Juliette avait un goût très prononcé pour les costumes et les situations.Pour cette raison, elle aimait se rendre au théâtre toujours en quête de quelques sensations.Elle avait d’ailleurs parmi ses amis, des acteurs de théâtre qu’elle côtoyait avec assiduité et qui lui avait permis à plusieurs reprises à la laisser se promener au milieu des décors .Les coulisses du théâtre, l’envers du décor elle adorait.
Un soir, alors qu’elle se rendait à une représentation,elle était arrivée avant le lever du rideau afin de rencontrer les acteurs de la pièces.Elle les avait trouvé anxieux et avait préféré les laisser à leur concentration.Elle en avait profiter pour repérer la chambre des costumes,et s’était plu à découvrir toutes ces robes séduisantes qui auraient pu habiller de fort belle façon quelques belles courtisanes des siècles derniers.Elle les avait caressé avec délicatesse, imaginant un instant qu’elle pourrait les porter afin de réaliser un vieux rêve.
Mais la sonnerie annonçant l’imminence de l’ouverture du rideau, l’avait arraché à ses pensées, et elle avait rejoint rapidement son mari qui l’attendait dans la salle en compagnie d’un ami acteur en relâche ce soir la.Elle s’était installée entre les deux hommes, alors que le spectacle commençait.
Rapidement, elle s’était ennuyée et ses pensées étaient ailleurs, dans ce petit réduit qui abritait toutes ces toilettes d’un autre siècle, parfumées de sensualité et d’érotisme à l’image des héroïnes de ses romans.Elle s’imaginait en libertine reflet des femmes qui vivaient dans les œuvres
dont elle se nourrissait friande des oeuvres de Sade ou de Crébillon, elle aimait cet univers érotique tant décrié et condamné au XVIII eme siècle.
Elle était partie Juliette, partie dans ses rêves les plus cocasses !
Cinq minutes avant l’entracte, elle avait murmuré quelques mots à l’oreille de son mari, s’était excusé auprès de ses voisins de rangée, et puis s’était éclipsée empreinte de désirs frivoles.
Elle avait rejoint en catimini cet endroit si mystérieux qui l’avait séduite, saluant au passage les artistes qu’elles avaient croisés derrière la scène ;
« Où allez vous, Juliette ? Alors vous aimez ? »
Mais elle avait filé toujours aussi secrète vers son aventure du jour !
Enfin rendue dans le réduit qui accueillait les apparats de scène, elle avait légèrement poussé la porte sans pour autant la refermer.Etpuis dans une élégance qui n’appartenait qu’à elle, elle avait choisi une toilette qui mettrait bien en évidence ses atouts les plus charmants.Une robe toute en dentelle, un décolleté vertigineux l’avait transformé en un instant et elle avait remonté le temps.Des jupons de crinolines recouvraient ses formes généreuses en prenant soin cependant de bien cintrer sa taille et sa cambrure pour une apparence des plus audacieuses.
Des bruits de pas dans les coulisses, quelques paroles ici ou là témoignaient encore de la présence des acteurs dans l’attente de la reprise, puis le silence retomba.
Dans ce silence, elle attendait !
La porte s’était entrouverte dans la pénombre de la pièce, lui laissant entrevoir une silhouette,qu’avec plaisir elle avait accueilli .De sa bouche gourmande, sous l’emprise de sa passion libertine, elle avait donné avec beaucoup d’application un long baiser langoureux à cet homme qui l’avait rejoint.Elle lui avait saisi les mains pour l’obliger à libérer ses seins par le corset opprimés ,il avait suivi ses gestes sans aucunes résistance et porté sa bouche avide de sucer sur les tétons arrogants de la belle Juliette.Les aspirant , les meurtrissant, ,il avait déclaré en elle une folle envie de faire l’amour.Elle était prise à son propre piège, ce qu’elle avait pris pour un rôle , prenait soudain réalité.Elle était en fait étonnée d’une passion aussi soudaine de son mari.Mais emportée par le délice de la situation,elle s’était laissée aller aux caresses qu’il lui donnait, enlaçant sa taille cintrée de ses mains et la plaquant contre son corps.Cette étreinte était des plus torrides ,accompagnée d’un souffle court qui traduisait un désir puissant de la posséder.Un parfum aux fragrances musquées parvenait à ses sens olfactifs et dans l’instant, elle l’avait puissamment repoussé.
« Mais…vous n’êtes pas mon mari ! »
Elle avait alors scruté son visage et reconnut son voisin de rangée, son ami.
« C’est lui qui m’a demandé de te rejoindre, je n’ai su résister à l’audace de la situation »
Comme lui, Juliette ne résista pas, lorsqu’il avait entrepris de glisser ses mains expertes sous ses jupons jusqu'à la lisière de ses bas, sur sa peau offerte.S’agenouillant, se faufilant sous les crinolines, il avait alors avec beaucoup de persuasion emporter Juliette dans un plaisir interdit ! Il l’avait dégusté jusqu’à la dernière goutte jusqu'à ce qu’elle se laisse aller, la tête renversée, dans une extase peu ordinaire.
« Prends moi, l’avait elle supplie, prends moi, je te veux »
La retournant, les mains plaquées sur un vieil escabeau, relevant ses jupons au dessus de la rondeur de ses fesses, il l’avait alors dans une cadence infernale frisant l’indécence, martele comme un bûcheron ! Les mains posées sur ses hanches rondes, il n’avait que cette vision d’une femme entièrement offerte, les fesses hautes, les reins cambrés !
« Baisez moi » lui criait elle, jouant ainsi son rôle jusqu’au bout
Cette situation l’avait rendue folle quant sur ses jupons il avait craché toute son envie, et lui avait murmuré
« Je vous aime ainsi »
Le cocasse de la situation était aussi vite retombé, car une fois la scène finie, son amant s’était enfui !
Elle était restée décontenancée, Juliette, mais oh combien sous le charme de cet amant fugace.
A la fin de la représentation, elle avait rejoint son mari
« Où étais tu Juliette ? Nicolas est allé te chercher mais ne t’as pas trouvé
-Dans les décors, tu sais bien j’adore cet univers »
Elle s’était alors retourné vers Nicolas, avec un regard complice
« Alors, Nicolas, as-tu aimé la pièce ?
-Vraiment, Juliette, j’ai adoré »
une imagination débordante faisant entrevoir un physique gourmand et une sensualité accomplie.
Je découvre et j'aime beaucoup , voire même plus
JM
Rédigé par : JEAN-MARC | 14 avril 2006 à 15:11