AIGUILLES-BAS SANS DESSOUS

OUBLIER (La Quarantaine :suite)

                            

http://www.adeljarrie.com/

Pendant toute la durée de la course, je ne peux réprimer mes larmes, ni mes angoisses !

Je ne suis en Thaïlande que depuis deux jours seulement, et je suis en proie à une déprime assurée pour avoir succomber à toutes mes envies, sans en évaluer les conséquences.

Je pense à mon mari resté en France qui m’a laissé partir par amour dans cette aventure en solitaire.

Deux nuits et quatre amants plus tard, je suis désorientée,je me sens abusée ,trompée ,abandonnée ,alors que je ne me suis nourrie que d’extravagances adultères...

Plus aucune trace d’Arnaud...qui m’avait pourtant promis !

Darling, une passion avortée dans les songes d’une femme dont il avait porté l’érotisme à son paroxysme et qui... n’en parlons plus, ma souffrance est encore béante et douloureuse !

Fabien, que j’ai presque quittée comme une voleuse, au petit matin, lui si chaleureux, si passionnant, si attentionné.  Serais je un démon sans cœur et sans âme !  Mon analyse est cruelle, mais tellement réelle !

Dans cet état d’esprit, j’arrive chez Benoît !  Il est encore très tôt, les rues quasi désertes, je n’ai même pas eu conscience de mon manque de courtoisie à l’égard de celui qui me recueille avec autant de gentillesse !

J’efface toutes traces de mes larmes versées, camoufle mes yeux gonfles sous de larges lunettes noires, m’accorde une pause dans le hall de l’immeuble, une grande bouffée d’air pour noyer mes angoisses !

Me voici ainsi prête à affronter mon grand ami Benoît et dans les bras duquel je vais certainement m’effondrer en larmes !

L’ascenseur qui me conduit à l’étage me renvoie mon silence et mon inaptitude à contrôler ma détresse.

Un, deux, troisième étage, la porte de l’ascenseur s’ouvre sur le palier, face à moi Fabien qui m’accueille en me prenant dans ses bras !

Son étreinte me ravit, une espèce de assurance m’envahit !

Le doux baiser qu’il me donne, sa fougue à me saisir mes bagages et à m’entraîner dans l’appartement me font oublier un instant toutes mes mésaventures pseudo sentimentales.  Ma libido me rattrape vite, très vite, je sens Fabien du haut de sa grande taille plein de douceur et de délicatesse à l’égard de cette femme qu’il accueille le regard légèrement assailli par une brillance enchanteresse.

Un grand coup de pied dans la porte pour la refermer sur le silence de l’étage !  Mes bagages, il les jette vulgairement ...

« Dominique, Dominique ...

  -Oui Fabien, dis moi

-J’ai envie de toi la suite, donne toi à moi »

Sans me laisser dire un mot, il pose ses lèvres fougueuses sur les miennes et enroule sa langue comme par un aimant attiré.J’aime son baiser, nos salives se mélangent, nos saveurs se complètent !

Ses mains, ses mains je les devine fébriles prête à toutes les audaces pour revenir sur les traces déjà sondées, explorées.Les mains de Fabien sont un véritable supplices, de longs doigts agiles, un plat de la main d’une douceur presque féminine, ses caresses sont imprimées dans mon imaginaire.Tout comme son regard qui recherche le mien camouflé derrière mes lunettes.Il me les ôte avec cette délicatesse qui n’appartient qu’à lui et qui me procure une sensation délicieuse et unique.

Mes yeux encore embrumés par des larmes sous jacentes croisent ses reflets verts et sa fougue se fait plus sulfureuse.Me saisissant la main, il la glisse doucement entre ses cuisses me dévoilant une protubérance des plus prometteuses sous son ceinturon.

Un jeu s’installe alors vite entre nous, un jeu de caresses, à celui qui donnera le plus de plaisir à l’autre, une ascension en douceur vers le plaisir, le désir de l’autre exacerbé.

L’imaginaire nous conduit, l’imaginaire traduit nos envies qui se font de plus en plus urgentes.

« Fabien, sommes nous seuls ?

-Non, Benoît est la, mais il dort dans la chambre à coté !

-Alors, viens, viens avec moi je te réserve un petit jeu des plus séduisants »

Sur ces paroles abandonnant tous mes vêtements dans l’entrée, je déshabille dans l’urgence Fabien qui se laisse manipuler avec beaucoup de docilité !  Puis je l’entraîne dans la chambre, en ferme la porte à clé, pour aller jusqu’au bout de ma folie !

DESIR

                                                  

 

"Dans l'attente de nos jeux interdits,ma nudité je te confie"

 

 

NUIT ELECTRIQUE (suite et fin)

                                    

 

 

Juliette seulement vêtue d’un string et d’un collier de perles noires, avait docilement suivi Heléna qui l’avait entraîné en la tenant par la main.

L’étage était aussi désert qu’à son arrivée dans les lieux, ce qui n’était pas pour lui déplaire !

Dans un endroit retiré, une espèce d’alcôve douillette de tentures et de coussins décorée, la jeune femme italienne l’avait attiré.

Juliette pourtant habituée à des situations des plus hardies s’était tout à coup senti submergée par les circonstances présentes

La jeune femme audacieuse, menait la danse comme une prêtresse, laissant courir ses mains sur le corps quasi nu de sa partenaire.La pudeur que manifestait Juliette sous ses approches sensuelles n’avait pour effet qu’exacerber son désir d’aller plus loin !

Prenant sa tête entre ses mains, elle avait pris le temps de faire en sorte que Juliette se sente plus sensuelle que jamais, caressant sa nuque, ses lèvres effleurant les siennes !

Juliette sentait cette chaleur génératrice de plaisir montait en elle et se laissait aller dans un total abandon !

« Enlève ton string, je veux voir ton sexe offert !

-Mais....

_Fais ce que je te dis »

Juliette avec une infinie délicatesse s’était exécutée comme hypnotisée et totalement soumise aux désirs de son amante !

Le satin de sa peau par la moiteur ambiante accentuée et les lumières tamisées mais colorées renvoyait des reflets qui la rendaient plus belle et plus désirable.

« Bien, mets toi à genoux, maintenant et assis toi sur tes talons

-Oui...mais où est Marco ?

-Ecarte tes cuisses maintenant »

Le sexe de Juliette était en feu et tout gonflé, son clitoris entièrement offert au regard pervers de Helena !

« Tes doigts...promène tes doigts sur tes seins, fais les pointer, pince les torture les !  Fais le !  »

Une pudeur jusqu’ici inconnue l’avait envahi, pudeur mêlée de perversion et de plaisir !

« Caresse toi, laisse toi aller.Regarde moi »

Ce disant Helena s’étais dévêtue en un instant dévoilant un corps sublime, une cambrure vertigineuse, des seins fiers et ronds, un ventre plat et doré, un pubis entièrement vierge de tout duvet superflu et disgracieux !  Une vraie beauté latine comme celles sur lesquelles Juliette se retournait parfois pour les admirer de son regard d’artiste !

Helena avait alors entamé une vraie danse érotique tant la mouvance de son corps sous ses caresses intimes aurait mérité un vrai décor théâtral !

Juliette n’avait jamais désiré une femme, mais Helena était en train de l’ensorceler.

Toujours assise sur ses talons elle s’était alors prodiguée les plus délicieuses caresses qu’elle ne s’était jamais donné, se pénétrant de ses doigts fins, découvrant un vrai nouveau plaisir au féminin sous le regard de son amante !

Ses doigts trempés de son désir par son sexe délivré elle les avait porté aux lèvres d’Helena pour un partage dans la complicité !

Helena s’agenouillant face à Juliette,s’était alors appliquée à boire à la source De Juliette,glissant sa langue entre ses lèvres, lui dévorant son bouton jusqu’à l’extase ,glissant un doigt entre ses fesses jusqu’à ce lieu dit « interdit ».

Soumise, offerte, elle jouissait inondée de ce miel, et était fin prête à être posséder !

« Marco, elle est à toi, je te l’offre, elle est prête, fais la jouir »

Marco avait assisté à toute la scène, le sexe bandant dans sa main dans un méthodique va et vient, pour conjurer son impatience à pénétrer cette femme en proie aux démons du plaisir...

Mais Juliette en cette soirée particulière avait vécue une nouvelle expérience qu’elle venait de se jurer ne jamais recommencer...et avait malheureusement laisser Marco et son désir !  Elle était aussi ainsi Juliette, elle aimait jouer, être dominée, mais reprenait toujours les renes au moment le plus inopportun !  Son plaisir était alors mystifié dans son esprit par l’érotisme toujours hanté

 

Mais avec Juliette sait on jamais, tout le monde sait qu’elle n’est pas femme de parole !

 

« Tu viens Stéphane, rentrons, ce fut une délicieuse soirée » avait elle dit à son mari le rejoignant et lui donnant un doux baiser

 

 

 

 

 

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DESIR INTERDIT

 

 

Quand tous mes sens sont en partance

Qu’ils diligentent tous mes silences

Je sens en moi comme sa présence

Et lentement je perds conscience.

 

Mes regards verts se teintent de fard

Ils déclinent dans un brouillard

Où je distingue sa silhouette

Dans les volutes d’une cigarette !

 

Je le devine silencieux

Prêt à me faire les aveux

De sa passion dissimulée

De ses absences improvisées

 

Juste son souffle sur mon épaule

Une caresse qui me frôle

Pour occulter mon impatience

Et conjurer ma déficience.

 

Il vit en moi, son âme m’habite

Il y demeure dans l’illicite

Dirige sur moi mes douces mains

Jusqu’au plaisir presque inhumain

 

A la limite de la démence

Tout doucement je rentre en transe

Quand ses doigts imaginaires

Se posent sur moi incendiaires

 

Résister, me faire violence

Pour repousser ma jouissance

Lui renvoyer tout mon désir

Le capturer et m’assagir !

 

Des mots d’amour je lui murmure

Il les rejette, il les censure

Dans le silence de ses absences

Il me renvoie ma pertinence !

 

 

 

 

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D'UN BLOG A UN BEST SELLER

  

 

Tout peut arriver !

Raquel Pacheco, alias Bruna Surfistinha (traduire Bruna la surfeuse) est devenue à 21 ans le phénomène éditorial de l’année au Brésil.

Un parcours atypique pour cette jeune fille adoptive d’une famille bourgeoise qui s’ennuie dans son milieu et choisit une vie beaucoup moins rangée.

A 17 ans, Raquel quitte le foyer familial et se donne à la prostitution pendant 3ans.

Clients, fantasmes, argent facile sont les nouvelles données de sa vie qu’elle raconte tous les jours sur son blog http://www.brunasurfistinha.com/blogs/

Sous son pseudo Bruna.

En fait elle y décrit de manière très explicite sa vie sexuelle argumentée de détails très croustillants.

Véritable succès, plus de 15000 lecteurs par jour (ça laisse rêveur, non ?)

 

                                           

 

 

Son blog devient un roman !  Repérée et aidée par un journaliste, elle écrit son roman autobiographique « O DOCE VENENO » (Le doux venin du scorpion)

Le livre devient un best seller et le best seller un film !

 

Aujourd’hui Raquel surfe sur le succès, mais tient toujours son blog !

 

 

PS :  il est temps que j’aille écrire je crois, on ne sait jamais !

 

 

 

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NUIT ELECTRIQUE

                                   

 

 

En ce week end prolongé, Juliette avait décidé d’accéder à toutes les requêtes de son mari !

Stéphane était un être merveilleux, et leur complicité légendaire donnait à leur couple une solide union.Ils avaient été conviés à une soirée d’anniversaire chez des amis dans une demeure somptueuse qui dominait toute la baie niçoise.Il lui avait demandé pour l’occasion de revêtir cette adorable petite jupe fushia, entièrement recousue de perles et un chemisier de voile noir qui flattait l’arrondi de ses seins par transparence.

« Ne trouves tu pas cette toilette un peu osée pour une soirée d’anniversaire

-Mais non Juliette, tu es sublime dans cette toilette, fais le pour moi, pour mon plaisir !  Peu importe les jugements »

 

Par amour pour son mari, elle avait accepté, et c’est ainsi vêtu qu’elle avait fait son entrée à la soirée anniversaire !

En vérité beaucoup de jeunes étaient présents, ne dépassant que rarement la trentaine !

Juliette, toujours à l’aise ou qu’elle aille, ressentait pourtant une certaine gêne à côtoyer cette jeunesse peu encline à l’élégance qu’elle affectionnait par-dessous tout.

La soirée s’était déroulée calmement, mais cependant bien arrosée, sous des lumières psychédéliques et des notes de musiques électriques.

Aux alentours de minuit, Stéphane prenant discrètement Juliette par le bras, lui avait murmuré

« Eclipsons nous, ma chérie, je t’amène dans un endroit plus approprié à nos goûts.Je te réserve une surprise »

Elle ne lui refusait jamais rien, elle l’avait donc suivi discrètement pour une escapade improvisée.

Une petite demi-heure les séparait du lieu qu’avait choisi Stéphane pour finir la soirée.

Durant tout le trajet, il lui avait doucement caressé ses cuisses qu’il aimait tant !  Mais une intuition féminine le devinait plus fébrile que d’habitude, mais elle ne lui en avait pas touché mot.

 

Ce chemin qu’il prenait, elle ne le connaissait pas et se posait diverses questions sur les intentions de son mari.Mais elle ne faillirait pas, elle irait jusqu’au bout de ses envies.

Un endroit retiré les avait accueilli, pourtant envahi par nombres de véhicules garés.

« Où allons nous, lui avait elle demandé inquiète

-Fais moi confiance Juliette, laisse toi guider »

Une résidence ordinaire, des statues grecques, des torches brûlantes en décoraient l’entrée !

Juliette en proie à quelques craintes avait resserré la main de son mari quand un portier les avait prié d’entrer dans les lieux

« Stéphane, es tu sûr que....

-Chut, entrons »

 

L’endroit était coquet, voilages, drapés et lumières tamisées !

Nombres de couples, ambiance discothèque, les ingrédients nécessaires pour une bonne soirée !

Juliette était réconforté quant au lieu, si ce n’est que les femmes arboraient de drôles de toilettes plus sexy les unes que les autres.En comparaison Juliette faisait office de discrète avec sa toilette pourtant quelque peu exentrique.Mais elle n’était pourtant pas passée inaperçue !

Ils s’étaient attablés près du bar dans un endroit quelque peu retiré du reste de la salle !

Stéphane lui avait commandé son breuvage préféré, à savoir une bouteille de champagne.

 

Compte tenu du comportement quelque peu provocateur des couples présents, Juliette venait de prendre conscience que son mari l’avait mené dans un endroit dit « libertin » !

Mais pour autant cela ne l’avait nullement gêné, et elle s’était adapté à la situation.Elle avait pris le temps d’analyser l’environnement sereinement.Les clients étaient nombreux sur la piste de danse, mais la musique ne lui plaisant guère, elle avait préféré, une coupe à la main, visiter les lieux.

Un escalier !  Elle l’avait emprunté, découvrant à l’étage des salles vides de toute vie, nombres de lits jonchés de coussins de toute sorte, mais pas une âme, pas un délit.Elle n’avait sagement rejoint son mari jusqu’à ce que la musique change de rythme !

Quelques coupes de champagne plus tard,elle s’était hasardée sur la piste ,face à une cage vide elle aussi !Quelques notes électriques,Gainsbourg revisité version moderne psychédélique ....Juliette s’était laissée envahir par ces notes rythmiques ,retrouvant enfin sa mouvance.Les effluves d’alcool aidant ,elle était rentrée dans une danse infernale au milieu de la foule agitée.Saisissant l’un des barreau de la cage ,elle était tombée comme en transe sous les notes endiablées.une véritable artiste , Juliette dans la mouvance de son corps.Ceinturée dans son délire musical comme à chaque fois qu’elle dansait,elle avait doucement fermé les yeux , faisant abstraction dans l’instant de l’assistance présente.Dans son délire , elle était loin, si loin qu’elle dansait avec la barre ,autour d’elle elle s’enroulait,comme une prêtresse de l’amour,une dévotion sensorielle et sensuelle.

Ouvrant les yeux un instant, elle découvrait que les danseurs étaient moins nombreux et que nombre d’hommes la regardait.Impudique et légère, elle aimait ce rôle qu’elle jouait sous le regard lubrique de son mari en proie à la malice.Face à son jeu diabolique, elle devinait des hommes bandants pour cette femme audacieuse.

De la moiteur de son corps exhalait encore les fragrances épicées de son parfum envoûtant.Elle le sentait, le ressentait et cette sensation exacerbait son érotisme !

 

Bien qu’envoûtée par l’ambiance, elle balayait la salle du regard à la recherche de son mari qui de toute évidence s’était ecclipsé.Sa confiance en elle allait faiblir, lorsqu’elle avait aperçu un visage connu au milieu de tous ces hommes.

Marco !  Marco était au pied de cette cage diabolique et la regardait avec dans les yeux un désir évident.

Il était un des rares amants que Juliette s’était autorise à revoir deux ou trois fois, mais la situation présente lui interdisait toute manifestation débordante.
S’en était alors suivi une complicité grandissante entre les deux amants volages !

Pénétrant à l’intérieur de la cage, elle s’était mise à danser pour lui ,juste pour lui avec une arrogance dans le regard qui traduisait son  impudeur .Tout son bassin vibrait sous la cadence , ses fesses ,son dos, ses reins cambrés contre les barreaux donnaient à cette femme une allure démoniaque.La devant les regards environnants ,elle lui faisait l’amour impunément par le biais d’un ballet indécent pour les autres , mais pas pour lui.Il avait glissé sous sa jupe une main ,dans la moiteur de ses cuisses il avait deviné comme un désir urgent .

Marco était accompagnée d’une très jolie jeune femme brune aux yeux de braise, une italienne comme lui, qui répondait au doux prénom de Helena, qu’il avait invité à rejoindre Juliette.

Un duo infernal !  Qui des deux femmes voulait séduire l’autre, laquelle des deux voulait troubler Marco !

Helena à l’évidence trouvait Juliette troublante de sensualité dans sa maturité.Elle posait ses mains sur les rondeurs offertes de Juliette presque à la limite de perdre tous ses sens, tant cette exhibition, nouvelle sensation, lui procurait désir et plaisir.

Elle était comme dominée par ce couple, elle qui la caressait aux yeux de tout le monde, lui qui les regardait et qui les désirait !

Helena avait improvisé l’effeuillage de Juliette, laissant choir ses vêtements sur le sol et avait déposé sur ses lèvres un doux baiser, bien plus doux que n’importe quel homme aurait pu lui donner !  Juliette était désemparée et prête à succomber, lorsque Stéphane était réapparu quelque peu subjugué par le spectacle.

La prenant par la main il l’avait invité à descendre, elle l’avait suivi, toujours fidèle à ses désirs.

Mais une fois dans la salle, c’est Helena qui avait été son élue, les deux femmes s’étaient éloignées, empruntant l’escalier qui menait à l’étage...

 

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LES YEUX BANDES

                            

 

Les yeux bandés, tu me devines

Courbes légères et mutines

De cette femme que tu désires

Pour ton délire et mon plaisir

 

Ta voix caresse mon épaule

Ta bouche butine à la corolle

De mes seins nus abandonnés

A tes audaces improvisées.

 

La sur mon ventre tu t’arrêtes

Laisse à ta guise tes mains expertes

S’égarer délictueuses

Tu les veux libres et pernicieuses

 

Des larmes s’échappent de mon sexe

Tu les savoures sans complexe

Portant tes doigts de ma rivière

Aux lèvres de ta bouche fière

 

Sur l’orchidée de mon plaisir

Tu t’attardes, tu m’inspires

Je t’abreuve à mon calice

Te fais goûter à mon délice.

 

Ma bouche complice de ton vice

Pousse plus loin ton supplice

Mon vert regard abyssin ,

Plongé dans le bleu du tien.

 

Tu t’abandonnes intensément

Ma langue te sonde impunément

Dans l’indécence de mes caresses

Tu me délivres ton ivresse !

 

Souveraine est la jouissance

De nos étreintes, dans l’inconscience

De nos deux corps nus malmenés

Par le plaisir renouvelé

 

 

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REVES COLORES

           

 

 

_{Rêves colorés de ses nuits bleues}

_{Pensées sensuelles de ses aveux}

_{Juste quelques perles, une fragrance}

_{Pour l’habiller dans sa mouvance.}

 

_{Teintes bleutées d’une nuit sans lune}

_{Pour conjurer son infortune}

_{Elle les colore de teintes pastel}

_{Par sa beauté si naturelle}

 

_{Sur son corps nu elle dessine}

_{Une rivière imaginaire}

_{Un peu fébriles, ses fines mains}

_{Cherchent la source de son chagrin}

 

_{Dans l’océan de son plaisir}

_{Elle plonge pour assouvir,}

_{Dans ses solitaires caresses}

_{Les désirs fous de sa détresse.}

 

_{Contre son corps, ses seins tendus}

_{Elle le ressent, elle est perdue,}

_{Une présence imaginaire, son bel amant,}

_{Jusqu'à l’extase, intensément.}

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PENSEES IMPUDIQUES

 

 

Les baisers bandants de ses lèvres sur la queue de son amant, elle les vivait intensément, même une fois qu’il était parti.Elle avait beaucoup de difficulté à prendre une douche, après les étreintes torrides qu’ils échangeaient.Elle aurait aimé garder sur elle cette odeur acre de foutre et de sueur mêlée, qui prolongeait son plaisir dans le silence de cette pièce désertée par cette homme qui venait de la baiser.

Cette odeur se faisait enivrante et déclenchait chez Juliette, des réactions qu’elle ne pouvait contrôler .Cela pouvait indifféremment passer du frisson, à des caresses plus coquines.  Il avait ce don de lui conter des histoires toutes plus suggestives les unes que les autres, qui en un tour lui procuraient une excitation qu’elle ne pouvait réfréner.  Ces histoires résonnaient dans sa tête, prenaient des dimensions impressionnantes et à son tour elle endossait le rôle de ces héroïnes.  Qui de Juliette, ou de Morgane, ou d’Odette ou de

Manon..., elle aurait endossé tous les rôles pour enfin imprégner son esprit de ses suaves pensées.

Son histoire était autre que celles qu’il racontait.Son amant était écrivain et ses mots elle buvait.
Sans aucune difficulté souvent elle le rêvait derrière sa machine en train de taper les mots qui bout à bout feraient naître un roman.La porte de sa chambre doucement elle pousserait sans qu’il ne s’en aperçoive.  Elle le surprendrait, lui banderait les yeux, le laissant désarmé.Pas un son pas un mot ne sortirait de sa bouche.Contournant le fauteuil elle le chevaucherait, encadrant son bassin des ses cuisses fuselées, un étau d’érotisme et de chair mêlée.  De sa bouche gourmande elle lui donnerait un baiser, enroulant sa langue autour de la sienne pour mieux le posséder.  Retirant son corsage, et dévoilant ses seins, elle lui montrerait le chemin, lui perdu dans le noir, à l’aide de ses mains, et ecraserait sa bouche sur ces tétons tendus pour une douce morsure.

Elle glisserait doucement entre les cuisses de son cher écrivain,tout son corps en contact avec le sien ,comme une seconde peau.Puis s’agenouillant face à cette queue bandante , elle s’en amuserait et des mains et du bout de sa langue.Les bourses de son amant elle les flatterait , les lécherait, les aspirerait, en lui interdisant toutes contestations.Puis lentement ,se relavant elle prendrait place sur ses genoux, ses lèvres humides et offertes,son bouton enflammé, elle se frotterait violemment contre ce membre viril tendu comme un pieu prêt à l’empaler. Son sexe inondé ferait reluire le vit brûlant de son amant aux yeux bandés.

 

Le jeu a des limites !

 

 Son instinct de chasseur prendrait vite le dessus, il la retournerait, là, sans précaution, lui écarterait les cuisses.Dans son amande gourmande, il glisserait une langue experte.La rivière du plaisir poursuivrait son chemin, un ru lubrifierait le chemin qui mène à sa grotte secrète, cet anneau de saturne par le désir excite.
D’un seul coup d’un seul, en sa fente humide son fier phallus il enfoncerait, cognant tapant ses bourses brûlantes contre le sexe de Juliette, plaisir divin !
Juliette, couchée sur la machine de l’écrivain, entre d’autres lieux le prierait de la sonder, « baise mon cul », elle lui crierait.  Une telle prière ne se refuse pas, son cul rond il baiserait, lui arrachant des cris stridents à chaque cou de reins.

Devant cette croupe offerte à ses assauts, sa verge droite il arracherait à cette étreinte maléfique, et sur le dos et sur les fesses de son amante, son écume blanche jaillirait.

 

L’imaginaire de Juliette venait de faire de beaux ravages, une rivière degoulinait le long de ses longues cuisses et elle la goûtait en en portant à sa bouche gourmande.Ivre de plaisir et de désir de cet amant absent, elle jouissait sous ses caresses jusqu’à l’ivresse.

Ce n’est qu’alors qu’elle se donnait à une toilette délicieuse.

 

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AVENTURE EN CATALOGNE (fin)

                                       

 

 

Suivant un chemin sinueux dérobé, elle s’était aventurée vers cet endroit discret d’ou les voix fusaient.A pas de velours, comme une louve traquant une faible proie, elle s’était rapproché du groupe jusqu’à entendre leur conversation.

Parlant couramment l’espagnol , elle n’avait eu aucune difficulté à comprendre que chacun d’entre eux allait se séparer individuellement .A l’abris des regards , dans l’ombre d’un arbuste arborescent, elle s’était camouflée pour attendre le moment judicieux de son intrusion.L’audace de la situation avait fait monter d’un cran le désir naissant qui l’envahissait ,de séduire Paco.Guettant le moindre bruit de pas dans l’attente de l’approche, elle savourait le silence environnant à peine troublé par des conversations lointaines et diffuses.L’odeur de tabac blond avait alors attiré son attention et c’est l’instant qu’elle avait choisi pour s’avancer dans la pénombre de cette nuit à peine éclairée par une lune voilée.Sous la voûte de pierre il était apparu ,grande silhouette masculine ,une Marlboro entre les doigts,un peu surpris par cette intruse qui lui barrait le chemin !

Sans aucune gêne elle l’avait abordé ,le félicitant pour la prestation de son spectacle.La difficulté de la différence de langue ne représentant aucune barrière à leur dialogue , il s’était laissé séduire  et s’éloignant de la bâtisse, ils avaient poursuivi leur discussion dans une ambiance très romantique.L’imaginaire de Juliette l’avait transposé dans le scénario de « Carmen »,elle se serait voulue gitane pour mieux séduire le bel hispanique dans l’instant.Très agréable , il ne paraissait pour autant pas enclin à succomber à ses charmes.

Juliette, toujours très tactile dans ses approches masculines avait tenté une accolade de son bras sous le sien, comme pour une promenade dans un jardin sévillan .Il avait accepté !

Empruntant un chemin pavé au pied du mur d’enceinte, ils s’étaient dirigés vers la sortie pour enfin se séparer après cette courte promenade.  Juliette, lui déposant un doux baiser sur la joue en guise d’adieux, il avait alors rapproché l’étreinte en l’enlaçant par la taille.  Délicieuse étreinte !

La plaquant contre son corps, dans une fougue exacerbée, il lui avait volé un léger baiser, collant ses lèvres contre les siennes, que Juliette lui avait rendu avec une passion ardente.

Dans une pulsion des plus troublantes ,la prenant par la main, il l’avait alors ,légèrement à l’abris des regards plaque contre le mur de pierre.Au contact de  la fraîcheur du mur sur sa peau, Juliette avait été parcouru de légers frissons, désir et frilosité mêlés.

Toujours en proie à ses rêves d’étreintes passagères, elle avait alors dirigé les mains de Paco sous l’ouverture de sa jupe, jusqu’à l’orée de son pubis exempt de toutes lingeries futiles.Le désir les avait bousculé comme dans l’urgence de leur étreinte.Le timide Paco s’était soudain fait audacieux,fouillant son sexe de ses doigts, arrêtant quelques caresses sur le fruit dur de son paisir.Juliette gourmande de caresses ,impudique , effronté pour plus de plaisir ressentir,sur ses seins lourds par le désir excité avaient posé ses doigts agiles.Entre tortures douloureuses sur ses tétons arrogants et frôlements tout en douceur, elle jouissait sous les prouesses de son amant fugace et de ses propres audaces.Quand son plaisir se fit intense, renversant sa tête en arrière ,elle aperçut juste à l’oblique le regard perdu et éperdu de son mari .

Loin de confondre Juliette, cette situation embarrassante l’avait poussé plus loin dans ses désirs interdits.Sous le regard teinté de lubricité de Stéphane, elle avait entraîné Paco vers un banc de pierre tout proche à la lumière d’un réverbère à peine lumineux

Débarrassant de son carcan le sexe bandant de Paco, elle avait relevé sa jupe face à Stéphane, lui dévoilant la rondeur généreuse de sa croupe.

Dans l’impudeur de son désir, chevauchant son chevalier servant, donnant mouvance à son bassin pour une possession totale, elle s’était laissée aller effrontément dans une extase psychédélique, pour son plaisir et pour celui de son mari que la scène excitait

.Sous un plaisir aussi intense, par ce trio infernal improvisé, ses reins cambrés, ses seins tendus tout en elle, était un véritable appel à la luxure.Paco, malmené pour son plaisir, par cette cavalière démoniaque n’avait pu résisté à ces assauts, dans un cri rauque et plaintif avait joui sur le bas ventre de Juliette.

Il l’avait alors enlacé éperdument, luiavaitdonné quelques baisers et sur ses seins et sur son coup ne se doutant pas un seul instant, que le mari était présent.Mais Stéphane s’était éclipsé, une pudeur complice sûrement avec cette femme qu’il aimait, et qui avec ou sans lui, lui procurait tant de plaisir.

Les espagnols sont endurants, et Paco ne voulait pas se limiter à une seule étreinte, mais Juliette comme une voleuse de plaisir s’était enfui pour rejoindre l’homme qu’elle aimait, le laissant là désorienté.  Lui donnant un dernier baiser du bout des lèvres, il lui avait alors murmuré en français

« Tu es très belle dans le plaisir »

 

Juliette sans une once de remords avait rejoint l’assistance encore présente, reprenant sa place à table à coté de son mari.Pour l’accueillir, il lui avait juste donné un baiser et un sourire en gage de leur complicité !

 

Ils n’en reparlèrent jamais.

 

 

 

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