Le désordre des vêtements sur leur corps assoiffés de plaisirs, témoigne de l’urgence d’enfin se mélanger.
Dans cette étreinte torride qui les emportent très loin, il n’a même pas pris le temps d’enlever ses sous vêtements.
Le pantalon en accordéon sur ses chevilles, son sexe en érection a bravé les boutons de son caleçon pour rechercher le corps d’Alice dans l’exigence de ses pulsions.
Elle est là face à lui,à même le sol,son buste dénudé,sa tête en arrière ,sa robe sur son ventre à l’image d’une barrière donne à son mont vénusien encore plus de beauté et de volupté.
Il palpite, il appelle à plus d’assauts, son sexe se fait étau, capture ce membre vibrant au plus profond de son ventre.
Elle accompagne son plaisir de paroles impudiques, se laisse aller à toutes les pulsions que depuis trop longtemps elle a gardé en elle.
Tous ses fantasmes affluent, se bousculent dans sa tête donnent une autre grandeur à cette étreinte animale et tendre à la fois.Elle se sent envahie par un vertige qui la pousse inexorablement vers un total abandon.
Ce désir immédiat libère sa libido trop longtemps corsetée par son amour virtuel ,ses mains caressent son ventre,recherchent son sexe envahi par la raideur de son amant.Elle en appelle à lui, se cambre pour mieux s’offrir et pour mieux partager son extase.
Exhibant son intimité sans aucune pudeur, son plaisir alimente celui d’Olivier, qui redouble de coups de reins pour mieux l’accompagner jusqu’à l’orgasme qu’il partage avec elle dans un cri rauque et sourd.
Abandonnant l’étreinte son corps se fait plus lourd, il laisse aller son buste s’effondrant sur Alice, encore planté en elle.
Ils viennent de s’aimer en toute sincérité, elle se sent vivante, vivante à en crever !
« Alice !
-Olivier !
-Comme j’en ai rêvé de cet instant magique !
-J’adore Olivier, j’adore la manière dont tu me fais l’amour, une manière particulière brutale et tendre à la fois
-J’adore ton corps, j’adore la femme que tu es !
-Il en a toujours été ainsi, j’ai toujours adoré faire l’amour avec toi !
-Tu sais, avant la première fois, toi et moi j’ai toujours eu une envie inavouée
-Dis moi Olivier !
-Envie de t’appeler, de te demander de t’allonger nue, à plat ventre, pour moi, juste pour moi, et de me laisser te caresser, ta cambrure, tes reins.... »
Elle lui sourit, séduite par ses aveux tardifs, elle se relève, enlève délicatement sa robe et s’allonge sur le lit.
« Olivier, caresse moi puisque tu en as envie, et puis restons ainsi, dans la complicité de notre intimité retrouvée »
Son plaisir évanescent a fait place à un bien être qu’elle prend plaisir à ponctuer en allumant une cigarette !
« Tu refumes Alice, tu sais que...
-Ah non s’il te plait, lui au moins.
-Lui, Alice ? Nous y voilà, je savais bien que quelque chose n’allait pas ! Parle, dis moi ! Cette tristesse dans le regard, ce n’est pas toi !
-Ecoute, on en parle plus tard, ne gâche pas l’instant que nous vivons !
-Comme tu voudras, mais moi je sais que...
-Arrête ! »
Enervée par la discussion, elle s’arrache aux caresses d’Olivier, et file tourmentée vers la salle de bain.
Son visage a perdu sa sérénité, mais regrettant déjà son irritabilité, elle revient vers Olivier, lui dépose un baiser sur les lèvres !
« Je t’adore, tu sais »
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