Mais de quelle pierre es-tu bâti pour être aussi indestructible, invicible ....?
Telle une source jaillie des entrailles de la terre de feu, j’ai trouvé une faille à peine visible du commun des mortels .Imperceptiblement, je m'infiltre, irrigue et nourrit tes artères...de la brûlante sève de ma passion.
Ne vas pas croire, mon cher amant, que je suis en train de perdre la raison....
Mon esprit n'est que bouillonnement qui sur tes traces me ramène inexorablement. Le jour, la nuit, en mon sein tu vis .Tu accompagnes mon âme en peine qui erre au milieu des mortels, fantôme à l'enveloppe charnelle qui se nourrit de ton esprit et des désirs qu'il a de toi.
Il serait si simple de rompre les barrières, de suivre la route qui mène à toi....Tu as dressé autour de toi, des murs d’enceinte, les remparts d'une citadelle qui m'interdisent de t'aborder....
La vérité est différente....je sais où te trouver!
Dans la clarté de mes nuits blanches, tu m'apparais. Téméraire combattante, je lance les grappins à l'assaut de tes fortifications, les griffures des crochets qui t'agressent épanchent des larmes de sang, perles d'amour inavoué ou blessures cruelles aux mille secrets. Le sang se déverse, rejoint la source de mes pensées, empourpre le cristallin de mes désirs, donne une teinte diabolique à l'amour pur que je te voue.
J’attends alors un signe de toi, un regard doux et merveilleux qui me crie comme un aveu
"Tu m'as vaincu, je suis à toi"
Je fais de toi mon prisonnier, dans la geôle de mes désirs je t'emporte, tu ne résistes même pas, tu te laisses malmener par ce désir fou que j'ai de toi, tu t'abandonnes sans lutter...et me crie enfin "Je t’aime, c’est la vérité".
Avoue-le, regarde-moi et dis-moi que c'est cela que tu veux....
A quoi bon lutter, je n'abandonne jamais!
Lorsque j'aime c'est sans compter, quitte à y perdre la raison, quitte à y laisser des lambeaux de ma vie....
Qu'importe le temps qu'il faudra pour que tu m'aimes comme je t'aime, qu'importe les meurtrissures, qu’importe les cicatrices éternellement béantes ....
Tu auras beau dresser toutes les barrières, je les franchirai une à une, m'écorcherai sur le granit de tes murailles que tu cultives en protection de mes assauts d'Amazone des temps modernes.
La vie est là, saisissons là avant qu'elle ne nous quitte...sautons ensemble, brulons nos ailes du désir jusqu'au plaisir et sur les cendres de nos ébats endormons nous comme deux anges diaboliques....
Très beau , j'en pleure...
Rédigé par : peter pan | 18 juin 2007 à 15:58
P_____ tu déchires tout là MYSTERIEUSE. J'ai trop pleurée...
Rédigé par : Félix Faure | 19 juin 2007 à 01:00
Hello mystérieuse...
De très beaux écrits...
jackyx...
Rédigé par : jackyx | 19 juin 2007 à 17:43