Cétait en plein mois daoût. Isabelle, par la chaleur accablée et par le chant des cigales bercée, sommeillait légèrement au bord de la piscine, sur cette vieille transat en bois, ultime vestige dune maison autrefois animée. Cette superbe propriété en plein Lubéron, elle lavait hérite dune vielle tante qui avait vu en elle, Isabelle, son unique descendante qui respecterait ses derniers désirs ! Isabelle était donc venue se reposer à Lourmarin où elle avait décidé de passer lété et peut être y résider pour plus longtemps, après la séparation davec son mari qui était parti pour plus belle et jeune quelle. Mais cette séparation lindifférait, elle pouvait maintenant se consacrer entièrement à lécriture et au dessin. Cette région si lumineuse prédisposait à toutes les passions créatrices qui lhabitaient.Le mistral comme à son habitude soufflait très fort ce jour là et ce vent sec et brûlant lui rappelait ses heureux souvenirs denfance dans cette bâtisse accueillante de ses vacances.Le son de la cloche de lentrée était présent dans ses oreilles comme au temps de son enfance.Le couinement de la vielle balancelle ,par le mistral agitée sous le grand figuier conjuguait odeur et son pour mieux raviver sa mémoire. Cette demeure était la sienne maintenant, bien trop spacieuse pour une femme seule, mais esseulée par sa moitié, elle allait y résider en solitaire, la solitude ne lui faisait pas peur, plus peur !
Mais cétait sans compter sur un signe du destin !
Tirée de sa torpeur naissante, par une ombre inexplicable vu la pureté du ciel dazur, Isabelle ouvrit les yeux pour découvrir cet inconnu qui, dans le plus grand silence, la regardait dans sa plus pure nudité. Bondissante et quelque peu surprise par cette soudaine apparition, elle senveloppa instamment dans ce paréo nonchalamment tombé à terre.
« Je ne voulais pas vous réveiller, jai fait tinter la cloche, et sans réponse je suis entré ! Je me suis assis sur cette balancelle et sans vouloir vous réveiller, jai profité de cette douce vision qui soffrait à moi »
Stupéfaite, elle était stupéfaite par tant daplomb !
« Je me suis égaré, je cherche des amis qui possèdent une propriété identique à la votre ! Mais je vais vous laisser, désolé de mon intrusion
-Nen faites rien ! Je suis seule dans cette vieille demeure, de la compagnie me fera le plus grand bien ! Vous êtes mon invité, je vous garde pour le dîner.»
Et il accepta ! Sans plus attendre il accepta aussi un bain dans la piscine en compagnie de son hôtesse qui sans aucune pudeur se baigna toute nue .Lorsquelle sortit frissonnante , dans un élan , il lentoura dune grande serviette et la serra entre ses bras,comme pour mieux la réchauffer.Les grands yeux dIsabelle teintés de gris sous cette azur indescriptible,croisèrent le regard de linconnu,qui lemporta entre ses bras jusquà la balancelle proche
Il entreprit de lembrasser et avec beaucoup dempressement , la mit à nue sous les caresses du vent . Avec un douceur surprenante, il caressa les longues jambes dorées dIsabelle, jusqu à la limite de son sexe, lui procurant de ces frissons qui demandent des caresses plus indécentes.Mais les mains de linconnu remontèrent doucement vers ses seins pointés par un désir quelle sentait monter en elle, et sous ces caresses volées, elle écarta ses cuisses pour une plus grande complicité. Linvitation à plus daudace fit de leffet sur linconnu, qui devant elle le membre dressé, se caressait avec agilité.Quand les lèvres de linconnu mouillèrent son sexe haletant, elle se perdit dans les méandres dune jouissance non retenue.Linterdit de la situation mêlée à la dextérité de la langue de son amant improvisé, multipliait ses sensations au point de laisser échapper des cris, non des soupirs au milieu de cette nature accueillante.N y tenant plus de jouissance, elle le coucha à même lherbe et le chevaucha , et lassaillit, les reins cambrés, les seins tendus et caressés par linconnu.De son nectar elle linondait tant son plaisir elle ne pouvait contrôler, jusquà ce que lamant dévoré par cette femme en toute liberté, se déversa en elle et son regard en pâlit tant sa jouissance était grande.
La folle étreinte retomba dans une douceur, une plénitude de bien être de deux êtres qui viennent de saimer.Ce nest quà ce moment quils commencèrent à dialoguer et à faire plus ample connaissance !
Déshydratés par leurs ébats et la chaleur ambiante, ils débouchèrent un bouteille de vin blanc quils prirent soin daller chercher dans la cave fraîche sous la maison.Un vrai parcours ponctué de baisers, de langues enroulés et de caresses audacieuses contre la fraîcheur des murs en pierre .Ainsi se déroula la fin daprès midi, teintée dérotisme et de sensualité partagés !
Sur la terrasse près de la maison ils dînèrent avec pour seuls compagnons le bruit des grillons dans la nuit du sud.Après le repas, elle alluma même un feu dans la cheminée et sur des rythmes endiablés, elle le séduisit et le séduisit encore. Elle dansait comme une diablesse, elle le frôlait le caressait, elle lenvoûtait, Elle aimait cette lueur qui brillait dans les yeux de cet amant pour qui en cette nuit elle aurait tout donner, mais elle savait quau petit matin il partirait. La nuit fut courte, ils firent lamour sans interdit jusquà atteindre des limites jusque là inconnus.
Au petit matin, il lui avoua, avant de sendormir que le même village quelle il habitait, que sa vieille tante il connaissait, et quil faisait partie de ses dernières volontés pour sa nièce abandonnée par un mari peu scrupuleux. Elle en sourit, sa vieille tante la connaissait tellement bien, quelle avait su présager de la tournure de la situation.
Les deux amants sendormirent dans la douceur de laurore provençale, sans rien se promettre !
Juste une passion de linstant, la féerie dun moment, le désir de deux amants !
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