Les amants de nulle part
Deux amants s'étaient aimes,au milieu de nulle part en toute liberté.Cela n'avait dure que le temps d'une rencontre telle que le destin peut les programmer,tout juste quelques heures,une fin daprès midi et une nuit.
.Mais après le départ du bel amant étranger, elle s'était sentie submergée d'une fatigue étrange .Au sol, au pied du lit, éparpillées sur la moquette, seules des pièces de lingerie laissaient imaginer l'intensité de leur désir. .Naturellement elle n'avait aucune envie d'effacer une seule trace de son passage, et c'est ainsi qu'alanguie sur le lit, elle était endormie dans un demi sommeil, prolongeant ses désirs les plus fous sur fond onirique dérotisme torride .Elle avait gardé sur elle lempreinte de son odeur, une fragrance épicée dénaturée par lâcreté des effluves de foutre.
Ils Sétaient dans lurgence de leur séparation, échangés leurs cartes de visites...
Il lui avait promis de la revoir encore mais elle n'y croyait guère.Cependant elle vivait de l'espoir de pouvoir à nouveau se faire aimer par lui, baiser jusquà la lie, jusquà lépuisement.
.C'est ainsi que jour après jour ,elle ne vivait des moments intenses en émotion que lorsqu'elle achetait de nouvelles robes,de nouvelles lingeries ,de nouveaux bas en ne pensant quà lui .
Elle s'en voulait de l'avoir laissé partir ainsi et se donnait tous les atouts pour pouvoir à nouveau le séduire et le captiver .Elle ne savait rien de lui ou très peu et ignorait la nature de cette relation, mais peut lui importait car elle le désirait vraiment.
Des semaines passèrent sans aucunes nouvelles et durant tous ces jours elle se laissait aller à des plaisirs intimes, caresses solitaires, monologue du désir qui lanimait entre elle et elle.
De mises en scènes érotiques en petits jeux pervers, elle comblait ses désirs de cet amant absent.
Elle attendait sans cesse un appel de celui qui lui aurait donne un quelconque rendez vous !
Mais son désir ardent ne faisant que croître proportionnellement aux silences.Elle prit la décision de forcer le destin.
Elle savait de lui qu'il adorait Londres,elle prit donc un billet pour s'y rendre instamment et s'imprégner ainsi de cette atmosphère si particulière que dégage cette ville.Poussee par ses désirs elle l'appela enfin lui demandant de la rejoindre,sans lui donner le choix ou ni même attendre une réponse!
......
Quand il pénétra dans la chambre d'hôtel, elle était là, endormie sur le lit à demi nue.Il la regarda longuement avant de s'approcher et de lui déposer sur le lit une rose.
Avec beaucoup de délicatesse, il lui caressa le haut des épaules, assez doucement pour ne pas la reveiller.Mais elle se tourna, dévoilant doucement ses seins arrondis et légèrement froisses par les traces des draps dune nuit agitée de lubriques pensées
Il alla plus avant dévoilant ses jambes brunies par le soleil dété, et d'un geste anodin lui écarta les cuisses, laissant entrevoir la naissance de son sexe aussi lisse quune cerise juteuse à déguster
.Toute engourdie encore qu'elle était par un court somme réparateur, elle se mit simplement à caresser ses seins
.Et puis elle se leva, et le vit devant elle, et comme une évidence elle s'approcha de lui.
Il était torse nu .Dans un élan de désir, et sans y être priée, elle défit sa ceinture, les boutons de son pantalon, laissant choir d'un seul coup le blue-jean.Laudacieuse démarche dévoila une queue désireuse dune bouche gourmande. Désireuse de donner, mais pas de recevoir, elle caressa lamant, sans qu'il ne la toucha, le priant, lui ordonnant de jouir sous ses yeux.
Elle y mit tant d'ardeur et d'amour,lèvres et doigts confondus pour plus de volupté sur lobjet délictueux de sa convoitise, que le bel étranger dans un gémissement versa tout son désir sur le corps de sa diabolique maîtresse son regard plongé dans le sien.
Elle, des larmes jusqu'au coeur:"Je taime toi, tu sais, ne me laisse plus".
Ils ne virent de Londres que quelques brumes sombres tant ils s'aimèrent encore et encore jusqu'à epuisement.Et puis ils se quittèrent se promettant encore de s'aimer au soleil ou par un froid glacial ,en des endroits sordides ou bien luxueux, ici ou bien ailleurs,peut importait le lieu !
Chacune de leurs torrides étreintes les rapprochaient, chaque fois un peu plus, dans une communion parfaite de leurs plaisirs.Dans les bras lun de lautre, ils échangeaient leurs corps et leurs esprits.
Elle était lui, il était elle !
Lhistoire ne dit pas si les amants diaboliques se sont encore retrouvés, mais cette liaison dangereuse ressemble à sy méprendre à un rêve inachevé...
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