Ne pas précipiter les choses, même si le plaisir est bien présent.
Mon regard plongé dans la malice de ses yeux, je me redresse avec prudence, mon sexe bien campé sur la bosse de ses désirs.
Je lui offre une vision de mon corps des plus diabolique.
La faible lueur qui s’échappe de la pseudo lampe de chevet, donne des notes maléfiques à l’ombre chinoise de mes courbes féminines.
Mes mains s’emparent des siennes.
Il les regarde évoluer de la base de mon cou à la pointe de mes seins par un chemin dérobé, comme une approche initiatique d’un sentier inexploré.
Ses doigts fébriles sur ma peau devinent un plaisir latent qui ne demande qu’à émerger de ma volupté exacerbée.
Mes reins se cambrent sous ces effleurements, ma sensualité se fait perverse.
Mes doigts parcourent le même chemin, mais se font soudain plus érotiques sur les frissons qui me parcourent.
Mon regard est bien loin de s’évader, il se fait au contraire plus effronté, cherche à détourner le sien !
« Baisse les yeux, Fabien, ne me regarde pas, devine moi sous tes mains agiles »
J’aime son regard qui décline, ma possession de lui se fait divine, j’aime sentir qu’il aime promener ses mains partout sur mon corps, sans pouvoir me posséder.
Dans un élan d’érotisme je lui fais découvrir la vision d’une femme qui dérive sous des caresses solitaires.
Mes mains se glissent entre mes cuisses, à la recherche de mon plaisir pour le sien, ses yeux s’égarent sur mes doigts qui se font de plus en plus audacieux.
Dans ces instants, la chatte que je suis se fait plus féline, plus tigresse, joue avec sa proie, la malmène jusqu’à son abandon total sans rémission.
Mon regard se fait plus arrogant, provocateur, j’adore ainsi lui donner une partie de mon moi profond, ma capacité à le subjuguer.
Mordillant mes lèvres pour mieux maîtriser ma montée de plaisir, mes doigts s’activent sur mon sexe inondé, je lui offre impunément mon plaisir pour mieux le retrouver.
Mes yeux déclinent, mon orgasme se fait douloureux dans le silence de la nuit cadencé par les rails du train qui me conduit vers le plaisir.
« Jouis, jouis , me murmure-t’il,tu es si belle dans le plaisir"
Ma jouissance est fulgurante, je la contrôle, la laisse s’assourdir, puis arrachant son caleçon, prenant son sexe entre mes mains, je le glisse avec aisance entre mes chairs brûlantes.
J’accompagne mes va et vient au tempo du train, je le regarde, je le sens, il va venir et m’inonder de sa semence.Mes reins se cambrent pour mieux le ressentir !
Sentir sa queue ainsi plantée au plus profond de moi, m’arrache un long gémissement que je ne peux contrôler. Il me rejoint, ses ongles plantés dans mes hanches rondes, laissant sur ma peau les cicatrices de notre plaisir complice.
Nos corps par le plaisir et le désir épuisés se font plus lourds, mais nous restons ainsi mêlés dans la moiteur de nos corps mélangés.
Virtuel peut-être,mais quel plaisir...
Bises
JM
Rédigé par : JM | 13 septembre 2006 à 22:54
Savoir prendre du plaisir c'est bien. Savoir l'écrire, c'est mieux, mais ce n'est pas le cas ici...
Rédigé par : Karama | 16 octobre 2006 à 10:42
@ Karama:Toute critique est bonne à prendre!Merci, je vais essayer de m'améliorer!
Rédigé par : mysterieuse | 16 octobre 2006 à 13:20
et toi Karama tu as un blog où tu peux nous montrer tes talents ? où t'es juste bonne à te laisser aller a de la méchanceté gratuite et non-constructive ? Tu sais ce qu'on dit ... Qui ne tente rien ne prends pas de risque ...
Rédigé par : jlstar | 24 novembre 2006 à 18:36
très jolies "émotions" que tu nous livres là, j'apprécie et me sens dans cette forme de plaisir....
dommage effectivement pour karama qui nous décris là....sa frigidité....
Rédigé par : SanAntonio | 26 janvier 2007 à 01:46
Je ne veux pas déranger, mais je passais juste pour vous remercier de ce lien (j'ai évidemment fermé les yeux)...
Rédigé par : David Abiker | 04 octobre 2007 à 17:20
A David Abiker:Bien évidemment...Merci de votre passage,j'en suis fort honorée!
Rédigé par : mystérieuse | 05 octobre 2007 à 21:32
Fermer les yeux sur les commentaires afin d en apprécier tout juste le plaisir ressenti par ce texte ... !!!
Bon week-end à toi ... des bises
Rédigé par : (Marlou) | 17 octobre 2008 à 04:12
Quand je pense que je me suis essayé dans des bribes de littérature sinon érotique du moins érotico-romantique, je vais peut-être écarter cette idée de ma pensée pour rester dans mes domaines de prédilection que sont l'humour et le non-sens. Tellement je me sens ridicule à côté de Dominique. Tiens, à ce propos, j’ai écrit jadis une chanson intitulée « Dominique ».
Dominique, nique nique,
Excusez-moi,
Ce n'est pas de moi,
Décida de quitter la boutique, tique tique
Pour aller au pique-nique, nique nique,
Attraper des moustiques, tique tique.
Soûle comme une tique, hic hic,
Elle ne put rentrer chez elle à Pornic, nique nique.
Etc.
Rédigé par : Berluck | 24 décembre 2009 à 14:48
A berluck:un plaisir que tu sois allé faire un tour du côté de la quarantaine (histoire non achevée).Ridicule...je crains que tu n'y ailles un peu fort là.Baisers
Rédigé par : Mystérieuse | 28 décembre 2009 à 15:08