Elle s’était réveillée frissonnante, mais engourdie par un premier sommeil pesant.
Ses yeux mi-clos avaient enrobé en un instant la pièce dans laquelle elle se trouvait. Elle avait perdu toute notion d’espace et de temps.
Que faisait-elle dans cette chambre, et pourquoi frissonnait-elle ainsi ?
Les quelques flammèches résiduelles du feu de cheminée l’avaient soudain rendue plus clairvoyante.
Une chambre d’hôtel, la neige, Armand...elle attendait Armand.
Elle s’était retournée lentement et l’avait découvert les yeux rivés sur son corps à demi dénudé.
Pour découvrir les courbes voluptueuses de Léa enfin débarrassée de sa toilette, il avait, durant son sommeil, repoussé les draps à mi cuisse de la jeune femme.
Cette silhouette pourtant fine lui avait dévoilé une croupe aux rondeurs envoûtantes sous une cambrure vertigineuse.
Il était resté là un moment son regard subjugué par la féminité qui se dégageait de ce corps à demi engourdi, et qui paraissait pourtant si généreux de prouesses sensuelles.
Léa avait senti le désir de l’homme courir sur elle, et l’avait regardé, les yeux mi clos, comme une chatte en quête de caresses.
Se mouvant sur les draps avec une délicate provocation, elle lui avait saisi les mains pour l’attirer à lui, mais il avait résisté.
Elle qui l’avait imaginé, pénétrant dans la pièce et l’obligeant à se lever, la serrer contre son corps, saisir ses fesses à pleine mains sous sa chemise ,arracher sa culotte de dentelle et presser son sexe gonflé de désir contre son ventre chaud.....voilà qu’il refusait ses avances.
Il s’était éloigné, avait analysé sa déception sur son visage et savouré l’aveu involontaire qu’elle venait de lui faire au travers de moue boudeuse.
Son désir était bien présent...
Elle était délicieusement désirable, ses cheveux ébouriffés, ses seins à moitié dénudés, ses dentelles qui lui moulaient si harmonieusement son petit cul.
Sur qu’elle prendrait un plaisir particulier quand il lui ôterait avec ou sans délicatesse, tout dépendrait de ses talents d’ange de douceur ou de tigresse. Il pressentait en elle une amante charnelle et gourmande de plaisirs libertins.
Puis il lui avait parlé doucement, elle lui avait répondu, mais avec beaucoup d’autorité il lui avait intimé l’ordre de se taire.
Sa voix avait oscillé entre douceur et rudesse en un instant...
Elle avait fermé les yeux et s’était laissée guider par cette voix qui s’était faite soudain plus chaude, plus grave plus pénétrante comme une musique.
Elle avait bu ses paroles qui l’avaient accompagnée comme une partition à se perdre sous ses propres caresses qu’il dirigeait de sa voix suave mais autoritaire.
Dans cette chambre loin de tout son univers habituel, elle le savait, le pressentait, il allait endosser le rôle de chef d’orchestre de son plaisir, de leur plaisir.
Elle avait déjà perdue tout contrôle, une fièvre torride avait pris possession de son ventre, de son sexe, avant même qu’il n’ait posé une main sur elle.
Elle n’avait plus aucune envie de dompter ses tentations, elle était haletante, offerte, déjà prête à se faire dévorer, déjà prête à happer avec voracité le membre de son amant dans son intimité...
Il avait su faire naître en elle, une sensation de manque pour exacerber son désir de lui...
A suivre....
De l'image ou du texte quel est le plus excitant,je ne saurais le dire,mais l'ensemble fait du lecteur cet esclave de la sensualité que je suis dans l'attente de la suite...
Bon week-end
Rédigé par : Peter-Pan | 30 mars 2007 à 22:32
Ben alors quoi, il est parti en la laissant comme ça ?
Rédigé par : euqinorev | 31 mars 2007 à 10:16