Le talent dont il faisait preuve entre ses cuisses relevait presque de l’inqualifiable.
Lentement, avec une infinie douceur, il l’avait guidée jusqu’à une totale libération de ses sens les plus intimes. Elle pouvait ressentir les frissons de jouissance jusqu’au plus profond de ses entrailles.
Les yeux mi- clos, la tête dans le vide, les reins en hyper cambrure, elle s’était offerte à ses lèvres l’invitant à plus d’audace. Elle avait adjoint ses doigts à la langue curieuse, frottant doucement mais avec beaucoup d’agilité son bouton d’amour, le glissant entre son pouce et son majeur pour l’amener à plus de désir.
Il n’avait même pas pris le temps de lui ôter sa lingerie, mais avec beaucoup de fantaisie il avait légèrement écarté les dentelles soyeuses, en usant de telle manière qu’il avait créé une jouissance supplémentaire. Il était généreux dans sa manière de l’amener au plaisir et savait comme aucun autre homme auparavant ne l’avait fait, créer un manque, exacerber ses pulsions ....
Le string tendu contre son sexe, les dentelles glissant avec affront entre ses fesses, ses doigts humides la pénétrant, cette langue gourmande qui la fouillait avec passion, autant d’images et de sensations lui renvoyaient toute sa folie de se faire baiser jusqu’à en perdre la raison.
Ce désir fou de le ressentir en elle, elle l’avait occulté face à la vision qu’il lui offrait de son sexe happé, mordu, torturé entre ses dents, entre ses lèvres. Elle avait saisi sa tête entre ses mains pour démultiplier la volupté et la domination de ses caresses humides, son regard émeraude plongé dans la noirceur du sien déclinant sous tant d'effronterie.
Aussi audacieuse qu’insolente, elle avait glissé son string le long de ses jambes, s’était détachée de l’étreinte buccale de Baptiste, avait jeté ses dentelles au sol et s’était retournée offrant une vision diabolique de sa croupe à son amant médusé.
Avec une infinie application elle avait continué à se caresser, de la fente de son sexe à sa petite étoile brune ...à quatre pattes sur la table de massage, offerte ...
Baptiste englobait de sa vision ces merveilleuses déclinaisons, entre le bombé de son sexe et ses intimes cavités qu’il ne demandait qu’à explorer.
A aucun moment leurs lèvres ne s’étaient effleurées, aucun son ne s’étaient échappés de leurs bouches si ce n’étaient de longues plaintes en doux gémissements.
Et pourtant, ils étaient, sans même avoir appris à se connaître, en totale fusion sensorielle, uniquement portés par leurs pulsions.
Le sexe d’Emma s’était paré d’une bien belle teinte nacrée sous la prouesse de ses caresses et comme par cette espace aimanté, Baptiste s’en était emparé.
Poussant son membre dans les ténèbres envoûtants, il avait arraché un cri de plaisir à sa maîtresse qui l’avait soudain réclamé à corps et à cris.
« Plus loin, plus fort, fais moi jouir, oh ouiiiii »
Plus rien ne retenait sa jouissance, fièvre au corps, plaisir au ventre, lèvres humides, regard fuyant elle n’accordait aucune rémission aux assauts virils de l’inconnu du métro.
Comme pour mieux le malmener dans son désir de la posséder, elle faisait don de la mouvance de ses rondeurs, à l’œil lubrique au masculin.
Ses mains calées sur la croupe altière et impudique d’Emma, avec une immense délicatesse, une véritable prouesse, entre ses fesses il s’était égaré, la pénétrant dans la douleur et le plaisir.
Elle l’avait réclamé encore et encore en ces lieux interdits, avait exacerbé son invasion érotique en lui proférant des propos indécents, voire vulgaires, jusqu’à ce que porté par la même déferlante de plaisir qu’elle, il se déverse entre ses reins dans un cri rauque et essoufflé par ses attaques viriles en ces lieux de perdition.
Lorsque le plaisir s’était fait évanescent, effondré sur le corps diabolique d’Emma, il lui avait susurré des mots édulcorés et avait divinisé la douceur de sa peau par quelques suaves paroles ...
Tout en se douchant, ils avaient eu un vrai dialogue, s’étaient enfin dévoilés leurs prénoms et s’étaient promis de se revoir le lendemain.
« Tu m’appelles, promis, lui avait-elle murmuré en effleurant enfin ses lèvres
-Promis, je t’appelle demain matin »
Elle s’était rhabillée rapidement, lui avait souri et s’était enfuie aussi furtivement que lors de son arrivée.
Dans la rame de métro qui la ramenait dans son quartier de résidence durant son séjour parisien, elle pensait déjà au lendemain quand il la retrouverait, certainement dans sa chambre d’hôtel c’est ainsi qu’elle le voulait.
Il viendrait, elle le savait...
La grisaille de ses pensées s’était dissipée, elle s’était momentanément débarrassée du fantôme inquisiteur qui l’habitait...
A suivre...
Une invitation au voyage ... très chere vous me donnez envie de prendre et reprendre... le métro
Rédigé par : bno | 01 mai 2007 à 22:26
Des propos indécents et vulgaires? Comment dans une telle situation ne pas l'être,les paroles s'échappant de sa bouche,telle une véritable éjaculation!!!je préfère me taire et rêver doucement...
bonne nuit Emma
Rédigé par : Peter-Pan | 01 mai 2007 à 23:20