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Notre désir passe aussi par nos échanges de regard.Les reflets de nos yeux verts nous renvoient la même vision enchanteresse de la passion charnelle qui nous conduit vers un plaisir non encore assouvi ,entre lubricité et dévotion à une exploration sensorielle de notre déraison.
Dans la recherche de nos corps en proie aux démons érotiques, nous nous enlaçons telles deux lianes qui s’entremêlent, teintant nos étreintes torrides de baisers sucrés.
Je sens sa peau contre la mienne, toute sa force virile me pénétrer, entre ses bras je défaille !
Mon sexe appelle à ses audaces, à ses assauts dans mes endroits les plus intimes, je ne peux plus me contrôler.
Dans l’impudeur de mes ardeurs à vouloir me faire pénétrer, je me retourne, animale, à quatre pattes, vétitable femelle exaltée !
Sa douceur à me calmer n’enlève rien à ma folie !
Sur ma croupe offerte, il pose ses grandes mains, prend possession de mes reins. Ma cambrure se fait plus creuse, mon cul se fait plus haut comme un appel indécent .L’excitation dans l’attente de sa possession donne une mouvance provocatrice à mes rondes fesses.Il les regarde, il les désire, rejoint la fougue de mes ardeurs.
Se frayant un chemin dans ma fente gourmande par mon élixir inondée,il m’arrache un cri de plaisir et de douleur mélangé.Je sens son sexe dans mon ventre,aller venir,aller plus loin,plus loin encore !Ma jouissance est imminente,il la retient ,calme ses ardeurs !
Mais la vision qui s’offre à lui, ne peut contenir sa fougue virile, de son membre bandant il envahit et mon corps et mon esprit.Ma jouissance se fait cruelle, mes yeux déclinent, quand la chute de mes reins il accentue de ses mains, pour une offrande entière et inconditionnelle.Je sens venir sa jouissance, comme un lent flux brûlant m’envahit soudain. Nos deux corps torturés par l’orgasme conjugué, incroyable complicité de nos esprits, traduisent la fulgurance de notre jouissance par un long cri mêlé de mots d’amours et d’appel à la clémence !
Ma vision se fait diaphane, mon corps tendu ne peut se défaire de ces soubresauts révélateurs d’un plaisir prolongé !
Fabien se fait plus doux, pose ses mains pour diluer ces dernières traces évanescentes de mon plaisir par lui donné.
Pour prolonger cette passion charnelle que nous avons savouré dans le contrôle de tous nos sens, une véritable évolution sensorielle et partagée, nous nous lovons l’un contre l’autre, à la recherche de nos fragrances de parfum et d’amour mêlées.
Ereintés par ce plaisir conjugué, le sommeil nous envahit dans la moiteur d’une nouvelle journée qui s’accomplit.
j'adore excellent !
Rédigé par : Ys | 19 mai 2006 à 16:53
Emouvant !
Rédigé par : latulipenoire | 01 juin 2006 à 23:58