Elle avait regretté un instant d’avoir préféré un pantalon à une jupe plus fluide qui aurait découvert ses longues cuisses dorées.Elle aurait aimé que les doigts de Julien se glissent sur sa peau à la recherche de quelques frissons delictueux.Negligemment il avait posé sa main sur la sienne, lui prodiguant quelques tendres caresses suggestives d’une attirance physique.
Dix minutes plus tard, ils étaient enfin arrivés sur le port.La prenant par la main pour la guider jusqu’à l’embarcation, il n’avait laissé apparaître aucun signe tangible d’une étreinte annoncée.Peut être était ce son imaginaire qui lui avait joué des tours et Julien voulait –il simplement lui offrir un verre et lui conter l’histoire de Galerena ? Confuse de sa méprise, elle avait lâché sa main pour le suivre plus sagement.
Galérena était un vieux gréement réhabilité au modernisme pour un confort plus approprié.La passerelle d’accès était étroite et Julien avait devancé Juliette pour l’accueillir comme il se doit sur le ketch.La saisissant par la taille, il l’avait soulevé dans une légère étreinte pour l’accompagner jusqu’au carré de poste .la déposant avec une infinie délicatesse.. Leurs corps ainsi enlacés n’avaient pas tarder à manifester quelques troubles tactiles .Julien avait alors laisse ses mains se promener sur la cambrure de ses reins par laquelle il était troublé.Juliette toujours sous l’emprise de quelques caresses audacieuses avait alors rapproché l’étreinte glissant sa tête contre son épaule comme une chatte qui cherche des cajoleries.
Ses lèvres avaient cherché les siennes, elle les avait juste effleuré, pour une recherche toute en sensualité.Julien avait senti le corps de Juliette vibrer et avait fait glissé ses lèvres le long de son cou jusqu'à l’arrondi de son épaule qui retenait négligemment une bretelle qui devenait gênante.
Dans sa démarche voluptueuse, il avait d’un geste doux fait glisser l’une après l’autre les liens qui retenaient la guêpière dévoilant à son regard deux seins ronds et arrogants qui tentaient de se délivrer d’un carcan de dentelles et de satin noir.
Juliette avait accompagné ce regard avide de charnel qui sur ses seins s’était posé.Un regard plein de promesse, de ceux qui électrisent l’atmosphère d’une lubricité tendancieuse, venait de croiser le sien pour un partage dans le reflet d’un désir fou à la limite de la luxure.La lune s’était faite complice de leurs étreintes marines et donnait à Juliette une silhouette presque divine pour un homme en proie à des désirs ambitieux.
« Rentrons Juliette » lui avait-il murmuré
Dans la seconde qui avait suivi, Juliette avait obéi, gourmande, avide de caresses, de baisers fous et de folies amoureuses...
Voilà qui ne donne pas envie de les mettre, les voiles ...
Rédigé par : Vivrenvies | 20 juin 2006 à 20:39