AIGUILLES-BAS SANS DESSOUS

LA RESSURECTION D'ALICE

                                       

Depuis qu’ils s’étaient retrouvés, le désir était présent à chaque instant quelque peu obscurci pour Olivier, par ce Peter qui avait pris possession corps et esprit d’Alice.

Mais pour autant il était évident qu’en sa compagnie, sa possession s’était faite évanescente, pour laisser place à une « Alice » séductrice toujours en proie à ses désirs parfois surprenants.

L’après midi s’était passée dans la bonne humeur, le soleil s’était fait complice de leurs ballades.

Aux alentours des 17 heures, ils avaient rejoint le véhicule d’Alice pour se rendre à l’appartement d’Olivier.

Olivier habitait un charmant appartement en plein centre ville, un loft sous les toits, aménagé avec beaucoup de goût.On devinait une griffe féminine, et pourtant Olivier n’avait nullement mentionné le prénom d’une femme ou d'une quelconque compagne dans son environnement.

Wouah !  Super ton appart, avait clamé Alice, elle est où ton amie ?

-Pourquoi dis tu çà Alice, je n’ai pas d’amie, juste une colocataire, Eva !

-Ah oui et elle ressemble à quoi Eva ?

-Elle est très ...belle !  Mais elle n’aime que les femmes !  Serais tu jalouse, ma chérie ?

-Pas du tout, c’est juste que tu ne m’en avais pas parlé. Ecoute Olivier on ne s’appartient pas, on est juste bien ensemble, j’ai ma vie, tu as la tienne !

-Alice...tu es jalouse !

-Non, arrête, sers moi plutôt un verre pendant que je m’installe !

-Ok, installe toi, tu es ici chez toi, Eva est aux Etats-Unis, pour 3 semaines, nous sommes ici chez nous !

-Quand partons nous à

La Rochelle

?

-J’avais prévu de m’y rendre en milieu de semaine, mais si tu veux...

-Non, parfait !  De toute manière je dois écrire cette semaine, on m’a demandé des nouvelles

-On ?

-On !  Je ne t’en dirais pas plus, it’s my life !

-Ok !ma chérie, no comment !

Le téléphone d’Olivier avait sonné !

Allo, salut !...ah oui j’avais oublié !je peux amener une amie ?

Alice avait fait signe deux des doigts, elle n’avait pas oublié l’invitation qu’elle avait faite à Violette !

Heu deux amies...Ok cool vers 21 heures chez toi, bye A plus !

Alors Olivier tu m’en dis plus?

-Une invitation ce soir, un anniversaire, j’avais complètement oublié

-Génial, je suis ravie, j’adore les fêtes et rencontrer de nouvelles têtes !

-J’espère que tu seras sage!

-Comme toujours, tu me connais lui avait elle répliqué en clignant de l’œil !

-Alice, Alice, ce soir tu es avec moi ?

-Mais bien sûr, quelle question !

Cette nouvelle invitation la comblait de joie et comme à son habitude ,elle s’était mise à la recherche d’une nouvelle tenue pour la soirée qui mettrait en évidence ses formes et ses atouts au grand désespoir d’Olivier qui la regardait avec presque de l’admiration dans le regard !  Admiration et inquiétude !

Mais que cherchait-elle à prouver ou à se prouver ?

Séduisante elle l’était et ce n’était pas les quelques rides supplémentaires qui avaient altérées son charme, bien au contraire.

Olivier avait deviné ,elle se sentait en concurrence perpétuelle avec le reste du monde et tentait d’exacerber sa féminité pour pouvoir toujours séduire le mystérieux inconnu qui peuplait ses jours et ses nuits .Un sentiment de colère l’avait habité et il allait tout mettre en œuvre pour lui faire oublier.

LA RESSURECTION D'ALICE

                                             

Les toilettes étaient quasi désertes quand il les avait rejointes.

Seul l’élu d’Alice était présent, quelque peu désorienté par ce qui représentait à ses yeux, un adversaire de qualité.

Olivier, discret n’avait rien laissé paraître .il s’était comporté comme un client ordinaire, bien que curieux du comportement que pourrait adopter cet homme à l’apparition d’Alice

.Olivier avait fait mine de se laver les mains, s’était miré un instant dans le miroir face à lui et avait souri poliment à l’homme en concurrence avant qu’il ne quitte les lieux poliment lui lançant un « Bonne journée » !

Intérieurement il ricanait à l’idée, un rien perverse qu’il allait retrouver son amie dans les toilettes féminines.

Quelques minutes plus tard, il avait lui-même quitté l’endroit et s’était retrouvé face à face avec Alice qui dialoguait discrètement avec Yann, tel était son prénom, il l’apprendrait plus tard...Elle avait jeté un regard complice à Olivier et simultanément un semblant de regard désolé à l’encontre de l’inconnu séduit.Il lui avait serré la main, murmuré quelques mots à l’oreille, puis s’était éclipsé en même temps qu’Alice attirait olivier à elle pour l’entraîner vers les toilettes « dame ».

Un instant Olivier avait perçu, un mélange de déception et d’espoir dans le regard de l’inconnu.

Il lui avait adressé un geste conquérant et moqueur de ses deux mains qui traduisaient à la perfection un

« Hein désolé, mais je suis avec elle »

Alice avait souri aux deux hommes, un sourire habillé de sournoiserie et de séduction diabolique.  Elle avait une prédilection pour les situations ambiguës qui avaient pour mérite d’exacerber sa libido.

Elle avait adressé un dernier sourire prometteur à Yann et avait fermé la porte des toilettes derrière eux.

L’endroit était désert seulement habité d’un fond musical !

Attirant olivier à elle lui avait donné un long et profond baiser, et glissé sa main sur le zip de son pantalon pour lui traduire ses intentions.  Adossée aux lavabos, elle avait relevé une de ses cuisses dévoilant un sexe impudique en attente de caresses audacieuses ou d’une langue coquine prête à toutes les prouesses.

Ne restons pas là, lui avait murmuré Olivier, l’entraînant vers les toilettes et refermant la porte derrière lui .Il l’avait plaqué au mur, retroussé sa robe jusqu’à la taille, s’était accroupi et, méthodiquement et amoureusement avait entrepris de répondre aux attentes de sa complice.

En roulant sa langue autour de son clitoris gonflé par le désir, il avait poussé plus loin sa découverte, glissant un doigt dans la fente humide qui réclamait de vertigineuses sensations.

Le miel de ce sexe impudique, coulait le long de ses cuisses pour le plus grand bonheur d’Olivier qui en savourait chaque goutte avec délectation.

L’urgence du plaisir était si présent dans cet endroit exigu dépourvu de toute ambiance érotique .Il l’avait soulevé doucement et déposé sur le rebord du lavabo.  Enroulant ses jambes autour du bassin de son amant, elle avait effrontément dégrafé la ceinture, gourmande de plaisir, et libéré un membre fier et élancé.

Ecartant ses cuisses elle lui avait dévoilé comme une offrande sa friandise,le priant par le regard de la pénétrer,ses yeux étant en partance vers un monde uniquement habité par le plaisir,le plaisir violent et fulgurant.

Elle avait pris sa tête entre ses mains, en signe de prière, envie de luxure.

S’agrippant à ses fesses rondes, promenant ses doigts partout où ils pouvaient se faufiler, le regard n’était plus posé que sur cette chatte impudique et diabolique .Alice avait défait un à un les boutons de sa robe si légère se trouvant ainsi nue face à son amant, ses seins durs et paumés s’étaient fait arrogants.

Ses mains les parcouraient sans complexe.  Une véritable diablesse avide de sexe avait pris possession de ce corps pour n’en donner que le meilleur.  Fermeté et mouvance, spasmes et frissons, soupirs et halètements, traduisaient la puissance du plaisir.  Olivier n’avait pas longtemps résisté à cette féminité sensuelle et en elle s’était déversé jusqu’à la lie, retenant un cri rauque dans la gorge !

Oh !  Alice, tu es tellement...j’adore te baiser ainsi !

Alice avait souri, puis se regardant, ainsi dévêtue, ainsi ébouriffée, avait collé ses lèvres sur les siennes en riant !

« J’adore »

Se rajustant rapidement, elle avait entrouvert la porte Une femme se remaquillait, l’avait toisé, lui jetant un regard plus que de désapprobateur.

« Désolé, le plaisir n’attend pas », elle avait pris Olivier par la main et l’avait entraîné vers la sortie !

Je me repoudre le nez et je te rejoins au bar, commande moi un café.

La femme médusée avait préféré quitter les lieux avant même de finir sa remise en beauté, sans jeter un œil sur cette femme impudique

Encore une « cul béni » avait pensé Alice à haute voix en remaquillant ses lèvres !

Peu après elle avait rejoint son amant bu son café, radieuse !

Un garçon s’était approché, lui avait tendu une carte de visite avec ces mots « Appelez moi quand vous voulez »

Elle avait tendu la carte à Olivier et ils avaient ri ensemble !

« Tu es une véritable garce

-Oui je sais, Peter me le dit souvent

-Alors là tu es encore plus garce !

-Et toi jaloux !  »

BRASIER

                                                         

                            ILLUSTRE PAR MYSTERIEUSE

Et Si l’amour venait soudain te taquiner

Que tu répondes à mes audaces obstinées

Alors pour toi sans retenue je donnerais

Libres cours à mes fantasmes les plus osés

Si tes désirs dissimulés à mes pensées

Tu me confiais dans la chaleur de nos baisers

Résolument je les suivrais, impudique

Et comblerais toutes tes envies lubriques.

De mes ombres chinoises tu peindrais le pourtour

Mon sexe palpitant trouverais sans détour

La trace de tes dents aux creux de mon épaule

Je garderais sur moi de nos étreintes folles.

Lève le voile, mon Amour, sur ce mal indécent

Un feu incandescent, un désir permanent,

Viens au cœur du brasier dont tu es l’étincelle

Alimenter la flamme et la rendre éternelle !

Et si l’amour soudain venait à te quitter

Que tu ne répondes plus à toutes mes voluptés

Alors pour toi sans retenues je partirais

Pour enfin te garder tout en moi à jamais.

LA RESURRECTION D'ALICE

                        

                         Avec l'aimable autorisation de Virginie dont j'adore le talent

                         http://leweblogdevirginietalavera.blogspirit.com/

Le serveur en grand tablier noir leur avait apporté leurs plats et Alice avait dévoré avec grand appétit son tartare, un de ses plats préférés.

Olivier l’avait regardé manger avec tendresse sans interrompre sa naturelle attitude audacieuse d’essayer de séduire son environnement.En ces instants, il la retrouvait elle, Alice, celle qu’il n’avait pas vu depuis si longtemps et qui lui manquait secrètement.

Les quelques nouvelles rides au coin des yeux lui donnaient un charme supplémentaire, le charme de la maturité resplendissante.

Pourquoi me regard tu ainsi ?

-Tu es belle Alice, je t’aime !

-Oh !  Là tu vas trop loin !

-Tu sais ce que je veux dire !

-Veux tu jouer Olivier ?

-Jouer ?

-Viens t’asseoir à côté de moi sur la banquette

Ce disant elle avait décroisé ses jambes, laissant apparaître le galbe de ses cuisses.

Elle avait cherché dans la salle le regard d’un homme qui puisse se faire complice de son jeu machiavélique.

Face à elle au milieu des clients, un homme une quarantaine d’année, les tempes grisonnantes, pas vraiment beau, mais une « gueule », une classe indécente, conversait avec beaucoup de sérieux avec ,ceux qui devaient être ses collègues de travail.

Un regard bleu profond illuminait son visage, deux fossettes donnaient une sensualité séduisante à ses sourires, son nez, un vrai nez viril, donnait à son profil quelque chose d’étrange et de profond qui avait séduit Alice.

Elle l’avait dévisagé avec insistance, cherché son regard pour mieux le détourner de son austère discussion ponctuée çà et là de sourires.

L’homme, sa cible, s’était rapidement avéré une proie facile.  Il avait senti cette femme le sondait et l’observait et avait rapidement perdu son assurance initiale. Perdant le fil de ses propos, il lui avait souri, mais Alice diabolique dans ses approches s’était faite hermétique à tous débordements de séduction.

  Sans grands efforts elle avait ferré sa victime !

Olivier observant le complot, s’était prêté au jeu de la séduction, c’était aussi pour cela qu’ils se comprenaient si bien.

Glissant une main sur la cuisse dénudée d’Alice, il était remonté très haut, mais elle avait su garder sa dignité et sa classe, si ce n’était une lueur d’audace qui avait donné une brillance à son regard si vert.  L’homme ne s’y était pas trompé, il était subjugué par cette femme audacieuse qui véritablement, il en était convaincu, par lui avait été séduite.

Olivier embrasse moi dans le cou, embrasse moi !

Il s’était exécuté, dirigé par son plaisir de la déguster et celui de se prêter au jeu dont il serait le héros vainqueur, il le savait.

Caressant le cou d’Alice de ses lèvres, sa main entre ses cuisses, il avait cherché à la dérouter de ses espiègleries érotiques.Sous ces audaces délicieuses, elle avait plissé ses yeux, divinement, son regard au dessus de l’épaule d’Olivier toisant l’inconnu piégé et séduit.Elle le regardait effrontément, une invitation sans détour à plus d’audaces.

Les doigts d’Olivier s’étaient discrètement glissés plus loin.

Alice !!! Tu ne portes pas de ...

-Chut, je l’ai enlevé chez Violette !!  Tu n’aimes pas ?

-Si, beaucoup,

-Rejoins moi dans cinq minutes aux toilettes ni une de plus ni une de moins.  Chez les femmes !

-Alice !!

-Chut, tu vois cet homme, elle avait désigné sa victime, à mon avis, il sera là avant toi !

Se défaisant de l’étreinte elle avait conversé avec son ami, souri, ri aussi toujours son regard plongé dans celui de l’inconnu.

Elle avait donné un léger baiser à Olivier, pris son sac et s’était dirigé fièrement, la démarche assurée mais non moins féminine vers les toilettes...frôlant avec impertinence l’homme attablé.

Il avait levé des yeux égarés sur elle, mais qui en disaient long sur ses intentions...

Olivier avait observé la scène de loin avec une certaine réjouissance alimentée par la fierté d’être le compagnon du moment d’une femme aussi audacieuse et désirable !

Alice n’était pas à vrai dire une belle femme, mais de celles qui font bander un homme au premier regard, et elle en abusait...

Une silhouette, irréprochable, une démarche fière et audacieuse, son sillage invitait à la débauche...

L’inconnu captivé, capturé, s’était levé, l’avait suivi, sous le regard médusé mais conquérant d’Olivier...un sourire narquois au bord des lèvres !

Guidé par la jalousie et l’excitation, il avait regardé sa montre !  Les cinq minutes étaient révolues.  Il s’était levé pour rejoindre Alice !

Une drôle de pensée à cet instant précis avait traversé son esprit

« A nous deux Peter, c’est toi qu’elle aime, mais c’est avec moi qu’elle baise »

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LA RESSURRECTION D'ALICE

                                 

Il s’étaient baladés une grande partie de la matinée.Alice redécouvrait cette ville qu’elle aimait tant et qu’elle avait trop longtemps déserté.Olivier en bon guide qu’il était ,avait argumenté ça et là,leurs différentes visites.

Alice, bien que très gaie, perdait par moment de sa jovialité, s’enfermant subitement dans un isolement aussi imprévu qu’inexplicable.

Aux alentours de midi, ils avaient rejoint la place du Capitole, déposé les achats dans le coffre de la Golf d’Alice et cherché un restaurant accueillant et convivial pour déjeuner.

Olivier connaissant le goût prononcé d’Alice pour les grandes brasseries façon parisienne, et l’avait donc convié au « Grand Café de l’Opéra », une véritable institution au cœur de la ville.

Elle aimait cette ambiance particulière où le bruit de la restauration se mêlait au brouhaha des clients en pleine discussion, ce ballet incessant presque chorégraphique des serveurs en tabliers noirs qui virevoltaient si habilement de   tables en tables, les bras chargés de plats.

Un endroit idéal s’était-elle dit, pour peut être enfin donner une explication rationnelle à Olivier de son comportement et de la raison de son séjour auprès de lui.

Alice avait pris place sur la banquette face à la grande salle pour pouvoir savourer en toute tranquillité l’atmosphère particulière qui y régnait.Peu de couples attablés, mais une majorité d’hommes déjeunaient, de grandes tablées de « businessman », costumés, cravatés conversaient jovialement autour des plats du terroir.Certains étaient forts séduisants, Alice en amatrice d’hommes séduisants était pour le moins gâtée par ce panel vivant.

Un apéritif vous ferez t’il plaisir avait clamé un serveur, agitant une carte devant le couple

-Alice ?

-Juste une pression !

-Et vous Monsieur ?

-La même chose !

Alice ajustant ses lunettes avait rapidement parcouru la carte, puis déposant sa monture avait lancé

Je vais prendre un tartare, comme toujours

-Alice, alors ton écriture, tu m’expliques...

-Voilà bientôt dix mois que je me suis lancée dans l’aventure, quand j’ai quitté mon mari

-J’adore ce que tu écris, mais dis moi...

-J’ai rencontré un homme qui a su me deviner et me donner l’envie de donner une partie de moi, un moi que je ne connaissais pas ou ne soupçonnais pas !

-Il y a plus, je le sais

-Oui...il y a plus

-J’aime cette homme, pour m’avoir dévoilé, fait de moi la femme que je suis aujourd’hui

-Tu te trompes Alice, cette femme est en toi, depuis toujours, cadenassée certes mais...Je le connais ce toi et je peux le comprendre le veinard !

-Le veinard ?  Olivier je ne le connais pas, ne l’ai jamais vu, je ne sais même pas à quoi il ressemble

-Alors là, tu es dingue !  Comment peut-on aimer un homme ...Et lui encore plus, moi il y longtemps que...

- C’est ce qui fait son charme,même si !C’est ainsi, il vit, respire en moi, à chaque instant...

-Putain Alice, vraiment là tu déconnes !

-Olivier, au moment où je t’en parle là j’ai envie de lui, je mouille de plaisir à l’idée que...

-Merci, c’est sympa pour moi !

-Rien à voir, cette homme me possède...

-Tout ceci n’est que virtuel, ta gourmandise sexuelle qu’en as-tu fait ?

-N’est tu pas là, tu es ma gourmandise, avait elle répondu de la malice dans le regard

Le serveur avait interrompu cette discussion, un peu gêné, apportant les deux verres

Deux tartares s’il vous plait !

-Tu vois Olivier, c’est peut être une autre manière de vivre sa sexualité, le désir permanent inassouvi géré par le mystère, l’interdit, une liaison dangereuse, mais j’adore !

Prononçant ces mots, Olivier avait détecté chez Alice un regard coquin empreint de lubricité et de perversité

Je veux bien te croire, ton regard en dit long sur tes ressentiments !  Tu vas t’y perdre, mais je suis là et pas lui...le virtuel est maléfique !

-Justement oublions le virtuel !  Où allons nous amener Violette ce soir ?

Olivier avait souri.

Tu es vraiment incroyable, ma belle !

-Tu sais, je crois que Peter aimerait beaucoup !

Olivier n’avait plus insisté.

LA RESSURRECTION D'ALICE

Il avait pris sa douche en toute quiétude sachant pertinemment qu’Alice oublierait vite sa colère.  Elle était ainsi impétueuse, très latine, mais adorable aussi dans sa manière de tout pardonner aux gens qu’elle aimait.

Ses emportements étaient toujours de courte durée et elle savait se faire pardonner dans l’instant, ses regards étaient tellement chavirants...qu’on ne pouvait y résister.

Trois légers coups à la porte avaient détourné les pensées d’Olivier.

Oui c’est pourquoi ?

--Olivier c’est Alice, ouvre moi, je n’ai pas pris ma carte

-Qui ?  Alice ?  Je ne connais pas d’Alice !

-Olivier arrête tes bêtises, ouvre moi

Il n’avait pas pousser le jeu plus loin, craignant une nouvelle fougue coléreuse de son amie.

Séduisante elle était encore plus quand ses irritations l’habitaient, mais il ne fallait pas l’exaspérer au risque de subir ses foudres incontrôlables.

Bizarrement, il avait ouvert la porte à une femme souriante, presque survoltée.

Décidemment Alice avait beaucoup changé, au point de contrôler ses pulsions colériques.

Allez Olivier, es tu prêt, partons d’ici !

-Pour aller où ?

-J’ai envie de m’acheter de ces délicieuses petites lingeries que j’affectionne tant et.

-Je ne suis pas très féru en la matière, mais il faut avouer que l’aventure est séduisante.

Elle avait à la hâte boucler ses bagages, fermé son ordinateur, jeté un coup d’œil circulaire à la pièce pour ne rien oublier et entraîné son ami dans son sillage.

La note de l’hôtel réglé, elle avait jeté ses sacs de voyage dans le coffre.

On repassera plus tard prendre la voiture

-Si tu veux, le centre ville regorge de petites boutiques délicieuses

Comme deux tourtereaux mains dans la main, ils avaient arpentés les rues de la « ville rose »à la recherche de quelques merveilleuses dentelles.

Un véritable petit boudoir avait attiré la féminité d’Alice.  La boutique de lingerie était des plus intimistes, décorée à la façon des salons d’antan.Des banquettes de velours pourpre étaient mises à disposition des hommes les plus récalcitrants.

Choisissant ici et là quelques guêpières audacieuses, Alice s’était éclipsée derrière lourds rideaux de velours de couleur identiques aux sofas.

Apparaissant et disparaissant tour à tour vêtue de rouge et noir, puis de teintes orangers et enfin de violine, elle avait fait de ses essayages féminins un véritable défilé de lingerie sous le regard lubrique d’Olivier

Tu en es presque indécente, mais tellement désirable

De douces fragrances d’encens embaumaient la boutique, des senteurs sucrées et épicées à la fois.

La vendeuse en outre était fort séduisante.La trentaine ,moulée dans une jupe noire à mi mollet surmontée d’un chemisier blanc à col lavallière très strict mais tellement glamour.Cette femme avait une classe naturelle à l’image de sa délicieuse échoppe.  De sourire en oeillades, rapidement une certaine complicité s'était installée entre les deux femmes, laissant Olivier pour le moins médusé ; mais sous le charme.

La présence de l’homme en voyeur qu’il était avait été rapidement éclipsée par le charisme conjugué des deux femmes.

Vous as t on dit que vous étiez très jolie avait murmuré Alice en s’adressant à la jeune femme

-Je vous remercie, venant d’une femme ce compliment me va droit au cœur

-Olivier n’est ce pas que ...votre prénom ?

-Violette !

-Ravissant comme prénom et peu courant, il vous va à merveille, en vérité j’adore.Olivier ne trouves tu pas Violette charmante ?

Olivier très gêné par l’audacieuse Alice n’avait pu qu’acquisier un peu confondu par son comportement

Violette avait aidé Alice à ôter ses carcans,effleurant la douce peau de la femme dont le parfum était enivrant.

Avez-vous fait votre choix ?  Les trois vous vont à ravir et mettent à merveille votre corps en valeur, n’est ce pas Monsieur ?

Olivier, un sourire amusé jugeait avec hardiesse la gêne apparente de Violette, face à ce corps plus que séduisant.

Je prends les trois !  Violette, vous feriez t il plaisir de nous accompagner pour prendre un verre en fin de journée

-Alice tu deviens indécente, avait lancé Olivier, tu déranges Violette !

-Non, pas vraiment, j’accepte volontiers avait répondu celle-ci une assurance dans son regard noir

-Entendu, ce soir 19 heures

Alice avait réglé ses achats, lancé un regard complice à Violette et quitté la boutique suivie d’Olivier les mains chargées des sacs de lingerie !

Alors là, tu es vraiment gonflé !

-Pourquoi, je ne vois vraiment pas !

Alice savourait son audace et la gêne qu’elle venait d’occasionner à Olivier .et se délectait déjà à l’idée de la suite.

RENCONTRE

 

 

Une pluie morne et fine enrobe son mystère

Elle avance peu vêtue d’une démarche altière

Ses courbes généreuses dévoilées par la pluie

La rendent merveilleuse au milieu de la nuit !

 

Elle se veut audacieuse, impudique et rebelle

Au milieu de la foule un homme ne voit qu’elle

L’Habille de son regard, l’enveloppe de douceur

Lui prodigue un sourire, lui ôte sa noirceur.

 

Il la suit, la respire, s’imprègne de son ombre

Succombe dans l’instant, désire son regard sombre

L’aborde effrontément, lui parle doucement

Cet homme la séduit, par son affleurement

 

Les effluves de pluie et d’amour mélangées

Embaument la rencontre d’une saveur sucrée

S’isolant de la foule dans leurs regards plongés

Il savoure l’instant du mystère prolongé.

 

Le porche qui les accueille comme un havre de paix

Donne une résonance à leurs baisers mouillés

A la lumière diffuse d’un réverbère ami

Leurs deux corps enlacés appellent à l’envie.

 

Ces deux là vont s’aimer et puis se séparer

Le mystère de l’amour les a désemparé

La folie du désir, du plaisir consommé

A jamais, pour toujours les a divinisé.

 

 

 

 

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LA RESURRECTION D'ALICE

L’exquise camaraderie amoureuse qui les unissait l’un à l’autre avait fait au fil du temps qu’aucune querelle vraiment sérieuse n’éclatait entre eux.  Ils étaient seulement heureux de se retrouver, de s’aimer sans se poser de questions sur les tenants et les aboutissants de leur relation sinueuse mais pourtant durable.

Il l’aimait pour ses caprices, ses airs de fausse bourgeoise, ses affronts, ses colères vite oubliées, ses provocations, ses mystères et sa simplicité...

Elle l’aimait pour sa fidélité, son écoute ,sa complicité,ses non dits ,ses folies, ses désirs inavoués et ce désir latent de lui faire l’amour encore et encore...

Elle était venue le rejoindre en quête de réconfort, il avait répondu présent, conscient que sa présence lui était indispensable en cette période difficile de sa vie.

Ils s’étaient aimés, souvent, en cachette, bravant les interdits de l’adultère au risque de se perdre dans les méandres des amours inaccessibles et interdits.

Aujourd’hui elle était libre, et pourtant il respectait cette attirance incontrôlable pour un homme dont son corps et son esprit étaient peuplés.

 Le mystère de l’inconnu qui la faisait vibrer la rendait encore plus belle, plus vulnérable et lui pauvre diable, ne savait pas comment ...ne savait pas comment la délivrer de ce mal qui la rongeait de l’intérieur.

Preuves en étaient les textes qu’il avait dévorés toute une nuit durant, des mots d’amour et de cruels manques.

Ses mots traduisaient ce que lui aurait voulu lui entendre dire de sa bouche. 

 Quel homme ne serait pas sensible à de telles déclarations sous jacentes, elles étaient tellement empreintes de sentiments inqualifiables et indomptables !

Qui était-elle devenue au travers de cet homme qui l’habitait ?

 Une femme encore plus désirable, plus fragile aussi, mais tellement, tellement femme et tellement plus inaccessible et mystérieuse.

Elle lui était apparue resplendissante dans l’embrasure de la porte de la salle de bain, et il avait porté sur elle un regard presque amoureux.

Aimes tu ma tenue Olivier, ne suis-je pas trop ... ?

Elle avait choisi une tenue légère, peut être trop pour cette saison, mais sa robe par transparence laissait deviner le galbe de ses cuisses et lui donnait une silhouette des plus troublantes.  Olivier était très sensible au fait qu’elle lui fasse croire qu’elle avait choisi sa tenue en fonction de ses goûts.  Il lui plaisait d’y croire, sa présence à ses côtés n’était que passagère, et il voulait en savourer chaque instant.

Il manque de musique ici, avait elle dit en sélectionnant un album sur son ordinateur portable

-Une véritable discothèque ton ordi...et une bibliothèque aussi !

-Pourquoi dis tu cela ?

-Je t’ai lu cette nuit, j’ai tout lu !

-Tu n’avais pas le droit, lui avait elle crié dessus

-Alice, j’ai adoré, je ne savais pas que tu écrivais

-Et moi je ne savais pas que je pouvais écrire et puis....

-Et puis ?

-Et puis j’ai croisé quelqu’un dans ma vie qui m’a donné confiance en moi et voilà je ne peux plus me passer d’écrire

-Et de lui !

-Oui et de lui !  Mais où veux tu en venir à la fin !  Serais tu jaloux ?

-De lui non, mais de cette passion qui te lui portes, elle me fait peur Alice, je te connais, tu es capable du pire comme du meilleur

-Je sais raison garder, on ne peut pas aimer un homme qu’on a jamais vu !

-Ne me dis pas que...

Pour interrompre toute conversation elle avait augmenté le son de la musique ambiante et invité Olivier à prendre une douche

Jill Scoot avait empli la pièce de sa voix suave et murmurait " I’m not afraid to be a lady, I’m not afraid to be your future, I’m not afraid to be your baby"....sur un tempo tout en sensualité…

« Putain Alice, arête ça ! »

Elle avait encore augmenté le son et était sortie en claquant la porte derrière elle.

Quelle caractère !avait il marmonné entre ses dents, elle est est vraiment ...Je t'adore Alice

Il venait de hurler ces trois mots!

 

 

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LA RESURRECTION D'ALICE

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Dans cette chambre chargée d’érotisme latent, les deux amants avaient pris le temps de se laisser mener par les caresses, chacun cherchant à combler le désir de l’autre.

Promenant leurs mains sur tout leurs corps en effervescence, ils recherchaient le moindre indice de leur perte dans cet océan de plaisir qui les noyait intensément.

Les lèvres d’Alice si douces si tactiles, s’étaient lentement faites morsures sur la peau de son amant, traduisant un sentiment criant d’avidité charnelle, presque animale.

Les réactions d’Olivier s’étaient faites plus sensorielles, plus délictuelles, et promenant ses lèvres humides sur le corps troublant de la femme qu’il adorait dans ses mouvances érotiques,il avait tracé un chemin jusqu’à son sexe .

Alice sentant le souffle court de son amant se rapprocher si intensément de la source de son plaisir, s’était cambrée naturellement pour mieux s’offrir à la bouche d’Olivier.

Il avait longuement promené sa langue sur son bouton gonflé et ses lèvres inondées.

S’abreuvant à sa cyprine, il savourait le plaisir criant que prenait Alice, ses expressions se limitant à des petits cris de jouissance sous les audaces de ses lèvres.

Calant ses mains sous ses rondes fesses si désirables, il avait exacerbé le plaisir d’Alice, qui au bord de l’orgasme, avait soudain malmené son amant, le repoussant de son entre cuisse, pour inverser les rôles de maître du plaisir.

Il s’était laissé guidé, allongé et quand la bouche d’Alice avait goulûment pris possession de son membre en érection, il n’avait pu retenir un gémissement de plaisir qu’Alice avait savouré diaboliquement, en jetant un regard presque inquisiteur à l’encontre d’Olivier.

Elle aimait cette sensation de posséder un homme lorsqu’elle lui donnait du plaisir avec sa bouche, si sensuellement, si amoureusement, si sauvagement...

La langue d’Alice s’enroulait, voluptueuse, autour de ce sexe, ses lèvres goulues l’aspirait.  Cette sensation était certes fort agréable, mais presque insoutenable pour Olivier.

Sa jouissance était à son paroxysme, mais son désir de partage et de complicité avec Alice avait réprimé son orgasme imminent et il s’était détache de l’étreinte de ses lèvres .Son sexe gorgé de sang avait envie de se perdre dans le ventre de sa diabolique maîtresse et de l’inonder.

Se glissant entre ses cuisses, il l’avait pénétré doucement lui arrachant des soupirs de jouissance et des frissons de plaisir.  Mais loin de s’abandonner à ce membre envahissant, elle avait contrôlé les étreintes et l’avait enserré dans son ventre devenu fourreau satanique.

Ils se possédaient mutuellement et leurs ébats érotiques avaient tout l’air d’un joute orgasmique, un combat jouissif et enivrant de deux êtres en proie à un plaisir violent et partagé.

L’extase les avait submergé, puissamment, une vague de chaleur envahissante les avait enrobé, corps et esprits possédés par une jouissance unique qui s’était prolongée dans un cri conjugué et rauque...

Ils s’étaient enlacés longuement, voluptueusement, amoureusement.Ils ‘étaient embrassés, un long et indéfinissable baiser les avaient unis comme si rien ne pouvait plus les séparer

Alice, j’adore te faire l’amour, tu es si...

-Si ?

-Femme, soumise et maîtresse, diablesse et si douce, généreuse

-Arrête, tu en fais trop !

-Non j’adore ta peau, ton sexe, ta manière de me caresser

-Tu le sais toi et moi ça a toujours été ainsi....

-Alice !

-Oui

-Qui est Peter ?

-Peter ?  Je ne connais pas de Peter !

-Arrête, tu as prononcé son prénom cette nuit

-Peter est tout pour moi, tu n’en sauras pas plus

Elle avait quitté les bras d’Olivier et s’était dirigée, hermétique et insondable vers la salle de bain.  Olivier n’en saurait pas d’avantage ...enfin pas pour le moment

 

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LA RESSURRECTION D'ALICE

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Les lourdes tentures qui ornaient la chambre avaient malgré tout laissé pénétrer les faibles rayons de soleil en ce mois de septembre.  La lumière ambiante avait accueilli Alice au bord de son réveil.

Un léger mal de tête lui tenait compagnie en ce début de matinée, et rassemblant ses idées, elle avait essayé de trouver une explication à sa migraine.  Elle avait trop bu, là en était la raison et trop fumé aussi.

Quand arrêterait-elle de compenser son manque de tendresse par des illusions alcooliques et narcotiques ?

Se lovant contre Olivier, elle avait recherché ce réconfort qui lui faisait tant défaut, ce plaisir du contact de l’autre, la douceur et la chaleur d’une peau à caresser.

Depuis combien de temps ne s’était elle pas réveillée aux côtés d’un homme heureux de la serrer dans ses bras et de lui murmurer ne serait ce qu’un bonjour Alice ?

Elle aimait Olivier depuis bien longtemps, d’une tendresse amicale, mais à chaque fois que leur route se croisait, une profonde attirance physique les rapprochait, au point qu’ils n’avaient plus envie de se quitter.

Enfin libérée ce cette torpeur matinale qui accompagne le réveil, elle avait longuement caressé le torse d’Olivier, laissant ses doigts se promener avec douceur sur sa pilosité masculine.,et  avec autant de douceur,l’avait couvert de petits baisers pour le réveiller le plus délicatement possible.Il avait entrouvert un œil , marmonnant quelques syllabes quasi inaudibles et l’avait serrée dans ses bras .Posant sa tête au creux de son épaule , elle songeait que c’était peut être cela le vrai bonheur !

Et pourtant, elle ne pouvait cesser de penser à celui sans qui elle ne serait pas là !

Il lui manquait, il lui manquait tellement, mais elle était toujours sans nouvelles de lui !  D’ailleurs nous étions samedi, et il ne se manifestait jamais le week end.Malgrè tout elle s’était libérée de l’étreinte d’Olivier, pour consulter sa boite mail, un réflexe en quelque sorte qui ponctuait sa vie tous les matins.Quelques messages, ici ou là de ses chers lecteurs, mais aucun de Peter...

Elle s’était soudain sentie envahie d’un sentiment de culpablité.Un homme, son meilleur ami, amant et confident était là à ses côtés et son esprit était habité par un autre qu’elle ne connaissait même pas physiquement et qu’elle désirait à chaque instant.Juste une voix pour la porter et la guider dans ses caresses, une voix qui alimentait tous ses fantasmes les plus secrets au point qu’elle s’était enfermée dans un monde dont le fil conducteur était mystère et virtualité.

La solution à sa détresse amoureuse était à portée de sa main, et regardant tendrement Olivier, elle avait un instant chassé toute mélancolie, heureuse qu’elle était d’avoir retrouvé son ami.

Elle avait enfilé le peignoir d’éponge blanc, appelé la réception, pour commander un petit déjeuner continental comme Olivier les aimait.

Quelques instants plus tard, on avait cogné à la porte de la chambre, et le garçon d’étage était entré poussant devant lui un chariot chargé de toutes sortes de viennoiseries, confitures et autres ingrédients qui composaient un petit déjeuner consistant.

L’odeur du café chaud avait tiré Olivier de son sommeil, il s’était étiré et avait souri à Alice, heureux de se réveiller en sa compagnie

Bonjour Alice, as-tu bien dormi ?

-Oui, et toi ?

-Comme un bébé à tes côtés

Il s’était levé entièrement nu, l’avait rejoint et glissant ses mains sous le peignoir entrouvert lui avait prodigué des caresses enjôleuses et prometteuses.

Olivier, avait-elle dit avec une lueur coquine dans le regard, le petit déjeuner nous attend

-Hum !c’est toi mon petit déjeuner, et joignant le geste à la parole, il avait fait mine de la dévorer, tel un loup affamé !

Ils s’étaient attablés et avaient dégustés leur premier repas de la journée, conversant avec beaucoup d’allégresse, des projets pleins la tête pour agrémenter cette nouvelle journée qui venait de commencer !

Olivier, j’ai décidé de t’accompagner à

La Rochelle

, cette petite escapade en ta compagnie m’attire beaucoup, quand partons nous ?

-Heu je ne sais pas, tu me prends de court, mais je suis on ne peu plus ravi de ta décision, je suis tellement bien avec toi !je crois que je suis amou....

-Chut tais toi, ne dis pas de bêtises, avait elle dit dit en posant un doigt sur la bouche d’Olivier en guise d’interdit

Le petit déjeuner consommé, ils avaient longtemps conversé, se remémorant mutuellement les souvenirs qui les unissaient l’un à l’autre depuis si longtemps.Ils avaient ri, joué comme deux gamins qui se retrouvent après de longues vacances.

Mais le jeu s’était fait de plus en plus tactile, et les mains s’étaient faites plus caressantes que bagarreuses.

Olivier avait ôté le peignoir qui cachait la nudité d’Alice, et l’avait enrobé d’un regard empreint de désir ardent.

Il l’avait enveloppé de ses bras et serré contre lui pour s’imprégner de son odeur et de cette peau qu’il aimait tant .Son souffle s’était fait plus court et Alice avait perdu de sa légèreté infantile pour revêtir son costume de femme.

Elle s’était faite tactile et la moindre approche d’Olivier la rendait plus fébrile, son regard en partance traduisait son impatience à de plus audacieuses caresses.

L’envie des deux amants était tellement palpable que la pièce elle-même avait changé d’ambiance...