Se forçant à ne plus penser, elle dévore les kilomètres qui la séparent de Toulouse.Le temps sest fait plus clément !
A lapproche de sa finale destination, la circulation se fait plus dense en ce début de week end aux alentours de la « ville rose ».
Leffervescence citadine lui ouvre de nouveaux horizons, elle qui vit recluse chez elle peu ouverte quelle est à côtoyer la foule.
La solitude est son costume quotidien depuis sa séparation davec son mari,elle sy complait et la cultive.Son isolement teinté çà et là de relations virtuelles fugaces la enfermé dans un monde imaginaire et sensuel dans lequel elle évolue vers une féminité retrouvée.
Une nouvelle liberté en quelque sorte cadenassée par une vie autarcique.
A lapproche de
A la première sonnerie son interlocuteur décroche.Accrochant de la douceur dans sa voix
« Olivier, cest Alice
-Enfin jattendais ton coup de fil, où es tu je tattend chez moi
-Non, jai réservé une chambre au « Crowne Plaza » !
-Quelle idée...mais !
-Viens me rejoindre ,disons dans une heure, appelle moi je ne connais pas le numéro de ma chambre
-Alice...
-Oui !
-Alice, je suis ravie que tu sois là, tu mas tellement manqué !
-Manqué comment Olivier ?
-Depuis que tu mas appelé je ne pense quà toi ! Jarrive je vais te le montrer »
Ces dernières paroles produisent un effet dévastateur sur la femme sensible quelle est à chaque fois quOlivier les lui murmure. Foules de souvenirs ressurgissent en elle.
Des étreintes aussi fugaces que torrides, des franches rigolades, des moments de complicité et ces seules pensées la font sourire et lui redonne cette féminité qui nappartient quà elle.Sa maturité est bien présente, mais sa gourmandise de la vie lui ouvre de nouveaux chapitres empreints dérotisme et de sensualité dans le livre de sa vie de femme ! Olivier fera un compagnon délicieux ! Adorable Olivier toujours présent pour elle !
Vite garée,un bref passage par la réception pour récupérer la carte magnétique de sa chambre,un sourire laconique au garçon détage,le bruit sourd dune porte de chambre dhôtel qui se referme sur un ailleurs et la voilà heureuse Alice,heureuse de sêtre échappée !
Elle se jette sur le lit comme une gamine, les bras en croix, son regard fixé au plafond.
Plus le temps à la réflexion, elle se relève à la hâte se défait de ses vêtements de voyage,les laisse choir à même la moquette sur son sillage jusquà la salle de bain ,se fait couler un bain chaud dans lequel elle se glisse avec volupté.Un bien être lenvahit à lidentique dune renaissance.
Ses mains se promènent sur son corps, de la pointe de ses pieds jusquaux rondeurs de ses seins.
Comment a-telle pu un instant douter delle ? Lui ! Non ne plus penser a lui !
Elles accueillent ses nouvelles sensations avec beaucoup de plaisir !
Se laissant glisser tout doucement et entièrement sous la mousse parfumée, elle simule une résurrection !
Sortant de leau, le miroir embué de la salle de bain lui renvoie limage trouble dune femme séduisante quelque peu dénaturée par du rimmel coulant légèrement et des cheveux désordonnés !
Peu importe, elle enfile un peignoir blanc, entoure sa courte chevelure rousse dune serviette et file fouiller son sac de voyage à la recherche de quelques sous vêtements séduisants !
Il est vrai quOlivier nen est pas friand, mais pour une fois cest à elle quelle songe. Elle se veut belle, adorable, attirante, voire même coquine ...diablesse !
Après tout la quarantaine a ses fragilités, et ses faiblesses, mais le charme féminin est toujours présent, alors a quoi bon le refouler !
Elle prend soin avant de trouver une tenue adéquate, dentrouvrir la porte de sa chambre...
Dix huit heures trente, Olivier ne devrait pas tarder !
Son flacon d « Opium » entre les mains, elle prend soin de parfumer la moindre parcelle de son corps.
Cette fragrance lenivre, elle dit souvent en riant que cest sa griffe personnelle !
Un voile parfumée pour un corps en volupté dune femme en quête de liberté et de sincérité.
Elle ramasse à la hâte, les vestiges de son effeuillage improvisé et entreprend avec beaucoup de délicatesse denjoliver ses longues jambes fuselées de bas de soie !
Le temps est frais, cette note supplémentaire de féminité ne peut lui nuire.
Une lingerie coordonnée dadorables petits lapins imprimés et brodés donne une note gentiment coquine à sa tenue féminisée.
Enfilant à nouveau le peignoir, elle se dirige vers la salle de bain...
« Alice !
-Oui répond t-elle en se retournant, le peignoir entrouvert sur son corps embaumé
-Alice ...Alice, quel choc ! Tu es sublime »
Son regard vient de croiser celui dOlivier qui traduit malice et impatience...
Domi!!
Tu es vraiment sublime...
Rédigé par : JM | 25 septembre 2006 à 23:46
J'attends la suite avec impatience
merci
Rédigé par : mathieu | 26 septembre 2006 à 09:55
Comment va la latine ?
Au fait, j'aime aussi Murat ...
Et ton visage ...
Rédigé par : Vivrenvies | 26 septembre 2006 à 20:04
@ vivrenvies:aurais tu découvert la femme qui se cache derrière mystérieuse?
A mon tour de chercher!
Rédigé par : mysterieuse | 26 septembre 2006 à 22:50