AIGUILLES-BAS SANS DESSOUS

DOUCE ALIENATION

                                                           

                   

D’une démarche souple et féline

Sa silhouette aux courbes fines

Accroche au bord de vos regards

Une note fébrile au hasard.

Parfois si douce, parfois cruelle

Tantôt soumise, souvent rebelle

Le romantisme est son destin

Mais le charnel mène le train

Dans l’océan de ses pensées

Par l’érotisme concrétisé

Elle marche dans l’ombre du sillage

De son amour, son seul partage.

Il est mystère, elle le devine

Il est fantôme, elle le dessine

Accroche des larmes à ses gemmes

Pour lui crier les mots je t’aime.

Elle le désire à satiété

Jusqu’au plaisir en volupté,

Lui voue amour et fantaisie

Pour une nuit, pour une vie.

Si mystérieuse dans ses secrets

Elle diabolise tous ses regrets

Conjugue bonheur et avenir

Pour oublier le mot souffrir.

Elle est folie, aliénation

Plus de  repères dans sa passion

Pour cet amour obsessionnel

Elle évolue dans l’irréel.

SI VIRGINIE M'ETAIT CONTE

                                                

                                          

Je voudrais vous faire partager mon coup de coeur de la journée.

Il y a quelques temps je découvrais le talent de Virginie au travers de ses dessins ,de ses esquisses,puis de ses toiles.

Il y a quelques temps je découvrais l'artiste, un petit bout de femme pétillante,à l'allure juvénile,(pardonne moi Virginie)....

Et aujourd'hui en me promenant sur son blog ,je découvre...je découvre un de ses derniers dessins...

Et là, comment vous dire, le choc,une silhouette délicieusement sensuelle se dévoile sur le papier...

Une sylphide ensorceleuse à souhait.Comment ne pas succomber à ce regard provocateur qui vous invite à plus d'audace sans pour autant se préserver.Personnellement j'adore cette nouvelle évolution, ou pourrais je dire tendance, de l'artiste et je voulais tout simplement vous faire découvrir son univers si vous ne l'avez déjà fait:

VIRGINIE C'EST ICI

Merci pour les émotions que ton talent suscite Virginie!

Un jour mon Prince Viendra (Partie VII)

                        

                               

Justine avait perçu cette furieuse envie à peine contenue qui vibrait en Rémy. En ces instants divins, elle le ressentait à la fois comme un inconnu pourvu d’une attirance irrésistible et un homme si proche d’elle, qu’elle l’aimait tendrement.

Sa générosité charnelle, sa carence d’affection et la perception de ce désir ardent qu’il éprouvait pour elle, l’avait poussée à le rejoindre dans ses pulsions.

Elle s’était défaite de l’étreinte de sa bouche  s’était allongé à même le sol, à cet endroit précis où l’herbe était moins rare et plus grasse. Il  l’avait rejointe, mais elle avait roulé sur lui.

Le caressant, puis le chevauchant, le contact avait été violent, brûlant. Il allait et venait en elle sans même se mouvoir tant Justine, la tendre, s’était tout à coup transformée en furieuse sauvageonne sur le membre tendu de son amant. Sa jouissance était telle qu’elle l’avait inondé de sa cyprine se déversant avec passion comme une source salutaire.

Il avait failli, à chaque instant  se perdre en elle, la jouissance était puissante, mais le seul désir de lui donner encore et encore de la jouissance, l’avait incité à se retenir, pour toujours aller plus loin dans la découverte des sens de cette femme si belle dans le plaisir...

Impétueuse comme un cheval fougueux, volcanique, ses seins tendus vers la voûte étoilée, son cul cambré pour mieux profiter du sexe puissant et vaillant de Rémy, elle avait mené la danse longtemps...

Violence du duel les opposant, les rapprochant, corps enflammés, regards assassins, mains se touchant, se repoussant pour mieux s’attirer !

Autant de signes traducteurs d’un jeu incessant et palpitant de deux corps qui cherchent la domination mutuelle vers une dérive grisante d’un orgasme complice.

La flamme du désir avait grandi, brûlant le ventre de Justine, incendiant les veines de Rémy.

La retenant, son sexe planté en elle, ses mains agrippées solidement à ses hanches, il l’avait sentie frémir sous ses étreintes  et avait adoré l’entendre crier

« Je t’aime »

Son esprit s’était étourdi de ses trois mois et une folle tentation d’envahir son petit cul rebond l’avait surpris. Il avait imaginé  son sexe plus serré en ces lieux interdits et puis l’instant d’après, entre les chairs brûlantes de Justine, il s’était épanché, puis était resté en elle, ainsi jusqu’à ce que son membre  abandonne le doux fourreau qui l’accueillait.

Ils avaient perdu toute notion du temps, et comblés, grisés par le plaisir, s’étaient enlacés longuement avant de s’endormir au milieu de la nature propice et complice de leurs ébats amoureux.

Ils ne s’étaient réveillés qu’aux premières lueurs du jour, frissonnant dans la rosée du matin.

Naturellement, ils s’étaient embrassés, avaient rejoint le véhicule, puis sans un mot, Justine avait raccompagné Rémy jusque chez lui, admirant au passage ce paysage qui l’avait faite chavirer ....

Sur la départementale, ils avaient croisés des parapentistes déjà en route pour quelques heures de liberté au milieu des nébuleuses et des thermiques invisibles à l’image des rêves de Justine.

Aux souvenirs de ces images intemporelles elle avait renoncé a sa visite de Gourdon, et faisant demi tour sur la route avait pris la direction de Bar sur Loup, à la recherche d’une agence immobilière, la région en foisonnait. Elle était bien décidée à racheter une maison dans la région, son avenir était ici.

Dans un virage, perdue dans ses pensées au passé, elle avait failli accrocher le véhicule venant en sens inverse, complètement au milieu de la route. Le même cabriolet qu’elle avait croisé peu de temps avant. Elle avait klaxonné, furieuse, puis avait continué sa route ...

A suivre...

 

Un jour mon Prince Viendra (Partie VI)

THE REASON IS YOU
envoyé par MIDO06

En partant de Mougins, ils avaient repris la direction de Valbonne, laissant le foret et ses mystères derrière eux. Il avait tendance à conduire vite, trop vite sur cette petite route

Rémy, ralentis, tu me fais peur

-N’aies crainte je connais cette route par cœur

-Justement...

-Il le faut la lune est belle et pleine, les nuages défilent, il ne faudrait pas que ....

-Que quoi ?

-Je t’en ai trop dit, je ne dirais plus rien, si encore une chose caresse moi.

Avec un élan de tendresse par le biais d’un doux baiser posé légèrement sur sa joue, elle avait presque méthodiquement, défait le ceinturon de Rémy, ses boutons de braguette, un à un lentement, tiré sur la chemise pour l’arracher à la toile jeans et glissé une main sous son torse glabre. A cet instant précis Justine avait revêtu son costume de féline, et telle une chatte en quête de tendresse, on aurait pu l’entendre ronronner, de ces ronronnements qui laissent deviner un plaisir tactile.

Mais il n’avait pas eu le temps de penser que déjà elle fouillait son pantalon pour en sortir son membre déjà très gaillard et plein d’envie pour elle.

Le contact de ses lèvres sur son sexe brûlant, lui avait provoqué un désir plus ardent et  cela lui avait laissé présager une soirée avec elle largement au dessus de ses espérances, la soirée la plus érotique qu’il n’ait jamais vécue.

Elle était en train de le rendre fou au volant, il avait eu envie que cela ne s’arrête jamais....

La route sinueuse, le clair de lune qui éclairait son doux visage à travers le pare brise, ses douces lèvres qui parcourait sa hampe avec plaisir.

Il avait ralenti l’allure, mais ils étaient presque arrivés .La route s’était faite cahotique, et pour ne pas effrayer Justine, il avait caressé ses cheveux, enlevé chacune des épingles à chignon, libérant la lourde chevelure sur ses épaules dénudées.

Il avait particulièrement adoré cette vision presque irréelle de cette femme si désirable qui lui donnait autant de plaisir juste de ses lèvres, juste pour son plaisir, ses cheveux étalés sur son ventre

Il avait enfin stoppé la voiture.

Justine

-Oui

Elle avait tenté de se redresser, mais la maintenant ainsi penchée  sur son corps, il lui avait tendu un foulard

Justine, je vais te bander les yeux, n’aie pas peur, laisse toi faire !

Elle s’était laissée faire, puis il était sorti, avait fait le tour du véhicule, avait ouvert sa portière et lui avait saisi la main.

Maintenant, suis moi, fais moi confiance

Tout ce scénario était des plus excitants, et Justine s’y était prêtée avec beaucoup de plaisir

Sous ses pieds, un chemin sinueux, des cailloux sous les semelles, un vent frais dans les cheveux, le noir, le noir total, et .....Un désir, un désir ardent qui lui mordait le ventre, qui lui mordait le sexe.

Elle était belle, ainsi perdue au milieu de nulle part en pleine nuit, soumise et sensuelle, Rémy était presque en train de tomber amoureux....

Ils étaient arrivés tant bien que mal sur le site et d’un seul coup d’un seul il avait arrache le foulard des yeux de Justine en lui disant :

Prête ?

Elle avait découvert un spectacle grandiose, une larme avait coulé au coin de ses yeux

Au bord d’une falaise, son regard pouvait embrasser la féerie d’une vue  panoramique sous le clair de lune.

La silhouette sombre des collines environnantes se dessinait dans un ciel en train de s’assombrir, mais si envoûtant sous la clarté de la lune. Au loin la mer, véritable lac d’acier, dans laquelle on pouvait deviner le reflet de ce satellite aux pouvoirs sacrés, donnait à cette vision une magie presque irréelle. Justine avait serré très fort la main de Rémy en signe de béatitude devant autant de discernement.

Comment en si peu de temps avait-il pu deviner ses ressentiments et l’essence de ses émotions ?

Ils s’étaient assis cote à cote, subjugués par l’envoutement de leur vision

Il lui avait explique avec douceur et passion que c’était d’ici qu’il décollait avec ses ailes dans le dos, qu’il se laissait porter par les thermiques, empreint de liberté et de crainte aussi, un délicieux mélange qui lui procurait un plaisir intense, proche de l’orgasme

Voleras-tu avec moi Justine ?

Ces mots tapaient dans sa tête, aujourd’hui encore, elle lui avait promis comme une gamine « juré, craché » et pourtant ...elle ne l’avait jamais fait !

La magie de l’instant les avait emporté loin très loin, vers un pays merveilleux celui de l’imaginaire.

Allongés sur le dos, avec pour complice la lune seule pour témoin, ils s’étaient écoutés respirer, ils s’étaient écoutés penser, ils avaient entendu leur corps se désirer ...

Justine s’était promptement levée, déchaussée, puis s’était enfuie vers la voiture les feux encore allumés. Ses pieds s’étaient écorchés sur les cailloux, mais elle avait continué sans s’en soucier sous les appels de Rémy

Justine attends, où vas-tu ??Justine, Justine

Elle avait ouvert les portières de la voiture, allumé l’autoradio, une musique s’en était échappée.

une musique aux riffs envoutants .

Sous le regard émerveillé de Rémy Justine s’était mise à danser dans les faisceaux lumineux des phares.

Son corps dessinait des arabesques sensuelles pour lui, rien que pour lui...elle était fascinante diablement provocante et impudique dans sa mouvance et ses regards.

Elle avait fait glisser sa robe sur ses hanches, sensuelle, très sensuelle dans chacun de ses gestes.

Son soutien gorge avait volé sur le pare brise, puis elle lui avait offert sa cambrure en faisant glisser son string le long de ses jambes.

Sur le capot de la voiture elle s’était allongée, à plat ventre, ses reins cambrés, son cul offert à la vision de son amant, un rai de lumière entre les cuisses.

Il s’était approché, par les hanches l’avait saisie, puis allongé sur elle, lui avait mordu le cou, les épaules, le dos jusqu’à ses fesses arrogantes et pernicieuses, puis de ses lèvres avaient englouti ce sexe brûlant et juteux.

Dans cette ambiance cosmique sous une voûte étoilée, il s’était enivrée de la liqueur brûlante de sa Princesse qu’il allait combler. Il n’oublierait jamais cet instant..

A suivre....

                  

             

DERNIER DIMANCHE DE MAI

LENTO E LARGO
envoyé par MIDO06

Vision colorée pour un week end tout en noirceur.
Quelle pathétique journée ! Alors le rêve est bien présent, elle prend
la pose, il lui sourit, et lui murmure, continue, montre moi ton
désir, bouge.
La sur son lit, elle le désire, glisse une main sur son torse nu et
une autre sous le coton de son caleçon.
Sa peau est douce, son sexe dur, ses muscles bandés, ses cuisses
tendues. Elle sent sous la peau de cet homme qu'elle aime tant, battre la
vie au tempo de ses désirs ardents, un rare instant d'intimité. Sa peau
est si fragile, si douce et son gland si brûlant, si fier, presque
tendu à l'extrême. Elle peut sentir les palpitations de sa queue dans
le creux de sa paume, et savoure déjà cette larme si douce au bord de
son sexe, avant même l'avoir goutée.
Cette brillance lacrymale, ses yeux mi clos en disent long sur le
désir qu'elle lui procure, il est perdu ,en soumission. De la base de son
sexe, jusqu’entre ses fruits d'amour, elle l'électrise ,entre ses doigts si agiles dans la volupté de ses caresses.

Elle le conduit vers le plaisir, elle désire tant de lui, cette pluie fine  enchanteresse et
jouissive.
Enfin le voici. Entre ses mains il gicle puissamment ,et elle, sa douce, jouit avec lui dans un grand cri.

Alors, Sa semence, elle porte à ses lèvres, pour avec lui la partager dans un baiser ...

Je t’aime tu sais...

Un jour mon Prince Viendra (Partie V)

                                                                                                   

                                                                                                      

Ces mots résonnaient encore dans sa tête et quand aux images elles étaient ancrées au fond de son esprit à tout jamais

Ce regard vert la parcourant, la pénétrant par tous ses pores, ses caresses si douces, alors même qu’elle les conduisait vers le restaurant, tout était encore présent malgré le temps

J’ai réservé une table « A l’amandier », une table en terrasse, la vue est merveilleuse et en cette période de l’année, il est très agréable de manger en extérieur.

-L’amandier, tu m’as gâté, on y mange très bien, et l’endroit est romantique

Elle avait été surprise par cette réplique. Le romantisme serait-il l’adage des jeunes loups ou une façon détournée de mettre une femme dans son lit ?

Encore une fois elle s’en était voulue d’avoir d’aussi mauvaises pensées, Rémy était tout simplement un jeune homme charmant et respectueux et peut être amoureux. Mais cela relevait du fantasme !

Arrivé sur les lieux, il avait sauté de la voiture pour lui ouvrir la portière. Il y avait bien longtemps que son mari ne prenait plus le temps d’agir ainsi.

Il l’avait enlacée par la taille, et c’est ainsi en amoureux qu’ils étaient entrés dans le restaurant.

J’ai réservé une table au nom de Justine Thonon

Tout a fait Madame, à l’étage et en terrasse, suivez-moi

Le restaurant était pratiquement comble et le couple avait attiré des regards critiques et malveillants.
Rémy s’était amusé de la situation et avait posé un délicieux baiser sur les lèvres de Justine en glissant une main appuyée sur ses fesses.

Jaloux, ils sont jaloux, Justine elle est à moi.

-Arrête Rémy, tout le monde nous regarde

-Hum j’adore !

Cette insouciance avait encore plus exacerbé son désir pour lui.

Décidemment ce garçon avait quelque chose d’exceptionnel par rapport aux jeunes hommes de son âge.

Ils avaient commandé deux coupes de champagne et assis côte à côte face à l’immensité du paysage, ils avaient trinqué comme deux amoureux leur regard plongé l’un dans l’autre !

A nous deux Justine, je t’adore

A toi Rémy que la nuit soit belle

Rémy avait parlé, beaucoup parlé pendant tout le repas

Il lui avait parlé de ses études en faculté de droit à Aix, de son avenir, de sa vie, de son enfance au village sans sa mère, disparue alors qu’il était encore tout jeune, de ses difficultés, de ses joies, de ses peines.

Et toi Justine parle moi de toi, dis moi, parle moi de ta vie

-Rien à dire, une vie tranquille, un mari, les habitudes, la lassitude...l’ennui parfois.Mon mari est très pris par son travail, une vie quoi...

-Ne me dis pas que je suis un divertissement ou je m’en vais

Il avait tout à coup adopté une attitude sérieuse qu’il n’avait pas dévoilée depuis qu’elle l’avait rencontré

Cette soudaine révolte avait étreint sa poitrine, une culpabilité l’avait envahie, et, désorientée par cette réplique, elle avait passé sa main dans ses boucles brunes et lui avait murmuré

Je suis si bien avec toi.

Il avait saisi son autre main l’avait guidé entre ses cuisses

Regarde l’effet que tu me fais

-Mais tu bandes !

Elle n’avait pas évalué la tonalité de sa voix, les clients environnants avaient pu profiter de la réplique sous le fou rire de Rémy.

Justine avait demandé l’addition et réglé son addition promptement

Allons-y

-Non, es tu pressée ?

-Non pas vraiment !!

-As-tu peur que la clientèle me prenne pour un gigolo

-Ah bon tu n’en es pas un ?

-Justine je suis outré, laisse moi te le prouver à ma manière.je vais t’offrir un cadeau incomparable

-Un cadeau ?

-Oui un cadeau incomparable, donne moi les clés de la voiture et laisse toi guider par ton jeune chevalier servant

- Ta proposition est alléchante

Une fois devant le véhicule elle lui avait je té les clés qu’il avait saisies au vol

C‘est parti, lui avait-il murmuré en tournant les clés dans le contact

-Oui surprends moi !

Ila avaient démarré, lui en route vers son but, et elle vers un mystère ,la main de son jeune amant bien calée entre ses cuisses, gourmand de sa friandise

A suivre...

Un jour mon Prince Viendra (Partie IV)

                                                        

La hussarde attitude de son jeune amant opportun avait eu l’effet d’une bombe, et loin d’essayer d’oublier ses moments d’égarements pendant la pause repas, ces élans torrides avaient désinhibé son tempérament farouche.

Loin de chez elle, dans l’intimité d’une vieille maison de pierre à moitié vide, tout son univers de femme avait pris une autre dimension. Elle avait laissé, tout au long de l’après midi qui avait suivi leurs étreintes, son imaginaire l’envahir jusqu’à l’étouffer. Elle avait eu ,sinon de renouveler, envie de prolonger ce désir fou qu’elle avait de ce jeune garçon si séduisant par sa fougue et sa beauté juvénile mais pourtant si virile...

Il s’était affairé toute la journée pour progresser au plus vite dans sa tache et n’avait plus, à aucun moment, manifesté aucune attention à son égard.

Qu’avait-elle imaginé ? Ces instants volés dans l’intimité d’un nid improvisé n’était autre qu’une partie de baise, ni plus, ni moins, une occasion inespérée de faire l’amour avec une femme, une vraie, pas une gamine naïve et malhabile.

Pourtant elle avait essayé à maintes reprises, de la coquinerie dans le regard, de le détourner de ses occupations, mais son acharnement au travail avait eu raison de ses provocations sensuelles.

Ses muscles saillants, sa peau tannée par le soleil, à l’image d’une photo sur papier glacée, n’avait fait qu’exacerber les pulsions illégitimes de Justine.

Lorsque la température s’était faite plus clémente, il avait redoublé son ardeur à la tache, jusqu’a ce que ...

Bon, je crois que nous avons bien avancé, je vais te ramener à ta voiture, puis je ramènerai ma cargaison jusque chez mon père

- Ok, allons-y !

Ils avaient quitté la vieille demeure en silence, mais sitôt dans le camion, il lui avait avoué avoir passé de délicieux instants.

J’ai adoré te prendre ainsi, presque soumise à mes assauts

-Mais....veux tu que nous dinions ensemble ce soir ?

-Oui pourquoi pas !

-Je passe te prendre au hangar de ton père et puis nous irons dîner à Mougins, cela te va ?

-Parfait !

Lui déposant un baiser dans le cou et glissant une main entre ses cuisses, il avait, de l’autre, ouvert la portière du véhicule afin qu’elle puisse récupérer sa voiture de location

A ce soir Justine, on dit 20 heures

-A ce soir

Elle s’était enfuie rapidement, en songeant à la soirée qui l’attendait.

Empreinte d’érotisme et de sensualité, elle se sentait délicieusement séduisante comme peut l’être une femme qui vient de faire l’amour et qui se sent encore désirée. Elle en avait oublié son mari, et le fastidieux de son voyage dans le sud.

De toute manière, il ne saurait jamais ! Faute avouée à moitié pardonnée, quelle ineptie avait-elle songé, au volant de sa voiture qui la ramenait jusqu’à sa chambre d’hôtel.

Telle une jeune fille se rendant à un premier rendez-vous, elle avait mis un temps fou à choisir sa toilette, mais pour autant avait mis l’accent sur sa féminité, optant pour une lingerie divinement diabolique. Mais dans ses pensées tourmentées par sa soirée à venir, des questions innocentes s’étaient posées à elle.

Un jeune homme est-il sensible à la lingerie ou préfère t-il, le classicisme des dessous « Petits bateaux » ?

Pff, stupide interrogations avait-elle marmonné devant le miroir de la salle de bain, je n’ai pas ce genre de sous-vêtement.

Elle était donc restée elle-même, Justine, en proie à ses goûts très féminins.

Elle n’avait pas prévu, un tel rendez-vous, mais pour autant ses bagages regorgeaient de dentelles et froufrou.

Remontant ses lourdes boucles en chignon désordonné, elle avait intentionnelement mis en valeur sa nuque et ses épaules avec une robe bustier, style des années 50, et s’était juchée sur des mules noires et blanches en harmonie parfaite avec sa toilette.

Des yeux de biche au crayon, du rimmel pour donner une autre dimension à son regard, un soupçon de brillant à lèvres avaient peaufiné son allure de jeune starlette.

Sautant dans sa voiture aux alentours de 20 heures, elle était arrivée rayonnante au lieu dit du rendez-vous avec quelques minutes d’avance.

Rémy !!! avait crié une forte voix méridionale, Rémy, je crois que tu es attendu

Son arrivée était loin d’être passée inaperçue, les voisins étaient déjà à la fenêtre.

Rémy était apparu divinement attirant, chemise noire et jeans délavés, son regard vert encadrés par ses boucles brunes désordonnées, un délicieux sourire sur ses lèvres

Il avait sauté dans la voiture....à la hâte

Vite, filons, avant que nous ne fassions pas la une de "Nice Matin" demain matin

Justine avait démarré, faisant crissant les pneus sur l’asphalte de la place ....

Ils avaient ri comme deux enfants ...

A la sortie du village, elle s’était soudain arrêtée sur le bas côté, et en guise de promesses alléchantes avait embrassé Rémy  avec fougue et volupté, puis avait redémarré ...le goût de ses lèvres imprégnées aux siennes !

Justine, tu me rends fou !

A suivre....

                     

L'EROMANTISME

JE TIENS A REMERCIER PAR LE BIAIS DE CE POST UN DE MES LECTEURS QUI M'A FAIT PARVENIR UN MONTAGE PHOTO QUI M'A PARTICULIEREMENT SEDUITE.

L'EROMANTISME EST UN ART,ENTRE EROTISME ET ROMANTISME,LA FRONTIERE EST FRAGILE ,MAIS IL SAIT SEDUIRE A LA LIMITE DU LIBERTINAGE ,IL DEVOILE SES VISIONS,IL A DU TALENT ,J'AI DECOUVERT SON UNIVERS ET...JE VOUS LE LAISSE DECOUVRIR ici

MERCI EROMANTIK

Un jour mon Prince Viendra (Partie III)

                                       

Ce qui lui était apparu de  prime abord comme une corvée, avait pris soudain une note plus colorée et plus juvénile.

Lorsqu’ils avaient visité chacune des pièces, il s’était avéré que la tache serait difficile et bien plus longue que prévu, à savoir un jour ou deux au mieux, au pire...

Ecoute Rémy, je vais t’aider, je peux te tutoyer, dis moi ce que je dois faire.

-Bien avec plaisir, vous n’avez qu’à mettre en vrac tout ce qui vous parait ordinaire et le reste vous laissez je trierai, je m’occupe des meubles, c’est une tâche d’homme...

-Ok, ok c’est parti !

Chacun s’était affairé dans une pièce, la matinée s’était déroulée en va et vient dans l’escalier, ils n’avaient même pas trouvé un moment pour échanger quelques mots.

Aux alentours de Midi, Justine s’était éclipsée pour aller acheter quelques aliments, de l’eau fraîche et quelques canettes de bière.

A son retour elle avait trouvé  Rémy exténué, le torse nu dégoulinant de sueur, allongé sur un des rares lits qui restaient encore, les jambes pendantes.

Lorsqu’elle était entrée, il avait à peine bougé et avait murmuré :

Je savais que vous arriviez votre odeur, votre parfum, je l’avais repéré avant même de vous apercevoir. Une odeur de femme !

-Tu me troubles, tu es si jeune

-25 ans, j’ai 25 ans cela vous parait-il jeune ? Qu’avez –vous apporté ?

Ce disant, il s’était relevé et assis sur le lit, son regard vert planté dans le sien, son torse bien droit et sculpté.

Elle lui avait tendu une bière bien fraîche qu’il avait saisie doucement, mais de l’autre main, il s’était emparé de la taille de Justine et l’avait attirée à lui entre ses cuisses écartées. Elle n’avait même pas résisté une seconde, avait fermé les yeux, perdue qu’elle était par une attirance aussi sauvage que celle qui l’envoûtait

Il ne faut pas, Rémy

-Hey, je veux juste vous parler, vous sentir, vous effleurer, laissez moi rêver un instant. Qu’allez- vous imaginer ?

Sans plus réfléchir, elle avait laissé tomber ses courses, l’eau roulant par terre, les fruits s’éparpillant sous le lit.

Elle avait retiré son t- shirt de collégienne dévoilant, sans aucune vertu, sa lourde poitrine ronde, et s’était jetée sur le torse nu de Rémy. Elle l’avait embrassé à en perdre la raison, avait enroulé sa langue autour de la sienne, avait baisé sa bouche avec une passion dévorante, comme si Rémy était l’amant qu’elle attendait depuis toujours.

Puis effrayée par son comportement impulsif, elle s’était arrachée à ce baiser morsure, avait repoussé violemment le jeune garçon d’une main sur sa poitrine, alors qu’il essayait de retenir l’étreinte.

Pardon rémy, je suis devenue folle ! avait-elle murmuré en tentant de remettre son t-shirt.

Sans aucune réponse, il s’était levé promptement, avait jeté le haut de coton avec violence, l’avait solidement prise par les hanches, retournée, culbutée sur le lit, ses seins frottant la toile rugueuse des matelas d’antan.

De toute évidence, elle avait sous estimé les désirs fougueux du jeune étalon.

Rémy !!!

Avec autant d’assurance, il avait fait glisser son string, le long de ses cuisses, s’assurant au passage d’une caresse fugace que le sexe de sa belle était bien irrigué.

Relevant sa jupe plissée au dessus de sa croupe, il avait avec force, glissé ses mains sur ses reins bien cambrés pour en accentuer la volupté et d’un seul coup d’un seul, sans aucun autre préliminaire, en elle, avait planté son membre en érection.

De coups de rein en va et vient dans cette rivière souterraine, il avait arraché des cris de plaisir animal à la bourgeoise qu’elle était, réclamant avec force son du, un plaisir presque inconnu.

Quand en elle il s’était perdu, les yeux mi clos, l’haleine courte et saccadée, il avait, avec une force décuplée, saisi le bas de sa chevelure, l’obligeant à renverser sa tête en arrière, pour exhorter son orgasme toute en virilité, de ceux fougueux et bestial de la jeunesse passionnée.

Passée la violence de l’extase, il s’était effondré sur elle, lui avait avec application mordillé les oreilles, embrassé la nuque et mystérieusement, murmuré des mots d’amour, de ceux que chaque femme aimerait s’entendre dire après avoir baisé.

Elle avait attribué ces quelques douces paroles susurrées au creux de son oreille à la folle naïveté d’une juvénile attirance. Elle l’avait embrassé avant de se rhabiller en silence, honteuse, mais sans un soupçon de culpabilité...

A cet instant, dix ans plus tard, elle revivait la scène avec le même émoi, et cette sourde fièvre qui venait d’envahir son corps ne l’avait pas laissée indifférente. Un désir impulsif venait de l’envahir, ses dentelles en étaient toute imprégnées. Quelques années  et quelques amants plus tard la vision de l’instant était toujours aussi torride...

A suivre...

    

Un jour mon Prince Viendra (Partie II)

                              

Dans sa quête du bonheur, toute jeune qu’elle était, elle s’était laissée dépasser par une abondance de sentiments non identifiés et embarquer  sur le beau cheval blanc de son Prince Charmant. Le bonheur à deux, intense et complice c’est ainsi qu’elle avait vu la vie convaincue quelle y avait droit...Mais le sort en avait décidé autrement, et elle était aujourd’hui revenue sus ses pas, persuadée que son bonheur se trouvait ici, à portée de main.

Depuis la route qui la menait à Gourdon elle pouvait apercevoir de nombreuses ailes tournoyer dans le ciel .Le ciel était dégagé et les adeptes de parapente portés par les courants se laissaient aller aux délices de la liberté dans les cieux.

Justine avait arrêté un instant son véhicule sur le bas de côté de la route, pour les observer un instant. Bientôt viendrait son tour, elle avait décidé récemment de s’offrir un baptême de l’air en biplace, pour le fun, pour savourer à pleins poumons de savoureux instants de liberté.

Rares étaient les véhicules sur cette route départementale, pourtant au détour d’un virage, elle avait croisé un autre cabriolet aux ailes rutilantes conduit fort prudemment par un conducteur d’une quarantaine d’année, peut être un peu moins. Elle avait eu le temps de l’observer, et l’espace d’un instant, elle avait cru reconnaître ....non ce n’était pas possible, ce ne pouvait être lui. Elle s’était égarée, son imagination lui jouait encore des tours, son imagination ou un désir de retour en arrière.

Elle avait à nouveau arrêté le moteur de son véhicule, se remémorant un épisode de sa vie qu’elle avait essayé d’occulter, mais qui était là, bien présent.

Elle se rappelait dans le moindre détail cette aventure ....

Cela remontait à 10 ans plus tôt, elle était encore une  jeune femme, à peine 35 ans.

Philippe, son mari, lui avait demandé de s’occuper de la succession de sa grand-mère ...en quelques mots...

Il faut que tu ailles à Gourdon, que tu fasses débarrasser la maison de Mamie de tous ses meubles et que tu la mettes en vente. Je n’ai pas le temps....Je t’ai pris un billet d’avion et loué une voiture . Fais ça pour moi ma Chérie !

Une bien lourde charge pour la jeune femme qu’elle était alors, assistée, mais elle s’était exécutée, sans contester.

Cette maison était toute son enfance et lorsqu’elle était entrée dans la fraîcheur de la pièce, elle n’avait pu réprimer une larme au coin de son regard.

Fallait-il que son mari soit à ce point insensible, pour ne pas venir lui-même sur les lieux !

A présent, elle le savait, c’était sûrement son infidélité qui avait dicté ses actes.

Se renseignant auprès des commerçants voisins, elle avait dégoté un petit brocanteur qui avait pour habitude de vider les maisons destinées aux ventes urgentes. La maison ne regorgeait pas de trésors d’antiquité, loin de là, la brocante lui avait paru la meilleure solution.

Elle avait pensé en aviser Philippe, mais craignant les bougonnements, elle avait agi de son propre chef.

Le brocanteur en question se trouvant dans le village d’à côté, elle avait décidé de se rendre sur les lieux. Un monsieur fort aimable avec un accent méridional, l’avait accueillie.

« Qu’est ce qu’elle veut la petite dame ?

-Bonjour Monsieur, je dois mettre la maison de ma grand- mère en vente et j’aimerais que vous la débarrassiez de ses meubles !

-Pas de problème, Mademoiselle, voyons voir ...demain ça vous convient

-Parfait plus vite je serais rentrée, mieux ça sera.

-Juste ....ce n’est pas moi, c’est mon fils Rémy qui viendra, j’ai un chargement à Grasse demain

-Pas de soucis, quelle heure ?

-Demain matin, huit heures ! A l’entrée du village

-Un peu tôt non ?

-Sommes dans le midi Mademoiselle, après il fait trop chaud. Mademoiselle comment ?

-Madame ! Justine ...

-Ça sera, mademoiselle Justine pour moi...

-Bon ok, je vais trouver un logement sur place...Au revoir

Arpentant le village de Bar sur Loup, elle avait pris une chambre à l’Hôtellerie du Château, pour ne pas trop s’éloigner du lieu de rendez-vous !

Après un repas frugal, elle avait rejoint sa chambre pour un sommeil et une nuit digne d’un enfant.

Le lendemain matin après avoir pris un petit déjeuner dans sa chambre, vite toilettée, vite habillée d’une jupette sportive et d’un t-shirt assorti, elle s’était rendue plus tôt au rendez-vous.

Le fils du brocanteur était déjà là, assis au volant de son camion.

A son arrivée, il était descendu de son véhicule pour la saluer.

Bonjour Justine, lui avait –il lancé, tendant une main énergique. Pardonnez moi mais mon père, enfin mon père est un peu...il ne m’a donné que votre prénom

-Va pour Justine, enchanté, heu ??

-Rémy, je m’appelle Rémy

Justine avait été subjuguée par la beauté virile de ce garçon.

D’une carrure athlétique, les cheveux peu disciplinés, une barbe naissante et des yeux verts,un beau cul bien moulé dans un jeans délavé, il avait l’apparence d’un jeune étudiant, mais en rien d’un brocanteur.

Un fol émoi avait traversé son esprit un , ce jeune garçon l’avait séduite dans l’instant. Sa  fidélité sentimentale lui avait fait soudain défaut, et le rouge sur ses joues en avait témoigné.

Laissez donc votre véhicule ici et montez avec moi dans le camion, les places sont rares dans le village

En grimpant sur le siège passager, elle avait largement découvert ses cuisses sous le regard très affuté du brocanteur étudiant. Il avait souri et avec un aplomb déconcertant lui avait avoué:

C’est mon jour de chance aujourd’hui, je vous trouve charmante Justine, tellement...

-En avant jeune homme, nous avons du travail..

.

Mais intérieurement il en allait tout autrement de ses pensées. C’est elle qui avait de la chance d’être tombé sur un garçon aussi charmant.

L’utilitaire avait démarré dans un grand nuage gris et cahotant ils avaient rejoint la vieille maison à débarrasser.

La journée devait être longue, très longue, au point qu’elle ne l’avait jamais oubliée...

Tournant la clé dans le contacteur de son cabriolet pour rejoindre enfin Gourdon,elle avait démarré sur les chapeaux de roues essayant de chasser les images sensuelles qui resurgissaient du passé.

A suivre...