Dans mon destin, abandonnée par tes ardeurs, tes bienséances, j’avance vide et désarmée de tous projets, j’erre en partance vers une vie sans horizons.
Dans l’océan de mes souffrances, sous des orages de larmes salées, mon cœur meurtri par tes absences crie sa douleur, répand le sang de ses tortures, bat un tempo très perturbé dans le silence.
Je l’entends battre, il m’aide à vivre, insuffle la vie dans mon corps froid déserté de tes regards et tes caresses.
Cette croisière diabolique dans l’océan de mes pensées, sur un navire, vaisseau fantôme aux lourds secrets, me mène tout droit sans dériver vers les écueils d’une île déserte.
J’entends le vent de mes désirs gonfler les voiles de mon plaisir et puis soudain m’abandonner à la détresse.
Toi mon corsaire, mon flibustier, tu me dépouilles de mes ardeurs, je te les offre sans combat, toujours enclin à te combler de ma passion sans artifices.
Tu me veux nue sous ton regard d’aventurier prêt à m’aimer, toujours soumise à ta volonté de me garder, libre et généreuse de mes plaisirs, de la chaleur de ma peau nue sous tes caresses visuelles.
Je te les offre sans conditions, prends les , beau diable ,emporte les sur tes mers calmes bleu turquoise .Et si l’orage vient te surprendre, si la tempête venait soudain te malmener ,rappelle toi que quelque part ici dans ce bas monde existe une femme dont le chant doux par l’amour généré saura répondre à ta détresse, donner sagesse à ta raison ,te ramener sur la terre ferme et te chérir sans conditions.
Vogue mon prince, jusqu’ à l’aurore de mes visions. Là, mes lèvre étreintes charnelles, là sur ta bouche, elle, le poumon de mes désirs, se poseront, t’insuffleront un souffle d’amour, un souffle de vie, juste un zéphyr, pour te garder, te captiver, te capturer à tout jamais.
Vois mon corps nu sous les voiles danser, il est la preuve que j’existe dans tes pensées les plus secrètes. Il est plaisir, il est désir, il est la flamme qui entretient ce doux brasier de nos ardeurs. Il est tiédeur sous tes caresses, effervescence sous tes audaces, il est fièvre dans la jouissance, flamme brûlante dans l’orgasme, une flammèche dans l’évanescence de notre plaisir partagé.
Mon âme brûlée au doux lyrisme de tes pensées, mène mon corps et mon esprit, par ton fantôme je suis envoutée pour une vie, pour une éternité.
Une pensée pour DAVID qui nous a quitté trop tôt...beaucoup trop tôt
Très beau, très émouvant, donc mon silence parle...
Une pensée également pour David...
Rédigé par : peter-pan | 27 juin 2007 à 16:08
Magnifique et poignant...
Un bonheur de te lire...
a bientôt...
jackyx...
Rédigé par : jackyx | 28 juin 2007 à 12:57
L'insolence de la mer me laisse, moi, marin de baignoire, parfois un peu aux abois... Entre deux renvois- quelques anchois mangés sur le pouce droit( le seul qu'il me reste apres quelques sabordages sur mon canard jaune de salle de bain qui ont je dois le dire mal tourné! le canard ayant eu le dessus)permets moi de te faire l'envoie de ces quelques mots de la part de SURCOUF ( je cite mot à mot au risque sinon de finir sur la planche.Grignoté par les requins qui, je le sais de source sure, ont quelque chose contre moi)
" Domi ... Qu'est ce que tu fous!!!! Allez arrete tes conneries et rentre au port! J'y serais moi et l'equipage sur le coup de 18 heures... Je sais tu m'en veux encore pour l'indigène. Ok mais cela dit quand il y as de l'indigène y'as du plaisir... pas très drole en effet mais comprends mes mousses et moi meme, ta cuisine nous manque!!! Domi ramene au moins l'epluche-legume! Apres en avoir passé deux par dessus bord j'ai quelques volontaires pour la corvée..."
Effel... Evidemment revenir sur un si petit rafiot dans ton océan n'est pas tres prudent mais je prends le risque de finir par me faire quelques amis chez les requins...
Rédigé par : Effel | 28 juin 2007 à 15:32
Calme plat...Le corsaire serait-il au "mouillage"?
Rédigé par : Peter Pan | 29 juin 2007 à 17:17
Sans doute l'un des plus beaux blogs
Bravo
Continuez...
http://pretre-dominant.over-blog.fr/
Rédigé par : Pretre Dominant | 30 juin 2007 à 09:01