer légère comme un frisson de brume sur la terrasse éclairée de la luminescence lunaire.
Elle était ivre, ivre de bonheur, ivre de désir de baise .Mais son ivresse l’avait emportée loin, trop loin, elle s’était couchée nue sur la terrasse
Baise moi lui avait –elle crié, baisé moi jusqu’à en mourir !
Elle l’attendait cuisse ecartées, ses mains sur son ventre, cambrée, les seins en avant, la tête en arrière, prête à être possédée, là dans l’instant, ondulante de frissons et de désir
Rémy en avait oublié les préliminaires. Se glissant entre ses cuisses, plaquant sa bouche sur la sienne, il avait glissé son sexe hurlant de désir en elle .Elle avait joui instantanément, ses gémissement, s’étaient fait plaintes tant les assauts de son amant étaient violents.
Ses plaintes s’étaient fait cris, cris de prières, cris de plaisir. Elle avait perdu toute notion temporelle et dimensionnelle, sa vision s’était perdue sous la voûte céleste, son regard si limpide avait perdu sa transparence dans la nébuleuse de sa jouissance
Leurs corps enchaînés à leur plaisir violent faisaient outrage au silence environnant, leur nid d’amour était semé de braises brûlant diaboliquement leurs corps et leur esprit possédés par l’extase orgasmique.
Ils étaient restés ainsi, l’un dans l’autre jusqu’à ce que le sommeil les emporte par trop harassés par le plaisir ...et les effluves de champagne !
Mystérieuse j'ai un petite déclaration à vous faire :
"vous êtes ma coquine adorée" mais ou étiez vous donc cachée? derrière l'olivier ou vous planiez en stationnaire avec vos futures ailes dans le dos dans la "luminescence lunaire"?
Rédigé par : Fraise des bois | 14 juin 2007 à 16:58
la musique très bien choise, mystérieuse... que de sensations...un binome créatif,.? Tu m'inspires ,tes assocations
Rédigé par : virginie | 15 juin 2007 à 00:29