Ils s’étaient effondrés, éreintés de plaisir et de tendresse.
Allumant la dernière cigarette qui leur restait, ils l’avaient partagée en toute simplicité. A la lueur du briquet, Thomas avait dévisagé Alice, recherchant encore dans ses traits des traces de plaisir. Les cheveux ébouriffés, des cernes sous les yeux traduisaient une nuit agitée mais délicieuse.Elle était belle à en crever, encore imprégnée d’une jouissance évanescente.
Elle s’était blottie contre son épaule, à la recherche de quelques senteurs de parfum et de sueur mêlées. Elle recherchait encore cette odeur de désir si envoûtante que dégage le corps en proie à des envies.
Ils avaient bu un dernier verre, avaient parlé longtemps, s’étaient murmurés des tendresses, presque des mots d’amour, presque des promesses. Qu’ils ne pourraient pas tenir.
Après ils avaient recommencé encore et encore, à s’aimer, se caresser dans la turbulence et la douceur, dans le plaisir et la douleur, dans l’allégresse des caprices, hors des limites des interdits.Elle lui avait tout accordé, la moindre de ses envies, il avait su lui susciter tous les dons d’elle-même, il avait su lui rendre bien plus encore !
Les lueurs blafardes de l’aube naissante venaient d’effleurer leurs corps enlacés dans les draps blancs froissés par des tumultes de volupté quand Thomas s’était enfin endormi.
Elle l’avait regardé longtemps, avait continué à lui parler doucement, lui avait dit des mots qu’il ne soupçonnerait jamais.
Il ne saurait jamais que ce n’était pas à lui qu’elle venait de se donner corps et âme. Un sentiment de trahison impardonnable et inavouable l’avait envahi, et puis elle avait pleuré, pleuré chaudement...jusqu’à épuisement, jusqu’ à ce que le sommeil l’engourdisse doucement.
Elle s’était faite petite, toute petite dans les bras de son grand scandinave, essayant de lutter contre l’épuisement, pour savourer encore le bonheur de cette aventure aux portes du sommeil.
Elle s’était soudain sentie bien,étrangement bien ! Dans sa tête résonnaient les notes sereines et magiques d’une nocturne de Chopin ...
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Alice se sentait épuisée mais bien , détendue ,elle en avait presque oublié ses déboires passés...L'amour sans limites , à corps perdus était pour elle le meilleur des remèdes.Tout en elle se relachait ,son esprit se sentait libre.Sa peau luisante de transpiration et de secrètions sexuelles provenant de son corps comme de celui de son bel amant aurait peut-être encore supporté quelques caresses,bien qu'une grande fatigue et une certaine lassitude commençait à s'emparer d'elle...Son esprit lui travaillait encore à cent à l'heure,son esprit de garce prête à tout pour assouvir sa vengeance....
Rédigé par : Peter Pan | 14 décembre 2006 à 18:38
bonjour j'ai découvert ce blog au hasard de mes ballades sur le net... et j'apprécie beaucoup tant les textes que les images...peut être passeras tu voir le mien...quelques photomontage (mes "Nues-mérique")... et échangerons nous peut être? amicalement phil
Rédigé par : aphil | 15 décembre 2006 à 17:18