
Rêves colorés de ses nuits bleues
Pensées sensuelles de ses aveux
Juste quelques perles, une fragrance
Pour lhabiller dans sa mouvance.
Teintes bleutées dune nuit sans lune
Pour conjurer son infortune
Elle les colore de teintes pastel
Par sa beauté si naturelle
Sur son corps nu elle dessine
Une rivière imaginaire
Un peu fébriles, ses fines mains
Cherchent la source de son chagrin
Dans locéan de son plaisir
Elle plonge pour assouvir,
Dans ses solitaires caresses
Les désirs fous de sa détresse.
Contre son corps, ses seins tendus
Elle le ressent, elle est perdue,
Une présence imaginaire, son bel amant,
Jusqu'à lextase, intensément.
Ses mains rejoignent les siennes
Pour un concerto à quatre mains mutines
Sur cette source vésuvienne
D'où s'échappe un torrent de cyprine
JM
Rédigé par : JM | 28 septembre 2006 à 11:28