La hussarde attitude de son jeune amant opportun avait eu l’effet d’une bombe, et loin d’essayer d’oublier ses moments d’égarements pendant la pause repas, ces élans torrides avaient désinhibé son tempérament farouche.
Loin de chez elle, dans l’intimité d’une vieille maison de pierre à moitié vide, tout son univers de femme avait pris une autre dimension. Elle avait laissé, tout au long de l’après midi qui avait suivi leurs étreintes, son imaginaire l’envahir jusqu’à l’étouffer. Elle avait eu ,sinon de renouveler, envie de prolonger ce désir fou qu’elle avait de ce jeune garçon si séduisant par sa fougue et sa beauté juvénile mais pourtant si virile...
Il s’était affairé toute la journée pour progresser au plus vite dans sa tache et n’avait plus, à aucun moment, manifesté aucune attention à son égard.
Qu’avait-elle imaginé ? Ces instants volés dans l’intimité d’un nid improvisé n’était autre qu’une partie de baise, ni plus, ni moins, une occasion inespérée de faire l’amour avec une femme, une vraie, pas une gamine naïve et malhabile.
Pourtant elle avait essayé à maintes reprises, de la coquinerie dans le regard, de le détourner de ses occupations, mais son acharnement au travail avait eu raison de ses provocations sensuelles.
Ses muscles saillants, sa peau tannée par le soleil, à l’image d’une photo sur papier glacée, n’avait fait qu’exacerber les pulsions illégitimes de Justine.
Lorsque la température s’était faite plus clémente, il avait redoublé son ardeur à la tache, jusqu’a ce que ...
Bon, je crois que nous avons bien avancé, je vais te ramener à ta voiture, puis je ramènerai ma cargaison jusque chez mon père
- Ok, allons-y !
Ils avaient quitté la vieille demeure en silence, mais sitôt dans le camion, il lui avait avoué avoir passé de délicieux instants.
J’ai adoré te prendre ainsi, presque soumise à mes assauts
-Mais....veux tu que nous dinions ensemble ce soir ?
-Oui pourquoi pas !
-Je passe te prendre au hangar de ton père et puis nous irons dîner à Mougins, cela te va ?
-Parfait !
Lui déposant un baiser dans le cou et glissant une main entre ses cuisses, il avait, de l’autre, ouvert la portière du véhicule afin qu’elle puisse récupérer sa voiture de location
A ce soir Justine, on dit 20 heures
-A ce soir
Elle s’était enfuie rapidement, en songeant à la soirée qui l’attendait.
Empreinte d’érotisme et de sensualité, elle se sentait délicieusement séduisante comme peut l’être une femme qui vient de faire l’amour et qui se sent encore désirée. Elle en avait oublié son mari, et le fastidieux de son voyage dans le sud.
De toute manière, il ne saurait jamais ! Faute avouée à moitié pardonnée, quelle ineptie avait-elle songé, au volant de sa voiture qui la ramenait jusqu’à sa chambre d’hôtel.
Telle une jeune fille se rendant à un premier rendez-vous, elle avait mis un temps fou à choisir sa toilette, mais pour autant avait mis l’accent sur sa féminité, optant pour une lingerie divinement diabolique. Mais dans ses pensées tourmentées par sa soirée à venir, des questions innocentes s’étaient posées à elle.
Un jeune homme est-il sensible à la lingerie ou préfère t-il, le classicisme des dessous « Petits bateaux » ?
Pff, stupide interrogations avait-elle marmonné devant le miroir de la salle de bain, je n’ai pas ce genre de sous-vêtement.
Elle était donc restée elle-même, Justine, en proie à ses goûts très féminins.
Elle n’avait pas prévu, un tel rendez-vous, mais pour autant ses bagages regorgeaient de dentelles et froufrou.
Remontant ses lourdes boucles en chignon désordonné, elle avait intentionnelement mis en valeur sa nuque et ses épaules avec une robe bustier, style des années 50, et s’était juchée sur des mules noires et blanches en harmonie parfaite avec sa toilette.
Des yeux de biche au crayon, du rimmel pour donner une autre dimension à son regard, un soupçon de brillant à lèvres avaient peaufiné son allure de jeune starlette.
Sautant dans sa voiture aux alentours de 20 heures, elle était arrivée rayonnante au lieu dit du rendez-vous avec quelques minutes d’avance.
Rémy !!! avait crié une forte voix méridionale, Rémy, je crois que tu es attendu
Son arrivée était loin d’être passée inaperçue, les voisins étaient déjà à la fenêtre.
Rémy était apparu divinement attirant, chemise noire et jeans délavés, son regard vert encadrés par ses boucles brunes désordonnées, un délicieux sourire sur ses lèvres
Il avait sauté dans la voiture....à la hâte
Vite, filons, avant que nous ne fassions pas la une de "Nice Matin" demain matin
Justine avait démarré, faisant crissant les pneus sur l’asphalte de la place ....
Ils avaient ri comme deux enfants ...
A la sortie du village, elle s’était soudain arrêtée sur le bas côté, et en guise de promesses alléchantes avait embrassé Rémy avec fougue et volupté, puis avait redémarré ...le goût de ses lèvres imprégnées aux siennes !
Justine, tu me rends fou !
A suivre....
Lu les 4 parties d'un coup. De quoi donner envie d'être Blanche Neige...
Rédigé par : euqinorev | 24 mai 2007 à 18:54
un vrai régal, j'attends la suite avec impatience ;)
Rédigé par : eddy | 24 mai 2007 à 20:51
Pourquoi a suivre.tu nous laisse sur notre faim.
Rédigé par : motril | 25 mai 2007 à 01:48
c'est beau trop beau, j'adore.
Rédigé par : ayuda | 25 mai 2007 à 01:49
Pas grand chose à ajouter, tout a été dit....bravo Mystérieuse. Ecris nous rapidement la suite stp...
Rédigé par : papillon | 25 mai 2007 à 17:49
Moi j'adore ton blog, dommage que tu ne publie plu sur mon blog j'ai aussi pas mal de filles sexy...
http://www.eventpix.org/
Rédigé par : Buzz | 19 avril 2008 à 04:13