La chambre, située au premier étage de cette gentilhommière était très accueillante.
La pièce transpirait d’érotisme et de sensualité à l’image du nom de l’Auberge.
Elle ne ressemblait en rien à celles plus anonymes qu’elle avait l’habitude de fréquenter lors de ses déplacements.
Un feu crépitait dans une vielle cheminée de marbre, une méridienne de velours pourpre semblait vous inviter à une lasciveté improvisée.
Les lourdes tentures, aux teintes assorties, qui encadraient les hautes fenêtres arrondies donnaient une note luxurieuse à cette salle aux charmes d’un autre temps.
Un grand lit à baldaquin trônait au milieu de la chambre, une véritable incitation à la débauche dans l’esprit quelque peu empreint de libertinage de Léa.
En définitive cela ressemblait beaucoup à un décor théâtral propice à la volupté et a l’abandon.
Posant ses bagages à même le sol, elle avait entrepris la visite de la salle de bain dans cette ambiance surchauffée par le feu de cheminée dans l’âtre.
La baignoire était en accord parfait avec l’atmosphère ambiante, de ces vielles baignoires sabots qui laissaient imaginer des servantes s’affairant autour de la toilette de la belle Marquise dite des Anges. Léa aurait presque pu entendre les sourires amusés de ces jeunes filles versant de l’eau chaude à grands coups de brocs sur des sels parfumés à la fleur d’oranger.
Son imagination était plus que vagabonde à cette heure tardive de la journée, et l’illusion avait fait place à l’envie.
Après une douche bien méritée, elle avait pris un soin particulier à son habillage déshabillé.
Se vêtir de peu, feindre la nudité toute en sophistiquant les courbes naturelles s’avérait être un art très difficile, bien plus difficile que celui de se mettre en valeur sous des apparats féminins.
Elle avait glissé une chemise blanche à même son corps nu juste habillé d’une note de son parfum au creux de son cou, et recouvert ses charmes intimes d’un boxer de dentelles noir qui laissait largement entrevoir la rondeur de ses fesses.
Se mirant avec complaisance dans la psyché, elle avait découvert une femme séduisante, mais surtout vêtue de mystère et de lubricité.
Elle avait éteint la lumière, laissant la pièce baignée dans une semi obscurité pigmentée de couleurs orangées des flammes vacillantes du feu de cheminée.
Elle s’était glissée dans les draps et avait commençé à l’attendre, lui cet homme qu’elle connaissait à peine.
Elle avait essayé d’imaginer la scène, fantasmant sur les différentes approches possibles.
Elle le devinait pénétrer dans la pièce, deviner ses rondeurs à la lueur du feu, poser son regard tendre sur une nuque fine et offerte à ses baisers morsures.
Elle le devinait poser ses doigts légers sur sa poitrine nue, soulever sa chemise pour glisser plus avant dans ses douces caresses.
Son esprit vagabond l’avait faite divaguer au point que malgré elle, elle avait lentement ouvert ses cuisses, offerte qu’elle était à de plus intimes promesses de volupté.
Ses fantasmes, son désir de plus en plus pressant l’avaient doucement enrobée .Tout son ventre et son sexe enflammé avaient appelé à beaucoup plus d’audace.
Elle avait, avec beaucoup de retenu, repoussé son désir de caresser son corps de la pointe de ses seins jusqu’à son sexe chaud et déjà tout humide.
Contrôlant ses pensées, elle avait pour calmer ses torrides ardeurs, dompté ses tentations et assagi son souffle
Emportée par la fatigue, et la chaleur ambiante elle avait fini par s’endormir.
Il était minuit trente...
A suite..
Il est minuit trente Chère Marquise et je vous sens fatiguée
Hiiiiiii
Rédigé par : Peter-Pan | 28 mars 2007 à 23:49
A mon avis, Peter, elle ne va pas dormir longtemps.....Vite, vite, la suite...
Rédigé par : papillon | 29 mars 2007 à 06:30