En ce premier dimanche d’avril, Juliette et son mari avaient été convié à un « barbecue party », ainsi noté sur le carton d’invitation, en terme moins pompeux, il fallait lire une grillade à la campagne.Juliette ravie de cette invitation, très attirée par la nature qu’elle était, avait pour l’occasion préparé une de ses spécialités, une charlotte au chocolat.
Elle avait de cette escapade bucolique dans le var, une vision presque à l’image de ces publicités qui mettent en scènes des gens heureux dans un environnement verdoyant .Des enfants, des franches rigolades, la vie comme elle n’existe pas souvent en vérité si ce n’est que par intermittence, la vie « belle des champs » comme elle se plaisait souvent à le dire.
Pour l’occasion, elle avait opté pour le pantalon, loin d’être sa tenue favorite, mais indispensable pour l’occasion.Comme à son habitude elle l’avait féminisé d’un corsage en voile largement decoletté, juste resserre par deux liens coulissants pour emprisonner ses seins.Mais elle n’avait pu s’empêcher de fourrer une robe légère dans son sac au cas où….
C’est sur le coup des midi trente qu’ils avaient passé le portail de cette grande propriété où ils étaient attendus.Nombre d’invités étaient déjà présents, des amis qu’elles fréquentait avec assiduité, des connaissances plus passagères, quelques personnes restaient cependant des inconnus aux yeux de Juliette.D’embrassades, en serre main elle avait fait le tour des convives en essayant de n’oublier personne. Son mari l’avait rapidement abandonné pour rejoindre un groupe d’hommes en grande discussion et donc elle Juliette s’était retrouvée un peu isolée en compagnie de femmes dont le sujet de prédilection était les enfants .Peu impliquée dans ce genre de relation, elle s’était discrètement retiré à l’écart de ce brouhaha insupportable, pour prendre place à une table isolée d’où elle pouvait jauger en un instant les invités réunis par affinité.
Elle avait ainsi remarque de nouveaux arrivants qu’elle n’avait pas encore salué,pour ne les avoir jamais rencontré auparavent.Son attention fut cependant attiré par l’entrée discrète mais cependant élégante d’un homme brun, joli garçon d’une trentaine d’année,un latin évidemment !Juliette avait une attirance pour les grands bruns au regard noir,et celui-ci n’aurait pu passer inaperçu à ses yeux.De qui était il l’ami, comment pouvait elle attirer son attention,son instinct de chasseresse venait de se mettre en marche.
L’apéritif avait duré une éternité au point que Juliette avait bu, elle le sentait, une ou deux coupes de trop.
Un buffet avait suivi dans la plus pure tradition, salades grillades à volonté sur de longues tables de nappes blanches recouvertes.
Juliette allait venait au milieu des convives,prenant ici un verre de vin,la une tranche de pain, dialoguant avec les uns et les autres, de tout de rien…mais laissant toujours traîné un œil sur le beau brun.
Elle le vit une bouteille à la main et s’empressa de le héler pour qu’il lui serve un verre .Ses yeux très verts à la lumière du soleil éclatant qui habillait cette journée de printemps,n’avaient pas laisse insensible le jeune italien.Son accent l’avait trahi,mais Juliette l’aurait deviné,la classe de sa tenue en lin blanc,pantalon flou, chemise ouverte était comme une signature de sa nationalite.Juste un regard avait suffi ,un regard et une silhouette, car il l’avait suivi du regard quand elle avait rejoint sa table.
Toujours ce désir de séduction qui l’habitait et qu’elle ne pouvait réprimer.
Le temps passait tout doucement,les convives cherchaient des places ici ou la,pour une sieste salutaire au milieu de cette nature accueillante.Le soleil brillait très haut , et Juliette avait décidé pour donner un léger brunissage a ses jambes de troquer son pantalon pour sa robe.La maîtresse de maison , une de ses meilleures amies l’avait conduite jusqu'à la chambre pour changer de toilette.Au premier étage , elle avait joué les curieuses comme une enfant et regardé par la fenêtre pour délimiter les enceintes de la propriété. Une soudaine envie d’évasion ,d’une ballade improvisée.
Sa robe enfilée, elles’étair remaquillée et avait rejoint les quelques convives encore en état àprès le déjeuner.
Par un petit sentier dérobé elle s’était éloignée, à la recherche de quelques senteurs à l’aube du printemps naissant ! La propriété perdue au milieu de la Provence
« Marco, tu viens ?
-Passez devant je vous rejoins, je fais un bout de chemin avec Juliette
-Juliette, vous connaissez mon prénom ?
-Hey, je me suis renseigne »
Véritable gamin, il tournoyait autour d’elle marchant parfois a reculons, passant derrière elle.Une vrai valse autour d’elle qui la faisait frémir.
« Marco, italien d’où ?
-Milano, pour vous servir bella ! »
Elle sentait bien l’âme séductrice typiquement latine et cette approche lui plaisait. Comme un gamin sur ses joues il déposait des baisers et Juliette en frémissait.Cet œil noir encanaillé qu’il lui prêtait faisait naître en elle toujours ces même désirs qu’elle ne pouvait réfréner à l’approche d’un homme séduisant.Marco en était conscient.Au détour du chemin , il lui avait pris la taille comme celle d’une jeune pucelle et entraîné plus loin en dehors des sentiers.Elle aimait son odeur,au creux de son épaule,et elle ne broncha pas lorqu’il la plaqua contre un arbre et qu’il plongea sa tête entre ses seins gonflés.D’un geste négligent , comme une invitation elle avait délacé le cordon de sa robe pour lui faire partager ses tétons arrogants. Dégageant tour à tour une épaule puis l’autre, sa robe avait glissé doucement sur ses pieds offrant sa nudité au jeune homme séduit. La couvrant de baisers, sur son buste ses seins, il avait remonte les bras de Juliette au dessus de sa tête comme si elle était attachée a l’arbre la soutenant. Interdite qu’elle était à toute manifestation, il lui avait tout d’abord mordillé le bout de ses seins, lui arrachant un léger cri de douleur !
« Doucement, je n’aime que la douceur ! »
Pour calmer la morsure il s’était attardé à lui lécher les pointes, dessiné des grands cercles du bout de sa langue le long de l’aréole, pour enfin les aspirer avec avidité. Juliette s’était dégagé avec violence, tant sa jouissance était devenu insupportable .Comme pour la punir de sa désobéissance, il l’avait retourné et donné une fessée, pas des plus câline, et bien malgré elle, elle avait adore.Mais sa capacité a retourner les situations était inébranlable.
La légèreté du lin du pantalon ne pouvait plus dissimuler cette protubérance annonciatrice d’un désir fulgurant.Elle avait pose sa main sur la toile pour mieux le faire bander et s’était doucement glisse à la hauteur du sexe de Marco, le regard relevé sur la beauté du beau latin.Un simple cordon tenait le pantalon,qu’avec dextérité elle dénoua promptement.Elle enfonça goulûment le membre dans sa bouche,et dans une cadence toute en volupté,sa bouche lui fit l’amour ,jusqu'à ce que le beau Marco lui donne sa semence,sur sa poitrine offerte au plaisir de l’amant.
Puis elle lui sourit, tout simplement !
« Allez file, on va se faire soupçonner »
Il lui avait obéi, sans même sourciller, enivré qu’il était par le délice de cette fellation champêtre.
Juliette, s’était rhabillée, et avait rejoint dans la plus grande discrétion les quelques convives encore présentes
Elle était arrivée rayonnante.Son mari l’attendait.
« Où étais tu, ma chérie, je t’ai cherché partout
-Pas très loin, je me baladais
-Toujours aussi mystérieuse ! Tu es radieuse, le grand air te va bien ! »
Elle lui sourit amoureusement et déposa un baiser au coin de ses lèvres.
Marco la cherchait du regard au milieu de l’assistance, mais elle déclinait toute œillade, laissant le jeune amant désarçonné.
Au moment de partir, elle s’approcha de lui, lui glissa un papier dans le creux de la main et lui dit « Demain »
apparement la nature vous fait du bien à vous aussi..., merveilleusement bien ecrit, ça donne envie de se mettre au vert, entre autre...;)
Rédigé par : Corto | 07 avril 2006 à 16:29