AIGUILLES-BAS SANS DESSOUS

L'AMOUR DANS LES VOILES

                         

Pourtant c‘est l’instant qu’avait choisi Juliette pour se défaire de cette étreinte dévorante.Accablée de désir et de chaleur elle avait soudain plongé de l’avant du bateau .Sa décision soudaine, loin de surprendre Julien, l’avait incité à la rejoindre.Un véritable jeu de séduction s’était installé entre eux, aller très loin dans le plaisir, mais doucement sans précipiter les choses.

Leur jeu aquatique avait rapidement et naturellement pris une teinte érotique.S’enlaçant, se fuyant, se rattrapant, se donnant de longs baisers salés, la baignade se faisait désir, plaisir.

Juliette très bonne nageuse avait essayé d’échapper à Julien, mais il l’avait rapidement rattrapé au pied de l’échelle du ketch.En vérité, elle le souhaitait et s’était promptement retournée face à lui, agrippé à l’échelle.

Le vert de ses yeux avait pris une teinte plus émeraude, la couleur de sa peau paraissait plus dorée.Juliette était encore plus belle après cette baignade improvisée, ou était ce le désir qui la sublimait.

Elle s’était assise sur une marche de l’échelle, Julien s’était hisse, sa bouche à hauteur de ses lèvres pour lui donner un long baiser.Puis se lissant glisser tout doucement dans l’eau, il avait léché chaque parcelle de sa peau, de la base de son cou à son ventre ruisselant.Une saveur sublime épicée et salée l’avait comme enivré, ses lèvres avait doucement glisse entre les cuisses de Juliette qui sous les caresses s’étaient naturellement entrouvertes.

Son sexe était offert, il n’avait résisté et posé un baiser sur cette fente prometteuse de quelques secrets ardents.Avec volupté, il avait recherche du bout de sa langue le cœur de cet orchidée de plaisir.En amant virtuose, il l’avait aspiré, mordillé, fouillé jusqu’à ce que Juliette de sa cyprine l’inonde.Ce chaud nectar salée l’avait fait chaviré sous le regard effronté de cette femme qu’il avait maintenant envie de pénétrer.

Le regard de Juliette s’était fait plus distant sous les audacieuses caresses, jusqu’à l’abandonner dans une jouissance fulgurante.Mordant ses lèvres essayant d’étouffer ses soupirs, mais emportée par le plaisir elle s’était laissée aller à de longs et doux gémissements.

« Tu es très belle, Juliette dans ta jouissance, j’ai tellement envie de toi » lui avait-il murmuré

La sensualité de leurs étreintes était unique !  Juliette encore frissonnante revenait doucement de ce monde du plaisir où elle s’était perdue

Julien n’y tenant plus, se hissant sur le bateau, prenant la main de son amante, l’avait doucement mené jusqu’à la banquette proche, à l’abri des regards environnants.

Le auvent du carré leur faisait ombrage, un vrai nid d’amour pour deux amants fougueux !

La prenant par les hanches, il l’avait retourné .Juliette, les mains campées sur la barre à roue, lui offrait sa cambrure encore ruisselante et un sexe palpitant, une véritable invitation à la pénétration.

Elle avait gémi lorsqu’elle avait senti cette puissante lance entrer en elle et plus encore quand elle l’avait ressenti aller et venir dans son ventre.

La cadence s’était accentuée et Juliette avait laissé le plaisir de Julien guider sa mouvance.

Un tempo de plaisir les avait réuni, les hanches, les reins de Juliette mouvaient dans l’indécence sous le regard perdu de son amant .Il ressentait une véritable fascination pour cette croupe passionnément ondulante qui savait s’adapter délicieusement au rythme de ses assauts.Le sexe de Juliette, l’étreignait, l’aspirait comme pour mieux le conserver en elle.

La jouissance était proche, mais il la retenait pour encore entendre Juliette le priait d’aller loin, toujours plus loin, toujours plus fort.

Quant sa jouissance vint, il se retira de ses reins pour inonder sa cambrure et ses fesses de celle qui venait de le faire jouir sensuellement et puissamment

Dans les yeux de Juliette, des larmes se profilaient, des preuves bien discrètes d’une jouissance extrême, mais aussi, elle seule le savait, qu’elle avait pour cet homme une attirance plus que charnelle.

Juliette était ainsi, elle pleurait de bonheur, mais toujours dans la pudeur elle le camouflait !

Ils s’étaient enlacés, longtemps, amoureusement, conscients que l’histoire ne faisait que commencer.

S’aimer juste une fois n’était qu’une aventure...se revoir et s’aimer à nouveau ...une liaison !

L'AMOUR DANS LES VOILES (suite)

            

 

Aux alentours de Midi ,ils avaient enfin atteint les Iles.En ce début de saison estivale,l’endroit était presque désert,quelques voiliers seulement avaient jeté l’ancre.Juste le temps d’affaler les voiles à la hâte et Julien avait trouve un endroit un peu en retrait des autres bateaux,mais suffisamment près de la plage.Le marin qu’il était avait pris un soin particulier à ranger les voiles ,à enrouler les bouts,alors que Juliette s’était proposé de leur préparer un léger dejeuner.Elle aimait donner un soin particulier au repas quel qu’il soit,et même en mer ,dans l’urgence ,elle avait préparé quelques toasts apéritifs joliment arrangés juste pour faire plaisir à Julien et une salade qu’elle avait improvisé.Elle était ainsi Juliette,toujours prête à offrir le meilleur d’elle-même.Elle avait même interdit l’accès du carré intérieur pour mener à bien sa petite surprise.

« Julien, va t’installer à l’avant, je te rejoins, je ne te veux pas ici, allez file »lui avait-elle dit en riant

Il n’avait pas insisté et s’était exécute, se mettant nu au soleil à l’avant du bateau.

Elle lui était apparu resplendissante quelques instants après.Juste vêtue de voiles et d’un chapeau de paille, elle tenait en main un plateau chargé de verres, assiettes et d’un seau à champagne garni.

Il aimait sa silhouette désinvolte, son sourire taquin à l’instant où elle avait déposé le plateau à ses pieds.Elle lui avait donné un léger baiser avant de refiler aussi vite dans la trace de ses voiles accompagné d’un « Je reviens ».

Le déjeuner qu’elle avait préparé avait surpris Julien, et c’est avec une presque gourmandise qu’ils avaient dégusté cette légère collation assis en tailleur face à face.Julien devinait sous les voiles ce sexe palpitant que Juliette judicieusement tentait de lui dévoiler.Ils avaient bu de champagne et la chaleur aidant, Juliette était quelque peu enivrée.Ils n’avaient échangé que quelques mots, préférant se prêter au jeu des regards et de la séduction.

Mais Juliette n’avait pu résister au charme resplendissant de cet homme, et dans une pulsion qui ne ressemblait qu’à elle, elle avait soudainement écarté le repas et chevauché Julien enroulant ses jambes autour de son bassin et ses bras autour de son cou.

Avec une infinie tendresse, elle avait glissé ses mains dans ses cheveux et s’était appliquée à couvrir son visage de légers baisers, des paupières, à ses lèvres en glissant sur son cou.

Prenant sa tête entre ses mains, son regard plongé dans le sien en signe de complicité, elle lui avait donné un long baiser suave, lui offrant ses lèvres et sa langue .Tantot elle l’effleurait, tantôt elle écrasait ses lèvres contre la bouche de Julien, le mordillant comme pour contenir son désir, mélange sucré de douceur et de désir ardent.

Il aimait ce désir contenu qui était bien plus criant et excitant qu’une fougue incontrôlée.

Il avait débarrassée Juliette de ses voiles troublant pour dévoiler une poitrine tendue et libre.Glissant ses mains sur ces seins bronzés, il avait à son tour couvert Juliette de doux baisers légers,de ceux qui font frémir et vous conduisent vers la volupté.

Ainsi assise sur Julien elle sentait son désir prendre forme entre ses cuisses .Cette douce sensation de le faire bander lui procurait un plaisir extrême,pas une jouissance,juste le plaisir de donner du désir à l’autre .Elle aimait ressentir l’impatience de ce sexe dressé .Avec tout autant de délicatesse ,elle avait allongé Julien .Prenant ce dard entre ses mains,elle l’avait longuement caressé contre son sexe humide,dans une mouvance désordonnée .Puis elle s’était allongé sur ce corps désiré, écrasant ses seins sur ce buste musclé.Ses lèvres redoublant d’amour avaient alors à nouveau inondé de baisers cette bouche gourmande !   

Leurs mains s’étaient rejointes, étreintes puissamment, traduction de leurs profonds désirs.

Elle sentait tout son corps parcouru de frisson et de cette chaleur dévorante qui donne une beauté particulière aux femmes en proie à leur démon...

 

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L'AMOUR DANS LES VOILES (SUITE)

         

Le ketch avait pris une bonne allure de croisière.Les îles n’étaient pas très loin du port d’attache et le couple avait su profiter de la brise marine pour accélérer leur course.Le bateau à la gîte ne laissait aucune place à quelques étreintes teintées de sensualité.Seuls les regards se croisaient, les sourires s’échangeaient sans qu’une parole ne soit prononcée.De toute évidence,l’attente de l’ancrage dans la baie face aux îles leur procurait réciproquement un désir grandissant.Juliette en avait profiter pour s’allonger nue au soleil pour capter ces rayons de soleil qu’elle aimait tant ressentir lui mordre la peau.

Julien avait profité de ce bain de soleil pour caresser doucement ce corps offert au soleil et aux embruns.Il avait presque méthodiquement huilé ce corps doré en commençant par la nuque.Juliette avait senti deux mains puissantes glisser le long de son dos, suivant parfaitement ses courbes jusqu’à la chute de ses reins.

Elle aimait cette sensation très spéciale de deviner ses formes sous des mains viriles.S’attardant sur ses fesses rondes, Julien avait poussé plus loin le massage.Glissant ses doigts huilés ente les fesses de Juliette, il avait deviné une femme offerte .Sa cambrure s’était accentuée sous les mains audacieuses, dévoilant un sexe impudique et vibrant.

Juliette s’était abandonné sous les effleurements de son hôte, fermant les yeux pour savourer intensément les frissons qui parcouraient tout son être.Son bassin ondulait

Doucement il avait accepté l’invitation de ces lèvres palpitantes à des approches plus audacieuse.L’impudeur de Juliette le séduisait, ce cul si rond offert impunément lui avait donné l’envie de la transpercer là dans l’instant.

Mais ses doigts s’était fait traducteurs de ses désirs et avait cherché le plaisir de Juliette en caressant son bouton de plaisir déjà gonflé par le désir !  Juliette mordait ses lèvres pour ne pas laisser échapper quelques cris étouffés par le bruit de la carène du voilier dans l’eau.La jouissance était présente prête à exploser, son sexe ruisselant de plaisir la trahissait.

Mais Julien avait soudainement arrêté là ses caresses, la laissant doucement reprendre ses esprits avant de lui donner un léger baiser sur le sexe gourmand de Juliette accompagné d’un léger souffle pour apaiser les morsures brûlantes du plaisir.

Elle s’était relevée doucement, pudiquement pour aller chercher les quelques viennoiseries qu’elle avait apportées.

Mordant goulûment dans un croissant, elle était soudain redevenue la petite fille que Julien avait accueillie au port.

Fragile, sensuelle, tantôt très femme, tantôt gamine, il n’aurait pas fallu beaucoup pour qu’il tombe vite amoureux.Il avait senti son cœur battre dans un désordre inhabituel, preuve irréfutable que cette femme le troublait plus qu’à l’ordinaire.

L'AMOUR DANS LES VOILES (SUITE)

         

Quand elle s’était glissée sous les draps, elle s’était lovée dans les bras de Stéphane rentré déjà depuis bien longtemps.

Comme à son habitude, lorsqu’elle ressentait un soupçon de culpabilité à l’égard de son mari, elle lui avait prodigué de longues caresses qui n’avaient eu comme réponse qu’un léger grognement assujetti d’un « Je t’aime, ma chérie ».Un certain réconfort l’avait envahi et peu de temps après elle s’était endormie amoureusement collée contre le corps de Stéphane.

Son réveil avait été difficile, d’autant plus qu’elle devait, au petit déjeuner, annoncer à son époux qu’elle partait pour la journée faire une excursion maritime en compagnie de son amie Anne .Le mensonge ne lui avait posé aucunement soucis, si ce n’était qu’elle redoutait une réponse négative de Stéphane qui la voulait définitivement et égoïstement toujours à ses cotés.

« Cela tombe bien Ma Chérie, je dois moi-même partir pour la journée !  Profites en au contraire, cela te rappellera de bons souvenirs !  »

Juliette n’avait laissé paraître aucun signes de soulagement quant à la réplique de Stéphane,mais une fois qu’il avait quitté la maison ,elle s’était appliquée à se mettre en valeur ,multipliant ses essais de toilettes et de coiffures jusqu’à ce qu’elle trouve une tenue appropriée et saillantes à la fois.

Une petite jupe blanche plissée, courte assortie d’un débardeur mi sportif, mi couture lui donnait une allure plutôt fière, même si les « converse » bleu marine donnaient à sa silhouette une apparence de gamine.Juliette n’était pas très grande mais la finesse de ses cuisses lui donnait une démarche légère empreinte de jeunesse.

Avant de rejoindre le port, elle avait pris soin de s’arrêter à la boulangerie, afin d’acheter quelques viennoiseries qu’elle comptait bien partager avec Julien.

Il l’avait accueilli avec un « Surprenante Juliette » accompagné d’un léger baiser sur la joue.

Il lui était apparu encore plus séduisant que la veille sous le soleil déjà accablant à cette heure de la journée.Il était rare qu’elle accepte quelques rendez-vous galants, toujours friandes d’aventures dans l’instant.Mais Julien avait su la convaincre sans trop d’insistance !

« Galerena est fin prêt à prendre la mer, ne tardons pas, la journée s’annonce belle

-Je suis prête à la manœuvre, allons y »

Juliette maîtrisait parfaitement la voile, pour l’avoir pratiqué avec assiduité et elle s’était montrée très efficace quand le ketch avait quitté le quai.

Un sentiment de liberté s’était emparé de Juliette lorsque le voilier, libéré de ses amarres, s’était éloigné du port dans la quiétude du matin.

Julien lui avait même confié la barre, pendant ce laps de temps très court où il avait hissé la grand voile.

Bout au vent, il avait en quelques tours de bras tendu la voile pour l’exploiter au maximum.Ce vieux deux mats avait fière allure toute voile dehors à l’image de son skipper qui le guidait avec beaucoup de dextérité.

« Voilà Juliette, pilote automatique, cap sur les îles et...  »

Ce disant il l’avait enveloppe de ses bras, l’emprisonnant entre la barre à roue et son corps athlétique.Juliette en avait frissonné, tant elle trouvait la situation des plus excitantes.

Doucement, il l’avait retourné, cherchant son regard pour mieux la posséder.Une pudeur peu coutumière l’avait envahi quand elle avait plongé le vert de son regard dans le bleu du sien.

Délicatement il lui avait oté son débardeur lui dévoilant des seins dorés offerts à des caresses qu’elle désirait audacieuses et expertes.Avec une infinie application il avait promené ses lèvres charnues autour de ses tétons tendus par le désir et la légère brise marine qui accompagnait leur escapade maritime.

Sa gourmandise tactile pour les torses musclés masculins, avait doucement guidé ses mains sur le corps dénudé de Julien, à la recherche de quelques sensations fortes en émotion tant elle aimait prodiguer des caresses.  Elle aimait son corps, elle aimait son odeur et la texture de son grain de peau, tout en lui l’excitait.En un instant il avait su électriser l’érotisme naissant de la situation.  Elle pressentait un amant patient et prévoyant, de ceux que l’on ne croise que rarement !

Se défaisant de son étreinte, elle avait rejoint le carré propriétaire afin de se vêtir d’une tenue plus adéquate à savoir un paréo savamment et élégamment noué autour de son cou, qui laissait par transparence deviner ses rondes courbes féminines....

Même sur un voilier, elle se voulait toujours séductrice !

L'AMOUR DANS LES VOILES (SUITE)

Elle avait quitté le voilier vite, très vite pour rentrer chez elle, essayant de ne même pas penser au lendemain.

Pourtant une certaine frustration l’habitait.  Elle ressentait encore au fond d’elle ce désir inassouvi, un manque de plaisir consenti.

Sa concentration de conduite était quelques peu altérée, par la frivolité de son âme vagabonde qui imaginait des caresses fébriles, des mains masculines.

Des visages se dessinaient devant ses yeux, elle devinait des regards, reconnaissant ici ou là tel ou tel amant qui l’avait aimé dans la douceur et la violence.

Sans aucune pudeur et se laissant totalement guider par son instinct féminin,elle avait tout en conduisant d’une main, défait un a un les boutons de son pantalon pour glisser des doigts agiles contre son sexe à peine voilé d’un string de dentelle.La musique qui s’échappait de son auto radio accompagnait doucement ses gestes qui se faisaient de plus en plus précis ,de plus en plus audacieux.La douceur de la nuit ,la clarté de la lune dans la voiture décapotée donnait une note passionnée à ses caresses solitaires,un plaisir pourtant très égoïste et exempt de tout romantisme.Elle avait longé le bord de mer pour rejoindre sa villa,et la route était pratiquement déserte en cette soirée pourtant estivale.

Perdue sous la douceur de ses caresses qui se faisaient troublantes,elle était partie de plus en plus loin dans son plaisir ,évitant de justesse un véhicule qui l’avait éblouie.Comme une tempête de phare avait éclaté et l’avait obligé à se garer sur la bordure côtière.Mais cet incident n’avait en rien atténué ses pulsions,et elle avait cherché dans l’urgence un endroit bancal .Elle avait alors garé sa voiture ,monté le son de son auto radio,s’était libérée de son pantalon,véritable barrière à tout plaisir.

Plus de sous titrage possible, elle était en proie à ses désirs qu’elle allait savourer avec volupté.

Toujours assise volant de sa golf, inclinant le dossier de son siège, elle avait glissé ses doigts dans son string, parcourant la douceur de son pubis exempt de toute toison, à la recherche de ce bouton clitoridien gourmand de frôlements.Ses cuisses sous la montée en douceur de son plaisir, s’étaient écartées, ouvertes offrant son corps à tous les plaisirs, à tous les désirs.

Envie, envie d’un sexe qui se serait glissé dans son ventre brûlant!  Elle sentait son sexe éclaboussé par une jouissance tout en retenue.Pénétrant sa fente de ses doigte agiles, allant et venant entre ses lèvres humides, elle cherchait la moindre parcelle qui aurait pu multiplier sa jouissance.Son corps n’était plus que mouvance, délivrance, liberté d’expression sensuelle,érotisant l’atmosphère de la cambrure de ses reins creusée par le plaisir.

Une véritable rivière coulait entre ses cuisses, elle regardait avec une presque dévotion ses doigts lui donnait ce plaisir indescriptible qui était en train de l’envahir.Elle s’était abandonnée, la tête renversée, au flux et reflux des vagues de sa jouissance, laissant échapper des cris étouffés pour ponctuer ses tempos de plaisirs crescendos.

Ses seins durs criaient son plaisir, sa jouissance devenait douloureuse et puissante.

Son regard s’était perdu, comme des milliers de particules l’avaient éclaboussé lui arrachant un cri sans retenue, code secret d’un plaisir violent.

L’extase orgasmique diluée, elle n’avait pu retenir les soubresauts qui parcouraient encore son corps et c’est alors qu’elle avait aperçu une silhouette masculine qui l’observait dans la pénombre de la nuit.Cette vision loin de l’apeurer avait donné une note supplémentaire d’indécence à cette aventure solitaire .La silhouette s’était alors éloignée, mais laissait Juliette imaginer que l’homme avait participé à toute la scène...

Les lumières bleues dansaient sur la mer,les reflets traduisaient comme une invitation à la baignade,une véritable instant de bonheur fugace.

Et Juliette s’était baignée entièrement nue avec pour seul compagnon la lune, comme une illustration de sa démarche solitaire, rêvant un instant que le regard du mystérieux inconnu l’accompagnait.

Elle avait adoré cet instant d’après, où elle se sentait en danger, cet instant où tout pouvait arriver ...même le pire.

Instinctivement elle avait allumé une Marlboro et savouré dans les volutes de fumée l’évanescence de son plaisir.Elle aurait aimé aller jusqu’au bout de la nuit.Le jour ne venait toujours pas ..., cela lui faisait peur et pourtant elle ressentait du bonheur.

Il lui fallait maintenant rentrer !

   

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L'AMOUR DANS LES VOILES (suite)

                            

 

L’évanescence de leurs étreintes donnait une toute autre orientation à cette aventure.Elle ressentait une sensation inconnue celle d’un désir contrôlé par l’homme pour une approche toute en douceur.Comme une démarche sensorielle s’était installée entre eux.

Lorsqu’elle l’avait rejoint dans le carré à l’intérieur du bateau, il avait, dans l’instant réajusté les bretelles et donné un léger baiser sur son épaule, la laissant quelque peu decontenancée.Mais peu habituée, à ce genre de délicatesse de la part des hommes qu’elle avait croisé au cours de ses aventures, elle avait adoré ce geste si séduisant.Le désir était bien présent, l’atmosphère en était empreinte, mais temporisé par une prévenance extrême.

« Juliette, que puis je vous offrir à boire

-Je ne sais, mais j’ai un sérieux penchant, pour le gin, un gin tonic me ferait plaisir »

Juste un sourire comme réponse, l’avait séduite.

Le vouvoiement l’avait ému, après les quelques étreintes qu’il s’était permis.

Tout en buvant leur verre, il lui avait alors conté l’histoire du bateau, de sa naissance au pourquoi du convoyage sur Barcelone.

Cet homme était décidément bien différent des hommes qu’elle avait rencontré jusqu’alors.Juliette aimait ce qu’il était, respectueux, intellectuel, élégant et gentleman.Elle l’avait écouté comme une enfant à l’écoute d’un conte de fée, buvant chacune de ses paroles et essayant de réprimer le désir brûlant qui avait pris possession de son ventre.Son regard traduisait sa fougue et ne laissait pas Julien indifférent.Se maîtriser coûte que coûte tel était son terrible dilemme du moment !

Mais...Juliette ne résistait jamais bien longtemps.Audacieusement, elle avait interrompu la fin d’une phrase en collant goulûment ses lèvres humides sur les siennes.Un long baiser troublant avait suspendu le temps, une complicité sensuelle de leurs langues enroulées traduisait un désir puissant qu’ils voulaient savourer dans la longévité.

Juliette avait en un instant fait sauter le polo de Julien, promenant sur son buste des mains qui se voulaient avant tout câlines et prometteuses.

Il était assis sur la banquette exigue du voilier et se laissait doucement faire.  Le chevauchant face à lui,glissant ses jambes autour du bassin de julien et ses mains sur son dos musclé  , elle l’avait alors couvert de baisers plus doux les uns que les autres.Elle était femme sensuelle dans ses démarches charnelles,pour amener dans la douceur son amant à l’accompagner dans un ballet érotique.Se débarrassant de sa guêpière, elle lui avait offert la vision d’une poitrine arrogante et offerte.Ses seins s’étaient fait lourds et réclamaient des mains avides de caresses.Une certaine pudeur habitait Julien,ce qui n’avait pour effet que de décupler ses pulsions.

« Juliette, J’ai envie de te faire l’amour, mais pas comme ça, pas dans l’urgence, prenons le temps !

-Le temps ?  Mais j’ai envie de toi !  Et puis je dois rentrer...

-Justement !  Je te veux à moi longtemps, te sublimer, te faire jouir, te faire crier.Je veux t’entendre me supplier d’arrêter... 

-Tu n’as pas envie de moi, je vais rentrer...  » 

Sans même attendre une réponse, elle avait rajusté ses vêtements, libéré Julien de son étreinte et s’était dirigée furibonde vers la sortie, renversant le verre sur son passage ...retenue par une main puissante qui l’avait ramené à lui !

« Sois la demain matin vers 10 heures, partons tous les deux une journée en mer

-Mais je ne peux pas Julien !  Je...

-Tu n’as pas compris Juliette, c’est un ordre !  Je te veux à moi demain.Si tu veux tu peux, et tu veux !  »

Ce furent ses derniers mots avant de l’embrasser avec une fougue que Juliette n’avait jamais connu auparavant...

Juliette aimait ce mélange de douceur et de pugnacité, elle serait là le lendemain, elle le savait, il le savait aussi...

 

 

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LES MOTS D'AMOUR

                     

Les poèmes sont des mots, des mots d’amours jetés

Des désirs avoues en toute impunité

Des traces indélébiles d’une passion fugace

Portées par le plaisir d’une étreinte vorace.

 

Des mots sans but, juste une errance de l’instant

Dans l’indécence de la poétique, un signe vibrant

De ces passions sans lendemain, que l’on voudrait celles

Intemporelles, éternelles, surdimensionnelles !

 

Traduire des mains sur un corps nu d’amour ivre

La fougue intense des baisers qui nous délivre

Et nous enchaîne bien malgré nous à un désir

Par la fougue charnelle menée jusqu’au plaisir.

 

Les poèmes sont des mots, mots d’amours distillés

Pour occulter le mot absence et le styler

Pour rappeler une présence déficiente

Le spectre errant d’une romance qui nous hante.

 

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L'AMOUR DANS LES VOILES (suite)

                     

Elle avait regretté un instant d’avoir préféré un pantalon à une jupe plus fluide qui aurait découvert ses longues cuisses dorées.Elle aurait aimé que les doigts de Julien se glissent sur sa peau à la recherche de quelques frissons delictueux.Negligemment il avait posé sa main sur la sienne, lui prodiguant quelques tendres caresses suggestives d’une attirance physique.

Dix minutes plus tard, ils étaient enfin arrivés sur le port.La prenant par la main pour la guider jusqu’à l’embarcation, il n’avait laissé apparaître aucun signe tangible d’une étreinte annoncée.Peut être était ce son imaginaire qui lui avait joué des tours et Julien voulait –il simplement lui offrir un verre et lui conter l’histoire de Galerena ?  Confuse de sa méprise, elle avait lâché sa main pour le suivre plus sagement.

Galérena était un vieux gréement réhabilité au modernisme pour un confort plus approprié.La passerelle d’accès était étroite et Julien avait devancé Juliette pour l’accueillir comme il se doit sur le ketch.La saisissant par la taille, il l’avait soulevé dans une légère étreinte pour l’accompagner jusqu’au carré de poste .la déposant avec une infinie délicatesse..  Leurs corps ainsi enlacés n’avaient pas tarder à manifester quelques troubles tactiles .Julien avait alors laisse ses mains se promener sur la cambrure de ses reins par laquelle il était troublé.Juliette toujours sous l’emprise de quelques caresses audacieuses avait alors rapproché l’étreinte glissant sa tête contre son épaule comme une chatte qui cherche des cajoleries.

Ses lèvres avaient cherché les siennes, elle les avait juste effleuré, pour une recherche toute en sensualité.Julien avait senti le corps de Juliette vibrer et avait fait glissé ses lèvres le long de son cou jusqu'à l’arrondi de son épaule qui retenait négligemment une bretelle qui devenait gênante.

Dans sa démarche voluptueuse, il avait d’un geste doux fait glisser l’une après l’autre les liens qui retenaient la guêpière dévoilant à son regard deux seins ronds et arrogants qui tentaient de se délivrer d’un carcan de dentelles et de satin noir.

Juliette avait accompagné ce regard avide de charnel qui sur ses seins s’était posé.Un regard plein de promesse, de ceux qui électrisent l’atmosphère d’une lubricité tendancieuse, venait de croiser le sien pour un partage dans le reflet d’un désir fou à la limite de la luxure.La lune s’était faite complice de leurs étreintes marines et donnait à Juliette une silhouette presque divine pour un homme en proie à des désirs ambitieux.

« Rentrons Juliette » lui avait-il murmuré

Dans la seconde qui avait suivi, Juliette avait obéi, gourmande, avide de caresses, de baisers fous et de folies amoureuses...

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L'AMOUR DANS LES VOILES (suite)

La fête s’était poursuivie dans la bonne humeur !  Julien tout au cours de cette soirée avait alimenté Juliette de fous rires incessants auxquels elle s’était fermée depuis quelques temps.  Anne les avait rejoint, mais la complicité spontanée qui s’était installée entre eux avait exclue bien volontairement leur amie commune de leurs échanges.

Le voile de la nuit avait doucement envahi la plage et la pleine lune offrait un spectacle éblouissant.Juliette s’en était émerveillée le temps que Julien aille lui chercher un dernier verre.Une mer d’huile par les reflets argents éclairée, donnait une beauté particulière aux îles De Lérins qui se détachaient au loin.

Encore une fois elle avait été arrachée de sa rêverie par la sonnerie de son mobile

« Juliette Chérie, je suis désolée, je suis crevée, je pense que je vais rentrer directement

-Stéphane, tu m’avais promis !  Et encore une fois...

-Ecoute, ma puce, tu peux rester, t’amuser te feras le plus grand bien.Tu es si triste en ce moment, si belle et si triste !

-Bon !  Faisons ainsi donc !  A plus tard Chéri, je t’embrasse »

Dans ces moments particuliers Juliette détestait son mari .Se sentant délaissée, abandonnée, son tempérament latin appelait à des envies de vengeance, mais sa rationalité l’emportait toujours.

Pourtant quand Julien avait renouvelé son invitation à rejoindre le bateau, elle avait accepté sans même réfléchir.

« Anne, je vais rentrer, Stéphane ne viendra pas !  Je dépose Julien au bateau au passage

-Ok ma belle, et pas de bêtises » avait-elle lancé à Juliette non sans y adjoindre une œillade complice.

Le couple avait regagné la voiture de Juliette, qu’elle avait décapoté tant l’air était si doux.A peine quelques kilomètres les séparaient du port, une course cheveux au vent ne pouvait qu’être des plus agréables.

Le manque affectif qu’elle avait ressenti après l’appel de son mari était en train de s’évanouir, car elle ressentait le regard de Julien posé sur elle et cette attention la réconfortait.

Etait-ce donc de cela dont elle avait besoin, de renouveau, d’une attention particulière d’un homme avec qui elle ne partagerait que les bons moments, d’un amant tout simplement ?

Julien, Julien n’était que de passage, mais elle savait déjà qu’elle allait finir la nuit dans ses bras, il y a des regards qui ne trompent pas...

AUDACIEUX

                 

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Toutes ses audaces dans l’interdit de nos nuits fauves

Donnent mouvance à mes fantasmes, mes rêves fous teintés de mauves

Il me transporte et me séduit dans ses approches érotiques

Il alimente mes pensées, de désirs fous et magnétiques.

 

Pouvoir l’abreuver de ma sensualité

Lui offrir sans partage toute ma féminité

Tel est mon désir fou le plus inavoué

Dans nos échanges par le mystère mené

 

Donnez moi bel amant image à mon esprit

Laissez vibrer l’urgence de vos rêves interdits

Partageons insouciants les instants du moment

Alimentons nos rêves de nos égarements.

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