Comme une chatte, de la tendresse dans le regard, elle tente une approche pudique de son ami depuis toujours, mais sans aucune autorisation, il glisse ses mains sous le peignoir à la recherche dune délicieuse sensation.
Serrant Alice entre ses bras, il lui vole un léger baiser quelle ne sait lui refuser.
Leur étreinte se veut tendresse, de celles qui traduisent les émotions des retrouvailles après une longue séparation.
Pas un mot ne traduit leurs sensations, seuls quelques frissons les parcourent quils tentent de camoufler chacun à leur manière.
Elle lui sourit, radieuse, séloignant de létreinte, une main encore calée dans la sienne.Lui la regarde, à la recherche dune quelconque manifestation émotive qui le comblerait.
Rajustant le peignoir, se débarrassant de la serviette qui enserre sa chevelure, elle prend place sur le lit, face à lui qui la dévisage avec douceur et un désir évident dans le regard.
Afin de se redonner une allure féminine, elle passe dune façon désordonnée sa main dans ses cheveux mouillés.
Ils sobservent sans mot dire, le silence se fait pesant et significatif.
« Alors Alice, raconte, où en es tu de ta vie ?
-Non toi dabord, raconte, dis moi je veux tout savoir !
-Bien, tu vois maintenant je vis de ma passion
-Le bateau ? Tu as toujours adoré, la voile, les grands espaces, le silence !
-Oui le bateau, plus exactement la voile ! Je trimbale ma vie entre deux escales. Pas dattache, la liberté !
-Une chance pour moi que tu sois là en quelque sorte, tu aurais pu....
-Oui dailleurs à ce propos je dois me rendre à
-Tu vois, jai chamboulé tes plans...
-Mais non, pas toi, jamais tu le sais ! »
Disant cela il sapproche delle, lui dépose un baiser sur le front en signe daffection.
-Dailleurs Alice pourquoi ne maccompagnerais tu pas, le grand pavois est le week end prochain ?
-Mais je ne peux pas !
-Pourquoi ? Personne ne tattend, quest ce qui te retient ?
-Rien cest vrai, on en reparle plus tard ! »
Elle linvite à se servir un verre, le temps de peaufiner sa mise en beauté, se débarrassant avec légèreté du peignoir qui camouflait si peu sa presque nudité !
« Alice, ne me fais pas cela, tu sais à quel point, jai toujours envie de toi, et là je dois avouer tu es à croquer.
-Nas-tu pas pensé un seul instant que je pouvais te provoquer, lui répond t elle en riant
-Alice, tu me cherches, je retrouve celle que jai laissé en plus...
-Plus...allez courage Olivier !
-Audacieuse, plus femme...cest cela plus femme ! »
Plus femme quelle est, elle se rapproche de lui, lui décoche un regard des plus inquisiteur. Il est debout devant le lit, elle le pousse effrontément, lobligeant à sasseoir face à elle.
« Alice, arrête !
-Olivier, embrasse moi, tu en as autant envie que moi ! »
Se laissant guider par les désirs dAlice, Olivier lui donne un profond baiser.
Les seins dAlice frôlent son buste, les effluves de son parfum lenvahissent éperdument. Leurs langues senroulent, leurs saveurs se mêlent, et dans linstant ils retrouvent cette délicieuse sensation de leurs baisers passés.
« Jai toujours adoré tembrasser Alice, le sais tu ! Tu as une manière très personnelle de donner une partie de toi !
-Humm ! Redis moi ça !lui répond telle en plaquant ses lèvres contre les siennes
La sensualité envahit la pièce feutrée, mais Alice se défait de létreinte en douceur
« Chut, sage, soyons sage !
-Mais Alice, cest toi qui... Tu es une véritable garce !
-Je tadore ! »
Elle séclipse un instant dans la salle de bain
Olivier connaît bien Alice, son comportement traduit un mal être. Depuis son arrivée, elle na abordé aucun sujet concernant sa vie du moment .Il respecte son silence, tant il sait quelle est une femme empreinte démotion et de sensibilité.
Elle a quelque chose de triste dans le regard, ce regard pétillant quil aimait tant !
Elle virevolte devant lui comme une gamine vêtue dune longue robe à pois entrouverte sur ses longues cuisses.
Elle a légèrement ébouriffé ses cheveux, mis un trait de liner sur ses paupières !
Elle est belle !
« On y va » lui dit elle
La pièce est légèrement plongée dans la pénombre .Seule une lampe sur un bureau éclaire sa silhouette,laissant deviner ses longues cuisses jusqu'à son sexe
Olivier la devine sous ses vêtements, il a envie de ressentir sa peau palpiter à travers létoffe de sa robe, de deviner sa cambrure saccentuer dans le soupir du désir.Il glisse sa main sur le voile devinant chaque courbe de cette femme qui le fait bander.Son désir est accentué par ce caché dévoilé et imagine les trésors de sensualité quelle ne lui a pas encore offert !
Alice adore ses caresses, la femme redevient un instant adolescente.Elle sent monter en elle cette excitation si particulière quune jeune fille ressent dans les bras dun jeune garçon, une excitation mêlée dimpatience et dinterdit.
Elle savoure avec délice cette unique sensation et laisse, offerte, Olivier pousser plus loin ses caresses !
Le désir arrive sans prévenir...
Mais que c'est bon lorsque le désir arrive sans prévenir avec une intensité croissante que l'on ne pourra retenir..
Rédigé par : JM | 27 septembre 2006 à 15:47