Emma aimait ses mains sur sa peau, cette façon très particulière qu’il avait de conjuguer pressions et caresses, douceur et fermeté sur ses courbes et sur son sexe.
Elle se mordillait les lèvres pour étouffer tout son plaisir à chaque fois qu’elle succombait sous une nouvelle cajolerie...
Humm !cela devenait insupportable, c’était tout son corps à présent qu’elle tentait de maîtriser.
Elle avait deviné cette tendresse au seul effleurement de sa main sur la sienne....
Elle adorait marcher dans Paris, le nez en l’air, toujours en quête de quelques architectures, ou le regard lointain pour dégoter quelques boutiques si parisiennes par leur décoration ou leur atmosphère comparable à aucune autre...
Mais les musées avaient eu raison de sa capacité à ne se déplacer qu’a pied, elle était éreintée et avait décidé de rentrer en métro jusqu’à l’hôtel...
Il fallait qu’elle soit reposée et séduisante pour gérer au mieux le rendez-vous professionnel du lendemain qu’elle avait coordonné avec son escapade « thérapeutique ».
Cet entretien pouvait changer sa vie, alors elle comptait bien mettre tous les atouts de son côté et en priorité sa féminité.
Il était grand temps qu’elle recouvre son indépendance financière et lorsque ce petit éditeur l’avait contacté, elle y avait vu là une opportunité exceptionnelle de se libérer de son joug marital, du moins partiellement...
Peu habituée aux transports en commun, elle avait longtemps hésité, pour enfin se laisser emporter par la sagesse. Elle n’était guère qu’à deux ou trois stations de son hôtel ...
Lorsqu’elle était rentrée dans le wagon, une impression de tristesse s’était emparée d’elle à la vue de tous ces gens dont le visage semblait figé de solitude et de stress, voire de fatigue.
Pas ou peu de femmes aux tenues vestimentaires pouvant laissant entrevoir un soupçon de féminité. Elle avait rapidement pris conscience qu’elle dénotait au milieu de cette foule anonyme et en avait ressenti une certaine gêne, si ce n’était....le regard appuyé que lui avait lancé un homme d’une quarantaine d’années.
Elle avait senti son regard couler le long de ses formes féminines épousant chaque courbe avec une indécence qui l’avait séduite. Elle n’avait pu réprimer un frisson qui avait parcouru son échine, et rosi son doux visage. Elle s’était installée face à lui en tentant de l’ignorer mais l’insistance avec laquelle il avait continué à la dévisager avait eu raison de son discernement. Elle avait levé les yeux et lui avait souri.
A l’approche de la station de la Motte
Piquet
, il s’était excusé, s’était levé saisissant la barre pour ne pas tomber. Elle en avait fait de même, et leurs mains s’étaient effleurées dans la plus grande candeur, mais ces frôlements anodins avaient été accueillis par un échange de regard plus que suspect entre eux.
Il était descendu, elle l’avait suivi, inconsciemment...
Elle en avait oublié de quitter le Metro à la bonne station et la fatigue qui l’avait conduite jusqu’ici....
Toujours juchée sur ses escarpins à haut talons et moulée dans sa jupe de daim fauve, elle avait poursuivi d’un pas agile sa filature .Il marchait vite, très vite et l’étroitesse de sa jupe entravait chacun de ses pas .Il s’était arrêté, retourné, l’avait toisée du regard et avait continué son chemin.
Quelle folle tu fais ,comment avait-elle pu penser ...Un peu plus loin ,il était entré dans un immeuble ,avait traversé une petite cours intérieure, puis elle avait entendu une porte claquer, puis le silence.
Pourquoi avait –elle rejoint le Bar à l’angle de la rue, peut être pour se donner une contenance face à ce cuisant fiasco.
A peine une demi-heure s’était écoulée, quand il était réapparu au comptoir du bar
« Bonjour Baptiste, un petit café, comme d’habitude
-Oui merci, j’ai un peu de temps devant moi !
Après avoir consommé, il s’était rapidement éloigné non sans avoir jeter un regard troublant vers Emma.
C’en était trop, elle avait réglé sa boisson et avait engagé le pas derrière lui...
Même trajet, même petit cours intérieure, mais cette fois elle n’avait pas entendu le claquement de porte et un rai de lumière artificielle témoignait de son entrebâillement.
Elle avait poussé la porte ...et était entrée dans un lieu étrangement aseptisé et aromatisé d’essences rares et boisées, un mystérieux endroit qui invitait à la méditation !
Sur un fond musical, une voix masculine l’avait invitée à se déchausser !
« Enlève tes chaussures, mets toi à l’aise »
Etonnamment, elle avait obéi !
Au milieu de la pièce trônait une table de massage
« Installe toi, ferme les yeux, et laisse toi faire, surtout laisse toi aller »
Elle l’avait senti s’approcher d’elle et s’était abandonnée aux ordres de Baptiste..
A SUIVRE.
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