Il était mon amant, j’étais sa libertine.
Je lui offrais mon corps et mes courbes mutines.
Ma peau sous ses caresses, ses mains si adorées,
Prenait dans mon esprit des teintes mordorées.
Par ses paroles ses mots, en moi il existait
En mon âme féminine il m’avait envoûté
Amant, maître à penser de mes désirs profonds,
Il avait révélé en moi toutes les passions.
Imprégnée de son être en moi toujours présent
Il troublait mon esprit de ses désirs latents
En la femme que je suis il avait deviné
La sensualité qui en moi sommeillait.
Ainsi toujours offertes à ses désirs pervers
Il donnait une brillance à mon regard si vert
Ses yeux ainsi posés sur mes seins d’albâtre rosé
Donnait évanescence à mes pensées les plus osées.
Son sexe je désirais en mes endroits secrets
En maître qu’il était souvent il refusait
Dans un plaisir sadique de sensualité mêlé,
Pour me rendre dépendante de ses désirs zélés.
Une folle conjugaison de douleur et douceur
Folle était cette passion destinée au malheur !
Cette étreinte de larmes et de sang j’ai rompu
Pour garder le meilleur d’une passion corrompue
Il n’est plus mon amant mais en moi il respire
Comme une bête immonde, il est la, il m’aspire
Me ronge de l’intérieur, me déchire et me sonde
Dans mon corps et ma chair, présent chaque seconde.
Je ne peux pas resister de remarquer encore une fois comment j'aime ce poesie merveilleuse. Je suis emoue, coeur et corps, et j'indiquerai les plus puissants, meme s'il faut dire que l'entier est ce qu'il faut: "Imprégnée de son être en moi toujours présent, Il troublait mon esprit de ses désirs latents, En la femme que je suis il avait deviné,
La sensualité qui en moi sommeillait." Comment je voudrais etre l'être present! Mes hommages encore une fois, Le Roi en exile....
Rédigé par : Louis XIV | 26 mars 2006 à 05:52