En un instant elle avait débarrassé Baptiste de tout vêtement superflus, et l’avait enrobé de son regard inquisiteur. Chaque parcelle avait été détaillée par son œil admirateur de la sensualité qui se dégageait de l’enveloppe charnelle de son inconnu.
Elle avait promené ses mains et ses lèvres avec une infinie volupté jusqu’à arracher des soupirs de plaisir à l’identique de ceux que peuvent exprimer les femmes quand l’érotisme les emportent loin du monde environnant.
Elle s’était attardée longuement sur le sexe de son amant innopiné, parcourant de sa langue la douceur de sa hampe, ressentant sous ses papilles la moindre veine dilatée et irriguée par un désir de plus en plus envahissant.
A maintes reprises, sous les prouesses de la bouche d’Emma, il s’était retenu d’exploser dans sa gorge mais c’était pour à chaque fois démultiplier la jouissance qu’elle savait entretenir. Sous et sur sa langue elle pouvait ressentir la moindre marbrure de ce membre bandé à l’extrême, et cet extrême lui donnait un plaisir, un désir qu’elle désirait concrétiser. Il l’avait ressenti dans cette manière très désinvolte et concrète à la fois, qu’elle avait eu d’écarter ses cuisses.
Elle lui avait dévoilé un sexe ouvert et d’une douceur affolante. De ses lèvres à son clitoris ces chairs lui étaient apparues comme un délicieux fruit juteux à déguster, à savourer jusqu’à le dernière goutte, un fruit défendu mais largement conquérant.
Se défaisant de la gourmandise pulsionnelle d’Emma, il avait porté ses lèvres à son sexe, en avait écarté les pétales pour en atteindre le cœur et sa rosée.
Il maintenait ses jambes ainsi écartées, caressant la douceur de l’intérieur de ses cuisses, et la butinait pour en extraire ce délicieux nectar dont elle lui faisait maintenant offrande sur une mélopée sensuelle.
L’instant n’était plus à la retenue, elle allait s’abandonner à toutes ses pulsions, à tous ses désirs jusqu’à la jouissance, elle le savait elle irait très loin dans le plaisir avec cet inconnu qu’elle avait détourné impunément de son destin.
A suivre...
Oh que non,ce fruit n'est pas interdit;bien au contraire il s'offre généreusement à qui sait l'ouvrir délicatement pour s'y désaltérer et en apprécier toutes les saveurs;d'une langue bien agile,c'est la promenade merveilleuse en creux et en bosses qui conduit à ,un abandon total et une délectation complète de deux êtres envahis par un plaisir proche de l'explosion...
Rédigé par : Peter-Pan | 30 avril 2007 à 19:35
Tu sais que parfois tu es 'difficile' à lire quand on est seule et non attendue ni désirée nulle part et par personne ? ;-)
Très beau texte, encore une fois.
Rédigé par : euqinorev | 30 avril 2007 à 21:41
@euqinorev:désolée de te rendre les instants difficiles,mais encore merci pour le compliment!
Rédigé par : mysterieuse | 01 mai 2007 à 01:41
Délicieux ...
A suivre ? je suis ! je te suis, partout ... ;)
Rédigé par : bno | 01 mai 2007 à 15:11