Chacun, à leur manière me prêtent leurs notes de musique, et je me perds sur des chemins psychédéliques.
Mais où est-il l’amant de mes pulsions, celui qui trouble mes visions et dirige mes pulsations.
Le seul timbre de sa voix procure en moi un vrai émoi que j’ai du mal à repousser.
Il est ici ou bien là bas, mais jamais, au grand jamais, je ne me sens abandonnée, tant ses mots doux et ses complaintes ont pris vie dans mon âme de femme soumise à ses prières.
Il m’accompagne et me conduit, son regard au bord du mien, son souffle court dans mes poumons, battement de cœur en harmonie pour mes complaintes en insomnie.
Dans l’alliance de nos désirs par la distance sacralisée, il emprisonne la féminité de mes rapports à ses bontés. Je le désire, je lui crie, mais le beau diable n’entend pas, je le devine, je le saisis, mais sa main glisse, il me renie, m’abandonne à mes prouesses de l’aimer dans le silence d’une chambre par son enveloppe charnelle désertée.
Ma tête résonne et s’emprisonne dans les coulisses de la musique qui me conduit dans mon plaisir en solitaire.
Ne plus pleurer, ne plus hurler, repousser loin mes assassines lamentations, pour lui donner juste la vision d’une femme amoureuse généreuse de ses désirs, de ses plaisirs, pour le dompter et l’envoûter, pour que l’amour qu’il lui a donné et le désir qui l’accompagne, il puisse lui rendre dès son retour.
Entre mes cuisses je le réclame, offre mon cœur le met à nu, comme un cahier de doléance sur une page de velours, je l’implore, je le supplie. Dans un souffle, et dans un cri, lancinante musique du plaisir j’atteins l’orgasme démultiplié par le ballet de son regard et de ses gestes que je devine dans le noir, derrière le bleu de mes paupières. Ouiii c’est cela, je jouis de lui, de ses pensées si libertines, de ses désirs inavoués et je m’envole comme une catin dans son monde sataniste.
L’orgasme est là, l’orgasme m’atteint, et je m’effondre sur le rubis de mes draps pourpres, le cœur en larme, le corps en transe, mes mains trempées par le désir ...mon regard flou pour le plaisir de ses yeux, reflets d’acier dans le lointain, virtuelle et diabolique vision de notre union imaginée.
Je t’aime...et toi....
... moi aussi ...
Rédigé par : bno | 02 mai 2007 à 21:55
Je suis envouté et laisse mon esprit divaguer sur ce corps qui me fait rêver,ne pouvant répondre à cette question franchement posée,puisque je ne sais à qui elle est adressée...
Et pourtant........
Rédigé par : Peter-Pan | 02 mai 2007 à 23:27
Once upon a time...
Un chien, de pure race, petit chien, de poche sans rien mais avec tout,museau,pattes,queue et oreilles.
Youki, puisque c'est son nom, convoitait la belle gamelle de Molosse, chien quelconque mais plutot d'humeur baveuse et degoulinante du haut de son metre vingt, hauteur à laquelle on pouvait froler ses oreilles, hauteur à laquelle, Youki d'ordinaire ne se hissait pas...
Hélas un jour d'envie, de grande faim, de convoitise, Youki osa s'approcher de la gamelle de Molosse... roulé, boulé, rampage,cachage derrière les hautes herbes de la propriété...Objectif en vue, GO! Youki se jette sur la paté tant desirée!
Molosse surgit, Youki se fait croquer...
Moralité: à trop vouloir etre l'elu on finit par oublier ce que l'on a...
Effel... La soupe est toujours meilleur ailleurs, à condition de ne pas devoir la partager sinon les plus forts mangent les plus faibles... Toi jane moi tarzan!
Rédigé par : Effel | 03 mai 2007 à 13:12
Que ce texte est beau....Mais c'est bizarre, ça me rappelle quelqu'un...
Rédigé par : papillon | 05 mai 2007 à 07:29
Tiens Papillon, toi aussi?
Rédigé par : Peter-Pan | 05 mai 2007 à 09:57