Tant de désirs inassouvis conjugués à une fatigue intense, je me laisse déborder par un sommeil profond.Les rêves memportent au delà de lirréel, de ces désirs qui vivent en moi et que je ne veux et ne peux absolument pas rejeter.
Désir de mains qui me caressent, de bouche gourmande qui me dévore, celles de celui que je désire et sur mon corps et dans mes chairs, qui me torture et alimente tous mes fantasmes les plus polissons.
La nuit est chaude, mon corps suffoque, ma peau transpire, tous mes tourments les plus assassins transforment mes rêves libertins en cauchemars des plus diaboliques.
Je me réveille subitement désorientée dans cette pièce qui maccueille de son silence assourdissant et me rendort presque aussitôt à peine gênée par une légère luminosité qui envahit doucement la chambre .Laurore poind et je suis toujours seule .Dans un demi sommeil, jarrache avec colère jupe et corsage, et replonge doucement dans une torpeur accablante.
Je le désire, je le désire tant cet homme que mon esprit est enchaîné à la plus candide de ses caresses.
Débarrassée de mes tourments de torrides effleurements, je mabandonne doucement à une ivresse comateuse.
Dans mes délires abrutissants, je perçois cependant un bruit de porte, des bruissements, des pas feutrés.Mon imaginaire me joue des tours, et comme guidée par un désir de linconnu, jécarte mes cuisses doucement offertes au plus désiré de mes amants.
Je distingue une silhouette semblable à celle de mes pensées, la face à moi, un homme me regarde, et son regard me fait vibrer !
« Bonjour, Dominique »
Deux mots, juste deux mots, un son, une voix !
« Darling, cétait bien toi !
-Oui cest moi tu lavais bien deviné ! Ferme les yeux, ne me regarde pas et laisse toi faire !
-Dar
. »
Sans que jai eu le temps de finir ma phrase,il écarte un peu plus mes cuisses, et le string qui gène à toutes caresses sur ce sexe en proie à des désirs audacieux.De ces longs doigts de musiciens , il me pénètre ,sans même prendre le temps de déposer un doux baiser juste au creux de mon cou, de ceux quil ma si souvent promis.Je suis trempée !La seule idée quil me désire ou quil ai juste lidée de me sonder dans mes endroits les plus secrets me procure des sensations que je ne soupçonnais pas pouvoir ressentir à la seule approche dune main vers mon entre cuisse
Je ne le vois pas, je le devine, mais linterdit me séduit, il le cultive et moi aussi pour une relation peu ordinaire faite de mystère.
Tous mes sens en alerte, les yeux mi clos , je devine mes courbes sous leffleurement de ses mains qui découvrent point par point la moindre parcelle de moncorps.Comme soumise et non voyante jécoute avide de ses mots ,les doux murmures de ses désirs et le doux souffle sur ma peau.
Sa chaude odeur je la respire, je la ressens au plus profond de mon bas ventre comme une onde débordante de nos envies, de nos pensées.
Les yeux ainsi toujours clos je sens ses lèvres qui se rapprochent de mon sexe brûlant qui réclame une langue pertinente sur mon clitoris de désir gonflé.Je prends sa tête entre mes mains, pour appuyer ses douces sucions
, doucement ses cheveux je caresse.
« Le noir nous protège, ne bouges pas », je lui murmure doucement.
Contre sa bouche ouverte, jondule du bassin, je roule des hanches, et me balance lascivement
Mon fruit juteux vient labreuver, je noie sa bouche de mon nectar voluptueux
Cest linstant que je choisis pour croiser son regard, conjuguer désir et séduction est à ce moment ma seule préoccupation.Mais mon regard chavire, je suis comme possédée.
Il abandonne mon sexe trempée, pour me donner un baiser se sensualité et dérotisme mêlé, pour partager cette saveur salée sucrée que je lui offre comme un cadeau et quil me rend comme un présage, le présage dune étreinte torride annoncée.Nos langues senroulent, nos salives se mêlent dans un baiser torride et audacieux. Ce baiser je lai tellement désiré, que je ne peux arracher mes lèvres des siennes
Lui seul mène la danse, je suis sous son emprise.Mais sa bouche quitte la mienne et il séloigne doucement dans la pénombre de la pièce en prenant soin que je ne devine de lui quune simple silhouette.
Sur le sofa, face à moi il sassoit et me regarde avec envie.
Ma séduction, mon seul atout face à ce démon qui me domine, provoque en moi une réaction et lentement mon corps sexprime dans lentreprise dun effeuillage tout en sensualité.
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