Une lumière diffuse et matinale donne à ses courbes vertigineuses une magie supplémentaire.
Ses deux fossettes si féminines accrochées comme deux étoiles égarées au dessus de ses fesses raniment en moi cette vision d’une femme offerte à ma passion, une cambrure à me damner, une croupe haute et maléfique.
Elle se retourne presque en experte dans les draps bleues froissés, dévoile un ventre presque irisé sous les rais de lumière de l’aube naissante.
Envie de la frôler, de l’effleurer, de la sentir, de la déguster...elle est si belle en ingénue cette femme que toute la nuit je viens de baiser.
Je t’aime, tu sais, ce sont ses mots dans le plaisir, je n’ai pas voulu la contrarier et lui ai répondu je t’aime aussi.
Mais je ne l’aime pas, je ne l’aime plus, je l’ai aimé dans sa jouissance, elle était belle, si belle sous mes caresses et mes morsures.
Toutes mes ardeurs à la séduire, de compliments en doux mensonges ont fait d’elle une vraie proie que je savoure après l’orage et la tempête de nos désirs.
Elle s’entortille dans les draps, quelques frissons parcourent son dos, et m’offre l’image de sa fente qui cherche à s’évader de la toile bleue.
J’allume ma première cigarette du matin, fixe mon regard désorienté sur cette image féminine.
Je ne vois plus qu’un sexe fendu, une infinie féminité dans la pudeur d’une ingénue, juste un duvet pour préserver une once de chasteté à ce mont vénusien dans lequel je me suis perdu en volupté.
Ses deux seins ronds presque pré- pubères éveillent en moi un goût divin, cette saveur particulière que je découvre sous mes morsures à un téton, tendu, divin.....
Ce doux parfum de femme offerte, mi soumise, mi dominatrice s’imprime alors dans mon esprit, mon sexe s’émeut sous la toile de mon caleçon. Une douce chaleur m’envahit, mais je renonce à mes pulsions. Je ne suis que de passage, je n’ai pas le droit de la faire succomber à mes caprices libertins, je te respecte à ma manière pour ta beauté et ta naïveté !
Je ne suis pas un homme sage, de ceux qu’on attrape dans ses filets.
Tu es divine de volupté, ton corps s’agite, ton corps s’éveille. Telle une chatte qui s’étire tu m’offres cette vison sublime, d’un corps tendu .Tes seins, ton ventre, doucement revivent, sous mon regard. Cette troublante révélation d’une femme qui doucement s’éveille chaque fois m’émeut, j’en pleurerais comme un petit garçon.
Mon dieu, ta fente m’émerveille, tes lèvres douces m’interpellent, entre elles je voudrais un doigt immiscer pour recueillir une dernière fois un goutte de ton nectar sacré ...
Mais je m’égare dans mes pensées, il faut que je fuis avant de succomber à tes délices féminisés par tes fragrances et ta saveur !
Le goût de ton sexe encore sur mes lèvres, l’odeur de ta peau sertie sur ma peau, je me défile comme un salaud, je ne suis qu’un Casanova, un homme qui n’aime qu’une fois pour ne garder en souvenir que le désir et le plaisir de la première fois.
Je t’aime Ma Belle, ne l’oublies pas, je t’aime comme les autres, mais chacune de vous est unique, je t’aime mais je cours vers une nouvelle aventure.
Je tire doucement la porte derrière moi, remonte mon col dans la fraîcheur du matin et me dirige vers mon destin, celui d’un homme qui se refuse d’être aimer...
Mystérieuse serais tu un homme?
Ou alors tu les connais vraiment bien ;)
Ton texte est superbe!
Rédigé par : eddy | 25 juin 2007 à 22:25
Bravo Mystérieuse, tu vois ce n'est pas si compliqué....de se mettre dans la peau d'un homme....Comme d'habitude, ce texte est magnifique...
Rédigé par : papillon | 26 juin 2007 à 14:59
c'est beau ! j'ai adoré avec luz casal en fond.
Rédigé par : virginie | 28 juin 2007 à 21:23