« Le seul moyen de se débarrasser d'une tentation, c'est d'y céder ! ».
Pourquoi à cet instant précis, ce proverbe me vient à lesprit ? Forte de cette pensée soudaine, je prends Arnaud par la main et telle une enfant à la découverte dun nouveau monde interdit, je lentraîne en riant et avec une assurance prometteuse vers ma chambre .Jouvre la porte à la hâte, attire Arnaud à moi sans aucun discernement.Mes bagages juste déposés dans lentrée, je manque de trébucher, si ce nest ce bras protecteur qui me retient in extremis. Sans même prendre le temps de donner un regard à lenvironnement qui maccueille, je donne un baiser indécent à cette bouche qui mobsède. Ma fougue sensuelle de linstant, me libère précipitamment de ces vêtements qui me font leffet dun carcan.Je lui dévoile sans pudeur, mais plutôt dune manière arrogante, mes seins gonflés par le désir. Je laisse glisser au sol, cette jupe trop étroite pour prétendre à des plaisirs interdits. Me voici nue, face à cet inconnu qui me regarde et qui mobserve avec un air interdit. Sa béatitude me saisit, une panique menvahit, serais je trop entreprenante ? Mais son regard le trahit, et ses petites fossettes au coin de ses lèvres présagent dun sourire dhomme séduit. Pas un mot juste des baisers quil pose avec beaucoup de douceur et dhabilité sur mon cou puis mes épaules, de ces baisers qui rendent folle. Mon corps frissonne sous ses caresses buccales, qui se promènent sur mon corps. Ses mains recherchent la douceur de ma peau et avec beaucoup de délicatesse il se saisit de mes seins pointés déjà vers le plaisir. Il les caresse, il les pétrit. Portée par un désir fulgurant jessaie à mon tour de lenlacer, mais il repousse mon étreinte et me retourne contre lui, face au miroir qui me renvoie limage dune femme en proie à des envies plus insolentes. Je suis soumise à ses caresses qui me chavirent, son sexe dur sous son coton trahisse son désir, et cest avec délectation que contre lui je frotte mes fesses. Mon corps exulte, mon corps gémit, il ondule sous le tempo de ses assauts. Trop de désir nous envahit ! Mon impatience me trahit, et jentreprends dans une hâte frénétique de lui défaire son pantalon. Mon arrogance le séduit, son souffle plus court me le traduit. Mes doigts agiles le libèrent, et ma bouche se fait prière pour ne pas là, dans linstant, lui donner ces caresses que je désire tant sur son membre dressé insolemment. Mes mains parcourent avec passion son buste débarrassé de sa chemise. Comme une fragrance damour éveille tous mes sens et dans un doux instant de folie, nous échangeons une forte étreinte, nos deux corps nus complices de nos désirs, de nos délices. Ses douces mains sur mes reins exhibés, cambrent mes fesses pour plus de jouissance.De légers soupirs je laisse échapper pour un plaisir annoncé et tellement souhaité ! Tous mes sens sont en éveil, et je suis prête à chavirer, alors que ses doigts nont même pas cherché la chaleur de mon sexe en proie à la déraison.
On vient de frapper à la porte de ma chambre et tout à coup tout mon environnement seffondre. Mais Arnaud pose sa bouche sur la mienne pour étouffer mes légers cris et pour calmer cette angoisse quil devine pose son doigt sur mes lèvres pour signifier un « Chut » ! Je lui obéis, interdite !
« Oui, dit-il, vous désirez ?
-Bonjour, dit une voix masculine de lautre cote de la porte, cest Benoît, Dominique est elle là ? »
Arnaud me donne un regard interrogatif et je lui réponds par un « non » de la tête.
- Désolé, pas de Dominique ici
-Excusez-moi jai du me tromper de chambre ».
Cette interlude importun a quelque peu bien assagi nos étreintes qui se révélaient être sulfureuse. Mes yeux sont le reflet de ma déception, mais Arnaud dans un élan de gentillesses, me murmure doucement
« Nous avons tout le temps, diablesse, je te désire et toi aussi »
Avec douceur et sans un mot, il mentraîne et me conduit vers une douche réparatrice, mais cher Arnaud cest vers le plaisir que je te suis.
Les commentaires récents